Musée Girodet
Visite du musée Girodet, le dimanche 30 décembre 2018 – et dimanche 26 février 2023
Rénovation du musée GIRODET
Installé dans l'ancien hôtel Durzy, le musée, qui porte le
nom du célèbre peintre néoclassique Anne-Louis
Girodet de Roussy-Trioson, né le 29 janvier 1767 à Montargis, propose de
découvrir l'œuvre de ce peintre à travers de nombreuses peintures et des
dessins. Mais les collections ne se limitent pas aux œuvres de Girodet puisque
l'on peut découvrir des peintures anciennes de grands maîtres européens ainsi
que de nombreuses œuvres d'artistes célèbres de l'époque de Girodet (peintures,
sculptures, dessins), et aussi une collection archéologique. De nos jours, la
municipalité menant une politique culturelle active, le musée s'enrichit
régulièrement de nouvelles œuvres et une rénovation des bâtiments a été
entreprise à partir de 2008 pour remédier à l'exiguïté de l'espace
d'exposition. L'achèvement des travaux était prévu en juin 2016.
Après d'importants travaux de restauration des oeuvres, l'inauguration du musée a eu lieu le 15 décembre 2018.
Devant le musée :
"Le Chien de
Montargis", d'après B. de
Monfaucon, groupe, bronze par Gustave
Debrie. Salon de 1875.
L'histoire du chien de Montargis
: un chien fut autorisé par Charles V à affronter l'assassin de son maître,
Aubri de Montdidier, en jugement de Dieu pour mieux le confondre.
Un ensemble de cinq arcades du XIIIe siècle ornait la façade du premier étage d’une ancienne maison templière (située à Lorris) dont il ne reste rien aujourd’hui.
Rez-de-Chaussée
Susan D. Durant (1827-73) : Buste d’Henry de Triqueti (1864). Marbre
François-Hippolyte
Debon (1807-72)
: Portrait d’Alexandre Dumeis (1831)
Alexandre Dumeis : L’Eglise de Montargis (1864)
D’après Claus Sluter :
Tête de Christ. Plâtre
Premier étage
Dr Charles Huette (1820-81) : Portrait d’Auguste Théodore, baron de
Girardot. Fondateur du musée
Attr. à W. Buyttewech (1591-1624)
: Repas sous Henri III – Bal sous Henri
III (en bas)
Salle 5
Antoine Etex (1808-88) : Le Radeau de la Méduse (1840). Plâtre
d’après le tableau de Géricault.
Le bas-relief en bronze figure sur le tombeau de Géricault
au cimetière du Père Lachaise
Francisco de Zurbaran (1598-1664) : St Jérôme pénitent (c. 1650)
St Jérôme, agenouillé, de face ; tête de profil, le regard
orienté vers le coin supérieur droit. Opposition entre le vêtement rouge vif
qui couvre la partie inférieure de son corps, et le corps vigoureux, mais
vieilli, un peu décharné, qui en jaillit. Dans sa main droite, il tient une
pierre ; de sa main gauche, il s'appuie sur un crucifix. A droite, une tête de
lion surgit de l'ombre. Un crâne, dans le coin inférieur droit. Ancienne
collection Soult. Don de la duchesse de Dalmatie.
Maître des
demi-figures (16e)
: Jeune femme écrivant
Edouard Douet (16e) : La Vierge aux Anges. Copie de la Madone Corsini par Andrea del Sarto
Théodore Géricault () : Les trois Crânes (c. 1815)
6/10/07 – Découverte - Le musée Girodet publie un court
ouvrage de Bruno Chenique dans lequel celui-ci attribue à Théodore Géricault
une toile représentant Trois crânes. Cette œuvre est entrée au musée
avec l'atelier du sculpteur, mais ne fut répertoriée qu'en 1937. Elle n'était
par ailleurs nulle part documentée. S'appuyant sur une analyse stylistique,
conforté par le goût de Triqueti pour Géricault et par la présence dans sa collection
de plusieurs œuvres de ce dernier, il estime que cette nature morte revient
sans aucun doute au peintre.
Vue de la salle avec le gisant du prince Albert
Henry de Triqueti : Edouard VI lisant le livre de Josias (1857). Plâtre. Avec son chien
Henry de Triqueti : Maquette du gisant du prince Albert de Saxe-Cobourg (1871). Terre cuite
Henry de Triqueti : Gisant du prince Albert de Saxe-Cobourg avec son chien, Eros (1871). Plâtre
Vue de la salle avec le gisant de Ferdinand d’Orléans
Henry de Triqueti : Maquette du gisant de Ferdinand d’Orléans (c. 1842). Plâtre
Henry de Triqueti : Gisant de Ferdinand Philippe, duc d’Orléans (1842). Plâtre.
Sur le mur, « L’Ange de la douleur ». Maquette du Génie de la France pleurant sur
les cendres de Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans (1842). Bas-relief
qui ornait le socle du cénotaphe
La version définitive en marbre se trouve dans l’église Notre-Dame de Compassion à Paris.
Henry de Triqueti : Fronton destiné au décor du château de Varennes (près d’Amilly)(1868). Plâtre
Louis Schwiter (1805-89) : Blanche de Triqueti (Salon de 1843 – acquis en 2022). Fille de l’artiste à l’âge de six ans
Henry de Triqueti : Blanche de Triqueti (1852). Plâtre. A l’âge de quinze ans
Henry de Triqueti : Valentine de Milan demandant à Charles VI la vengeance du meurtre du duc d’Orléans (Salon de 1833). Seule peinture connue de Triqueti
Henry de Triqueti : La Prospérité publique et la Paix (1845). Projet de tarsia : marqueterie de marbre, et ciment teinté
Henry de Triqueti : Le Mariage de la Vierge (1859). Plâtre. Esquisse pour la version en marbre destinée à l’église Saint-Eustache à Paris
Henry de Triqueti : Le Christ consolateur recevant dans ses bras Mgr Affre. Terre cuite
Henry de Triqueti : Aiguière de l’Espérance, de la Patience, de la Paix et de la Justice (1838). Bronze
Carlo Marochetti (1805-67) : Réduction du monument équestre à la reine Victoria, de Glasgow (c. 1854). Bronze
Henry de Triqueti : Homère à la Fontaine Hippocrène (1874). Tarsia laissée inachevée. Marbre blanc et gris
Henry de Triqueti : Jean II le Bon (1857). Terre cuite
Henry de Triqueti : Vase de la Chasse (1837). Bronze
Evocation des portes en bronze de l’église de la Madeleine à Paris
Dans les vitrines de la Bibliothèque
Eugène Guillaume (1822-1905) : Antoine-César Becquerel (). Bronze
Joseph Chinard (1756-1813) : Autoportrait (c. 1788). Terre cuite
James Pradier (1790-1852) : Sapho (1848). Bronze argenté
Anonyme (18e) : Jean-Jacques Rousseau. Marbre
Pendule à l’iconographie de « La Révolte du Caire » (c. 1820-30). Bronze doré
Laurent de Commines : L’Atelier de Girodet au Caire (2020).Encres sur papier
Ary scheffer (1795-1858) : Les Adieux de Girodet à son atelier (c. 1825 – acquis en 2022)
– Icare ou Le
Prisonnier (1862). Terre cuite
– Modello de « Piéta » - Le Sommeil – Vittoria Colonna – Faune assis – etc.
Henry de Triqueti : Tête de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans. Plâtre
Henry de Triqueti : Portrait de Juliette Ferrus (1860). Marbre
Henry de Triqueti : La reine de Saba (c. 1867). Dessin – marbre (en haut) et plâtre
Salle 7 – Fonds d’art ancien
Anonyme de l'Ecole de
Fontainebleau,
d'après Le Rosso : La Toilette de Mars et Vénus. Un amour,
sous les traits d'un adolescent, aide Mars à ôter son armure. A gauche, Vénus,
allongée nue sur son lit, attend Mars.
Anonyme (16e) : La Mort de Cléopâtre. 191 x 106 cm
Ludovico Carracci : Ecce Homo (c. 1590). Ancienne collection du Régent
Francesco Solimena (1657-1747) : Assomption de la Vierge (1690). 1,34 x 1,01m. Belle composition,
vue en forte contre-plongée. Mouvement ascendant provoqué par les personnages
échelonnés sur les marches de l'escalier conduisant à la Vierge. Au premier plan
à droite, un brûle parfum. Très bien peint, coups de pinceau sûrs et élégants,
les plis des vêtements sont faits d'un seul mouvement de la main ; beaux
raccourcis.
Attr. à Angelo
Caroselli (1585-1653) : Amour en
sentinelle. Un jeune homme assis (plan serré), tenant une poignée de 5
flèches dans sa main gauche. Beau garçon au sourire malicieux
Attr. à Filippo
Vitale (17e) : Astronome
Hieronymus Janssens (1624-93) : Galerie de tableaux visitée par des amateurs.
Deux grands tableaux (pendants), à la composition très
proche.
Jan Abraham
Beerstraten : La Bourse des bateliers à Amsterdam. (1666
- paysage)
Pieter de Molijn (1597-1661) : Paysage de dunes
Anthony Jan van der
Cross : Paysage hollandais (17e)
Frans Francken le vieux (17e) : Le Christ aux outrages
Raffaello Rinaldi (17e) : Perspective d'un Palais en ruines.
Effet de perspective d'une architecture, sans personnages.
Charles-Joseph Natoire (1700-1777) : La Vestale Tuccia portant le crible rempli d'eau pour prouver son innocence. Vestale de l'ancienne Rome. Accusée d'inceste, elle prouve son innocence en transportant de l'eau dans un crible d'airain, depuis le Tibre jusqu'au temple.
Louis de Sylvestre (1675-1760) : Énée recevant de vénus, sa mère, une armure forgée par Vulcain (en haut)
Louis de Sylvestre : La Visitation - La Fuite en Égypte (1769).Deux toiles peintes pour l’oratoire de la dauphine à
Versailles
Nicolas-Guy Brenet (1728-92) : Octave accordant la grâce de Métellius, touché par les pleurs et les prières de son fils (1785-86)
Anaxagore, philosophe grec, devient le maître et l'ami de
Périclès. Ce dernier, parvenu à la tête du gouvernement, semble avoir oublié
son vieux maître. Déçu, réduit à la misère, le philosophe se couche et attend
la mort. Averti, Périclès se précipite à son chevet et le supplie de vivre pour
lui prodiguer ses conseils. "Quand on a besoin d'une lampe, répond
Anaxagore, on n'oublie pas d'y mettre de l'huile…"
Claude Joseph Vernet (1714-89) : Marine. Effet de soleil
Louis Galloche (1670-1761) : L'Eté (1751). Pour le Grand Trianon
Louis Galloche (1670-1761) : L'Eté (1751). Pour le Grand Trianon
Giuseppe Torretti (1694-1774) : Poppée. Marbre
Salle 8 - Salon carré
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson (1767-1824) :
Bayard refusant les présents de son
hôtesse à Brescia (1785)
Girodet et J.-Pierre Péquignot : Chasseur
dans un paysage.
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Etude pour le Père Aubry. Religieux avec un capuchon, dans les "Funérailles d'Atala".
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Louis Hector Becquerel de la Chevrotière (c. 1820)
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson :
Portrait d’Antoine Etienne Girodet du
Verger en habit de gendarme (1785). Frère de l’artiste
Acquisition – Le 20
juin 2007, Christie's Paris proposait un portrait de Girodet représentant le
frère de l'artiste. Estimé 20 000 à 30 000€, ce beau tableau un peu
austère, peint par Girodet au tout début de sa carrière, attirait difficilement
les enchères d'amateurs ou de musées américains qui préfèrent les œuvres plus
spectaculaires. Invendu faute d'avoir atteint le prix de réserve, il a été
acquis judicieusement après la vente par le Musée de Montargis qui peut ainsi
compléter sa collection. Il ira rejoindre le nouvel accrochage des tableaux du
maître.
Etienne-Antoine Girodet, frère aîné
du peintre, est né à Montargis le 13 janvier 1757. Atteint du démon du jeu, il
y perdit de grosses sommes, obligeant sa famille à honorer ses dettes. Il fut
pour cette raison déchu de son droit d'aînesse par son père.
Salle 9 – Galerie Girodet
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson dit Girodet-Trioson (1767-1824) : Elève de
David. Grand Prix de l’Académie en 1789 (Prix
de Rome)
Le peintre a eu pour protecteur et ami le Dr Trioson qui l’a
adopté après la mort de son propre fils. A la mort du Dr Trioson, Girodet a
hérité le château des Bourgoins (Amilly) où il a vécu.
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Horace tuant sa sœur Camille (1785). Œuvre de jeunesse, néoclassique ; première peinture d’histoire de Girodet.
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le sommeil d’Endymion (après 1791). Réplique réduite du tableau du Louvre.
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Un jeune enfant regardant des figures dans un livre (1797). Premier portrait de Benoît-Agnès, fils du Dr Trioson (mort en 1804). Beau et fin. (Salon de 1798)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du Docteur Trioson donnant une leçon de géographie à son fils (1803). Acquis en 2005
La toile représente le Portrait de M. Trioson, docteur en
médecine, donnant une leçon de géographie à son fils. Elle est signée du
monogramme ALGDR, et datée de 1803. Bien qu'elle soit mentionnée dans le
catalogue du Salon de 1804 sous le numéro 211, elle n'y fut pas exposée et ne
fut présentée au public qu'à celui de 1806. Elle avait figuré en 1936 à
l'exposition Gros et ses élèves, mais n'avait pas réapparu depuis, même si elle
était connue par une photo.
Le docteur Trioson
était le protecteur de Girodet qu'il adopta tardivement en 1809 (l'artiste
avait alors 42 ans). Son fils, Benoît-Agnès, dit Ruhehaus, mourut le 18 juin
1804 à l'âge de 13 ans. Deux autres tableaux par Girodet représentant ce
dernier sont aujourd'hui connus : le
Jeune enfant regardant des figures dans un livre, aussi conservé à
Montargis, et le Jeune enfant étudiant
son rudiment, du Salon de 1800, acheté par le Louvre en 1991.
Le Louvre
s'est récemment enrichi spectaculairement de tableaux de Girodet. En 1994, un Portrait de jeune homme en chasseur ;
une esquisse pour la Scène de déluge en 2001 et, en 2002, le
célèbre Pygmalion et Galatée du Salon
de 1819 conservé jusqu'à nos jours au château de Dampierre.
Cette acquisition majeure d’un montant de 2,3 M € auquel le Fonds du Patrimoine a
contribué à hauteur de 87% a aussi bénéficié du soutien de la région Centre et
du Conseil général du Loiret. La
Lyonnaise des Eaux-Suez, la Chambre de Commerce et
d’Industrie du Loiret, Cegedim, les transports Tendron, la société des Amis des
musées de Montargis, le Rotary Club de Montargis et plusieurs particuliers de
la région de Montargis ont également contribué à cette acquisition.
Présentée au Salon de 1806, puis lors de la mémorable exposition
Gros, ses amis, ses élèves, au Petit-Palais à Paris, en 1936, cette œuvre
mythique n’avait pas été revue depuis ; seule une photographie témoignait de
son existence. Réapparue sur le marché de l’art en 2002, elle a été acquise en
2005 par l’Agglomération montargoise et rives du Loing (AME)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Napoléon 1er en costume impérial (commande de 1812). Debout, en pied, couronné de lauriers, le bras droit étendu au-dessus du Code Napoléon. Grand format : 253 x 180 cm
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson :
Portrait de Mme Reiset (1823)
En 2009, La fondation Lefort-Beaumont (Institut de France) a
notamment apporté son concours au Musée Girodet pour l'acquisition d'un
exceptionnel portrait féminin peint par Anne-Louis Girodet-Trioson, intitulé « Portrait
de Madame Reiset » (née Colette Désirée Thérèse Godefroy (1782-1850). Pour
350 000 €. Une réplique se trouve au Metropolitan de New York.
François-Louis Dejuinne (1784-1844) : Girodet peignant «Pygmalion et Galatée» en présence de Sommariva (1822 (achat 2007)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Mustapha Sussen (1819)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait d'un Oriental. Resté inachevé. A subi de gros dégâts pendant les inondations
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson :
Odalisque (c. 1812)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait d’Indien (1807). En costume oriental chamarré ; la main gauche appuyée sur le pommeau de son sabre - 145 x 113 cm
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Scène de Déluge (Salon de 1806). Réplique d’atelier du tableau du Louvre. 146 x 115 cm
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson :
L’Enlèvement d’Europe (1807)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Melle Lange en Danaé (1799). Portrait "charge". Esquisse de petit format
Mademoiselle Lange fut la cause du célèbre scandale que
provoqua le peintre Girodet en la peignant sous les traits de Danaé. En effet,
l'actrice n'ayant pas aimé un premier portrait qu'elle lui avait demandé de
retirer du Salon de 1799, Girodet se vengea en le lui renvoyant lacéré et en
exposant au Salon une toile, réalisée en quelques jours, où elle est
ouvertement dépeinte en prostituée : nue, elle recueille des pièces d'or
dans une étoffe, tandis qu'un dindon paré de plumes de paon figure son mari
Simons et qu'un de ses amants (Leuthraud) est portraituré en masque grotesque,
une pièce d'or enfoncée dans l'œil (en bas, à droite).
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait "charge" de Mademoiselle Lange en Danaé (1799 - Minneapolis Institute of Art)
La Bibliothèque
La Salle des mariages au rez-de-chaussée (fin 19e)
De nombreuses œuvres ne sont pas encore exposées ;
certaines ont été prêtées pour des expositions
Anne-Louis Girodet de
Roussy-Trioson :
Les Funérailles d'Atala (1814) :
réplique grand format (210 x 280) du tableau du Louvre. Le tableau du Louvre
date de 1808 ; la réplique de Montargis a été présentée au Salon de
1814 ; pour la distinguer, Girodet a ajouté un léger collier de barbe à
Chactas.
Joseph-Ferdinand Lancrenon (1794-1874) : La Nymphe Orythie enlevée par Borée. (3 m x 2,38 m) (Métamorphoses d'Ovide) Borée enlève fougueusement Orythie dans ses bras, c’est un beau jeune homme nu, vu de 3/4 arrière, en contre-plongée.
- Esquisse pour
"Orphée aux enfers".
- Portrait de Mlle de
Lancrenon.
Henri Pierre Picou (1824-95) : Les Erinyes (1852) (ancien titre : Le Songe d’Oreste)
Charles-Josuah Chaplin (1825-91) : Le Château de cartes (1865). Une Fillette portant une robe rose construit un château de cartes. Charmant.
Thomas de Barbarin : Horacio. (tiré de Shakespeare)
(pastel)
Alexandre Antigna : Tête de jeune fille
François Bonvin : Instruments de musique (nature morte avec cor, violon, etc.)
J.-Baptiste Carpeaux : Esquisse en plâtre du groupe d'Ugolin. (grand bronze à Orsay)
Théodule-Augustin
Ribot (1839-1916) :
Le Cuisinier (petite toile) - Le Braconnier
Pierre Nolasque
Bergeret : La Mort du Titien
Giovanni Peruzzini : St Jérôme
Nicolas de Plattemontagne (1631-1706) : Moïse sauvé des eaux (1660-70). 192 x 276 cm
Nicolas de Plattemontagne (1631-1706) : Moïse sauvé des eaux (1660-70). 192 x 276 cm
Alexandre-Paul
Lemariée
(1836-1967) : Le Goûter du Jardinier.
Un jeune garçon, assis sur une brouette, casse la croûte
Frans Francken II : Descente de croix
Petit panneau : 22 x 17 cm. Couleurs claires et lumineuses
Adriaen van Ostade : Intérieur d'auberge
S. Bernard Lenoir (1729-89) : Portrait du Dr Trioson (pastel)
Jacques-Louis David : Portrait du dauphin en 1789 (dépôt du musée de Narbonne)
Une belle collection de dessins :
Girodet :Les Ombres d'Evirallena et d'Oscar glissant dans le vent du soir
Girodet : Les Ombres des héros français reçus par Ossian
Girodet : Le Songe de Connal
Girodet : La Mort d'Annibal
Une belle collection de petits bronzes n’est pas encore présentée (et autres petits sujets) :
Jean-Auguste Barre : La duchesse de Fitz-James
Antonin Moine : Pêcheur endormi
Etienne-Hippolyte Maindron (1801-84) : Velléda (bronze)
J.-Pierre David, dit David d’Angers : La
Liberté
Joseph Chinard (1756-1813) : Autoportrait. Terre cuite
Joseph Chinard (1756-1813) : Autoportrait. Terre cuite
Marie d'Orléans : Jeanne d'Arc. (Statuette)
J.-Baptiste Carpeaux : Etude en terre cuite pour le
groupe d’Ugolin
John Hancock (1825-69) : Béatrice (1851)
John Hancock (1825-69) : Béatrice (1851)
(autre dague au Louvre : Dague provenant de la grande
duchesse de Russie, Marie Nicolaïevna)
Visite du musée Girodet le dimanche 26 février 2023
Exposition du fonds de dessins de Triqueti
Décor de la chapelle funéraire du prince Albert (château de Windsor)
Albert Memorial Chapel - Windsor castle.
Sur le mur, à gauche, on voit le" Daniel" de Triqueti (tarsia :
marqueterie de marbres colorés). L'ensemble du décor de la chapelle a
été réalisé par Triqueti.
Dessins préparatoires de la chapelle funéraire du prince Albert
Henry de Triqueti : Le Jeune Lecteur (nov. 1868). Pierre noire, sanguine, etc. Triqueti illustre un passage du Livre des Chroniques, de l’Ancien Testament : « il envoya des lévites et des prêtres qui instruisirent toutes les villes dans tout Israël. » Dessin préparatoire d’un détail du panneau (tarsia) « Jéhosaphat fait donner l’instruction à tout le peuple ».
Henry de Triqueti : Le Jeune Écrivain (oct. 1868). Dessin préparatoire d’un détail du panneau « Jéhosaphat fait donner l’instruction à tut le peuple ».
Les
deux dessins ci-dessus sont des études préparatoires de l'un des
tarsias qui ornent la chapelle funéraire d'Albert (Albert Memorial
Chapel) : "Jehoshaphat (roi de Judas) et l’Éducation"
Henry de Triqueti : Daniel dans la Fosse aux Lions répondant à l’appel du roi Darius (1865). Encre, sanguine, etc. Carton de tarsia pour la chapelle du prince Albert.
Henry de Triqueti : Étude pour une descente de croix (1869). Réalisée pour la tarsia de « La Mise au Tombeau » (chapelle du prince Albert).
Henry de Triqueti : Homère à la fontaine Hippocrène (c. 1872). Carton pour une tarsia restée inachevée, donnée au musée de Montargis.
Les 10 métopes des portes de l’église de la Madeleine à Paris illustrent les « Dix Commandements »
Henry de Triqueti : Les Portes de l’église de la Madeleine (c. 1841). Gravure
Henry de Triqueti : Adam et Eve secourant Abel après la fuite de Caïn (c. 1834). Dessin préparatoire au métope « Tu ne tueras point » (NON-OCCIDES)
Henry de Triqueti : Étude pour la figure de Judas (1869). Pour le bas-relief du « Baiser de Judas » (chapelle « Gethsémané »)
Henry de Triqueti : Étude pour un apôtre (1869)
Henry de Triqueti : Saint Sébastien (1868)
4 commentaires:
Ce site présente un travail de grande qualité, avec l'essentiel des oeuvres et de bonnes photos. Je l'utilise régulièrement pour mes visites. Un grand merci à son auteur
Merci pour ce commentaire que j'apprécie beaucoup.
Il correspond tout à fait à mon projet. Au fil des années j'ai essayé d'améliorer les photos...
Cordialement
Bonjour, merci pour ces magnifiques photos. J'aurais une question concernant la Vierge aux anges copiée d'Après del Sarto du musée de Montargis : comment savez-vous qu'elle est de la main d'Edouard Douet? Le tableau est-il signé sur le phylactère en bas à droite? Merci d'avance!
Camille
Merci pour ce commentaire sympathique.
En ce qui concerne la "Vierge aux Anges",je n'ai fait que recopier ce sui est sur la cartel...
Mais une erreur est possible.
Un petit phylactère est tenu par l'enfant Jésus.
Sur la petite feuille en bas à droite, il est possible qu'il y ait une brève partition musicale.
Cordialement
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