Acte 1 de l’exposition
Les dessins français du
musée d’Orléans, Acte 1 – « De
Poussin à David », sont reproduits à la fin de l’article consacré aux
collections du château de Sceaux - (expo terminée)
Anciennes écuries du château de Sceaux
Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans
Acte 2 – « De Géricault à Picasso » – 8 septembre - 31 décembre 2022
1 – L’Antiquité moderne
François-André Vincent (1746-1816) : Étude de deux femmes nues, pour « Arria et Poetus se donnant la mort » (c. 1784). Plume et encre brune sur papier collé sur carton (à gauche)
François-André Vincent : Étude d’homme nu, de profil à gauche, pour « Arria et Poetus se donnant la mort » (c. 1784 - à droite)
Pierre Borel (1761-91) : Scène antique : un enfant présenté à une assemblée. Plume et encre brune sur papier
Louis Lafitte (1770-1828) : Les Trois Ages ou Une famille de héros antique (c. 1790). Pierre noire sur papier
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824) : Junon, irritée contre les Troyens, veut les empêcher d’aborder en Italie, elle va trouver Éole. Crayon sur papier
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le Combat des Troyens contre les Rutules.
Plume et encre noire sur papier
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Désespoir de la mère d’Euryale. Crayon noir sur papier
Théodore Géricault (1791-1824) : Le Cortège de Silène (c. 1817). Crayon, lavis d’encre brune
Jacques-Louis David (1748-1825) : Buste de jeune fille nue (c. 1819). Crayon noir sur papier
2 – Entre deux Révolutions
Jean-Marie Delaperche (1771-1843) : Le Charlatan (c. 1795). Technique mixte
Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863) : Bonaparte distribuant des sabres d’honneur aux soldats blessés sur le champ de bataille (c. 1803). Plume, lavis d’encre brune, rehauts de gouache blanche
Jean-Pierre Noblin de la Gourdaine (1745-1830) : Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau (1807). Plume et encre brune, lavis gris et brun
Jean-Marie Delaperche : Le 20 mars 1815 (Pâques 1815). Crayon, plume, encres grises et noires. Napoléon est devenu le cauchemar de Jean-Marie Delaperche après la mort de deux de ses fils adolescents à Vilnius, dans la débâcle de la Grande Armée, en 1812. Cette allégorie du retour d’exil triomphant de l’Empereur à Paris, le 20 mars 1815, est caractéristique de sa rhétorique antinapoléonienne
Jean-Marie Delaperche : Le Naufrage (c. 1815). Plume et encre noire, lavis d’encre noire
Jean-Marie Delaperche : Les Adieux de Louis XVI à sa famille (c. 1814-17). Crayon, plume, encre et lavis d’encre
Jean-Marie Delaperche : Les Cent Jours. La Chute de Napoléon (Pâques 1815). Crayon, plume, encre et lavis d’encre. Artiste visionnaire, Delaperche prophétise la chute réelle de Napoléon dans cette composition allégorique
Jacques-Louis David (1748-1815) : Étude de Barnave nu, pour « Le Serment du Jeu de Paume » (1791). Crayon sur papier
3 – Cogniet et compagnie
Nicolas Auguste Hesse (1795-1869) : Portrait de Léon Cogniet (1822). Crayon noir sur papier
Achille-Etna Michallon (1796-1822) : Vue de Rome, prise de la villa Médicis vers la Trinité-des-Monts (1819). Plume et encre brune, lavis d’encre brune
Léon Cogniet (1794-1880) : Académie d’homme (c. 1812-16). Pierre noire, rehauts de craie blanche
Théodore Géricault (1791-1824) : Palefrenier guidant un cheval (1817). Crayon noir
Théodore Géricault : La Course de chevaux barbes : la Mossa (1817). Crayon noir
Guillaume Bodinier (1795-1872) : Brigand italien (1823). Aquarelle sur papier
Léon Cogniet (1794-1880) : Jeune Femme suppliant deux brigands, et étude de tête. Crayon sur papier
Léon Cogniet : Étude d’homme noir agenouillé, de dos, pour « L’Expédition d’Égypte sous les ordres de Bonaparte » (c. 1830-33). Crayon noir et rehauts de craie blanche
Léon Cogniet : Maria Robusti sur son lit de mort, étude pour « Le Tintoret peignant sa fille morte » (c. 1843). Pastel noir et blanc, fusain
Léon Cogniet : Le Tintoret peignant sa fille morte (c. 1843 - Bordeaux)
Léon Cogniet : Jeune homme en costume de l’époque de Louis XIII, tête d’expression (1846). Crayon, craie blanche, pastel
Léon Cogniet : Portrait de Théodore Géricault (1824). Crayon sur une esquisse au fusain
Léon Cogniet : Adam et Eve après la chute. Fusain, craie blanche sur papier
4 - Romantismes
Jules-Robert Auguste (1789-1850) : Cavalier en armure sur son cheval caparaçonné. Pastel
Alfred Johannot (1800-37) : L’Entrée de Melle de Montpensier à Orléans, pendant la Fronde, en 1652 (1833). Crayon, aquarelle, gouache sur papier
Anonyme (19e) : Léda et le Cygne, d’après Cornelis Bos ou Nicolas Béatrizet, d’après Michel-Ange. Plume et encre, rehauts de gouache blanche
Nicolas Toussaint Charlet (1792-1845) : Scène domestique (1845). Crayon et gouache sur papier bleu
Alexandre Antigna (1817-78) : Étude pour « L’Incendie » (c. 1850). Fusain, rehauts de pastel
5 – L’exotisme
Jules-Robert Auguste (1789-1850) : Turc assis par terre (c. 1828-30). Pastel (à gauche)
Jules-Robert Auguste : Portrait
d’un homme noir (c. 1828-30). Pastel (en haut, à droite)
Gabriel Charles Gleyre (1806-74) : Albanais (1835). Crayon graphite sur papier
Prosper Georges Antoine Marilhat (1811-47) : Fontaine de Seby-el-Bedawieh au Caire (c. 1831(33). Crayon graphite
François-Edouard Bertin (1797-1871) : Tombeau des Califes au Caire (1845). Gouache, lavis d’encre, crayon, craie blanche
6 – Paysages
Louis-François Cassas (1756-1827) : Paysage avec autoportrait (c. 1792). Plume et aquarelle
Théodore Gudin (1802-80) : Bateau à vapeur dans la tempête (c. 1840). Pastel
Léon Cogniet (1794-1880) : Une Chute d'eau (c. 1860). Pastel (Photo MBAO)
Antonin Moine (1796-1849) : Paysage oriental, effet de clair de lune (c. 1835). Pastel
Charles Pensée (1799-1871) : Vue de la place du grand marché (1830). Aquarelle, rehauts de gouache blanche
Charles Pensée : Vue de l’ancien Hôtel-Dieu (1842). Aquarelle, rehauts de gouache blanche
7 – Portraits et autoportraits
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824) : Autoportrait (1824)
Henri Auguste (1759-1816) : Portrait de Jules Robert Auguste (An IX). Pierre noire, rehauts de craie blanche
Jean-Auguste Dominique Ingres (1780-1867) : Portrait de Jean Charles Auguste Simon, dit Simon fils (An XI). Pierre noire, rehauts de craie blanche
Jean-Auguste Dominique Ingres : Portrait de Jean Charles Auguste Simon, dit Simon fils (1806). Crayon graphite Eugène Amaury-Duval (1808-1885) : Autoportrait (1875). Fusain et rehauts de craie blanche
8 – Jeanne d’Arc : images d’un culte
Achille Devéria (1800-57) : La princesse Marie d’Orléans devant la statue de Jeanne d’Arc (1843-44). Lavis d’encre brune, rehauts de gouache blanche
Louis Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : L’Entrevue de Chinon (1896). Crayon, plume et encre noire (en haut)
Louis Maurice Boutet de Monvel : Le Procès
de Jeanne d’Arc (1896). Crayon, plume et encre noire (en bas)
Luc-Olivier Merson (1846-1920) : Entrée de Jeanne d’Arc à Orléans (1895). Plume et encre noire, lavis gris, rehauts de gouache blanche
Maurice Denis (1870-1943) : Jeanne d’Arc au sacre de Charles VII, première esquisse peinte (1909). Huile sur papier
Roger de La Fresnaye (1885-1925) : Étude pour Jeanne d’Arc (1912). Gouache et crayon sur carton
Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Deux Anges agenouillés aux pieds de Jeanne d’Arc, étude pour le portrait d’Ingrid Bergman en Jeanne d’Arc (1948). crayon sur papier
Jacques Prévert (1900-77) : La Bienheureuse Jeanne d’Arc (1972). Collage sur papier
9-Tradition et modernité
Camille Pissarro (1830-1903) : Étude de paysannes (c. 1881). Encre brune, crayons
Louis Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Portrait de Jacques André, enfant (c. 1892). Aquarelle, crayon, rehauts de gouache blanche
Maurice Denis (1870-1943) : Deux femmes drapées debout et détail d’une tête de femme drapée (1920). Fusain et pastel
Georges Rouault (1871-1958) : Le Député (c. 1910-15). Gouache sur papier
Raoul-Henri Dreyfus (1878-1965) : Improvisation (1913). Pastel
Henri Martin (1860-1943) : Jeune Fille au chapeau, étude pour « Le Travail de la terre » (décor du Conseil d’État) (1916-20). Fusain sur papier
Antoine Bourdelle (1861-1929) : La Victoire blessée ou La Paix s’éveille (c. 1925). Encre brune, aquarelle, gouache
10 – Henri Gaudier-Brzeska (1891-1915) - sculpteur
Portrait de Sophie Brzeska (1912). Pinceau et encre noire sur papier
Deux études de femme nue allongée (1912). Plume et encre bleue
Étude d’homme assis (1912). Plume et encre noire
Autobus (1914). Pastel sur papier. En 1914, Gaudier-Brzeska exécute au pastel quatre compositions vorticistes. Leur invention consiste à déconstruire un objet réel dans un schéma géométrique structuré par la couleur. Celui du musée d’Orléans est la recherche la plus poussée dans le sens de l’abstraction
Étude pour « Caritas » (1914). Pinceau et encre noire
Henri Gaudier-Brzeska : Caritas, dit aussi Maternité (1914 – musée d’Orléans). Pierre de Portland
11 – Max Jacob et ses amis
Pablo Picasso (1881-1973) : Portrait de Max Jacob lauré (1928). Crayon noir et fusain
José Victoriano Gonzales-Perez, dit Juan Gris (1887-1927) : Portrait de Max Jacob (1916). Crayon graphite
Jean Metzinger (1883-1956) : Le Fumeur (Portrait de Max Jacob) (1913). Crayon graphite
Max Jacob (1876-1944) : Apollinaire et sa Muse (c. 1913). Plume et encres noire et brune, lavis brun, crayons de couleur
Max Jacob : Crucifixion (c. 1934). Plume et encre brune, pastel et gouache
Max Jacob : Déjeuner breton (1930). Gouache et aquarelle sur papier
Max Jacob : Vision de guerre (c. 1942-43). Plume et encre brune, aquarelle et gouache. « Vision de guerre » figure parmi les œuvres les plus emblématiques du poète en raison de son aspect prémonitoire. Elle préfigure sa propre arrestation, et sa mort le 5 mars 1944
Pablo Picasso : Nature morte à la tête de Minotaure. Étude préparatoire pour le tableau « Buste de Minotaure devant une fenêtre », du 19 avril 1937 (1937). Plume et encre noire sur carton (boîte d’allumettes découpée et dépliée à plat)
Pablo Picasso : Femme qui hurle (6 oct. 1937). Crayon sur carton (provient d’une boîte de cigarettes Gitanes) (Photo MBAO)
Le cabinet de travail de l’amateur de dessin
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