(département : Lot - 46)
En 1929, le musée de Cahors regroupe tous les fonds dont il a la charge dans l'ancien palais épiscopal concordataire.
Le musée de Cahors Henri-Martin est installé depuis 1929 dans l’ancien palais épiscopal concordataire.
Créé en 1833, le musée de Cahors a bénéficié au cours des premières années de la IIIe République, de nombreuses donations et de plusieurs dépôts de l'Etat qui constituent une part importante de ses collections.
Son fonds, constitué d’environ 10 000 objets et documents, intéresse l’archéologie (préhistorique, égyptienne, gallo-romaine et médiévale), l’ethnographie extra-européenne (Océanie), l’histoire (personnalité de Léon Gambetta), l’histoire de l’Art (peinture et sculpture principalement de l’école Française du XVIe au XIXe siècle), et l’art contemporain (photographie et vidéo).
En 2002, il prend le nom de « musée de Cahors Henri-Martin » en hommage à l'artiste Henri Martin, et devient musée de France.
Le fonds Henri Martin est la plus grande collection d’œuvres de ce peintre détenue par un musée français.
Le musée est fermé à compter du 30 décembre 2015 pour rénovation et agrandissement dont les travaux ont commencé en mars 2018. La direction de cette opération a été confiée aux architectes Franck Martinez et Laurent Beaudoin à la suite d'un concours d'architecture. Les travaux qui devaient durer deux ans pour une réouverture au second semestre 2020 sont prolongés à cause de la pandémie de Covid-19. Le musée de Cahors Henri-Martin a rouvert ses portes au public le 6 mai 2022.
Seconde visite du musée, le dimanche 4 septembre 2022
Mathilde Thomas-Soyer (1858-1940) : Cuirassier (1883). Bronze
Horloge représentant Corneille (milieu 19e).
Bronze (à gauche)
Anonyme (17e) : Portrait de la femme de Giron Dadines d’Hauteserre, morte à 22 ans
Henri Martin (1860-1943) : Poétesses au bord d’un lac (c. 1930-35). Étude
Henri Martin : Les Champs-Élysées (1939). Étude
René Letourneur (1898-1990) : Buste de Léon Gambetta (1932). Marbre
Galerie - peintures anciennes
Anonyme, Atelier de Véronèse (16e) : Scène champêtre ou Rébecca à la Fontaine.
Alexandre Denis Abel de Pujol (1787-1861) : Sisyphe roule éternellement son rocher (c. 1819). Présence inhabituelle de la Gorgone. Œuvre commandée par Louis XVIII
Charles Mellin (1597-1649) : Femme nue allongée (1627)
Henri Joseph de Forestier (1787-1872) : La Mort de Jacob (Grand Prix de Rome en 1813)
Henri-Joseph de Forestier : Jésus guérissant un possédé du Démon (1818)
Émile Jean-Baptiste Bin (1825-97) : L’Illyssos (1867)
Anonyme (début 19e) : La Mort de saint Joseph
Allemagne du sud : Annonciation (c. 1500). Bois sculpté peint et doré
Nicolaas Daems (entre 1611 et 1632) : Nativité (c. 1600). Albâtre et dorures. Cadre sculpté
Anonyme (fin 14e) : Vierge à l’enfant. Bois polychrome
Théodore Gudin (1802-80) : Marine par temps d’orage (1837)
Charles Suisse (1813-71) : Étude de Rochers (fin 19e). Huile sur papier marouflé sur toile
Gustave Courbet (1819-77) : La Vallée (c. 1850) – Les Coquelicots (c. 1850) (en haut)
Anonyme : Le Ruisseau dans le sous-bois (1846) – Gustave Courbet : la Forêt de Fontainebleau (c. 1850 - à droite)
Adolphe Brune (1802-75) : Joseph le Nègre (c. 1840)
Guillaume Guillon-Lethière (1760-1832) : La Métamorphose de Daphné (c. 1784)
Johan-Andreas-Joseph Franck (1756-1804) : Daphnis et Chloé (fin 18e – début 19e)
Pierre Mignard (1612-65) : Vénus et Vulcain (17e)
Anonyme, copie d’après Rubens : Les Horreurs de la Guerre (fin 18e). L’œuvre originale, datée de 1637, est conservée au Palais Pitti à Florence
Espace consacré à Léon Gambetta (né le 2 avril 1838 à Cahors – mort le 31 décembre 1882)
Frédéric-Auguste Bartholdi (1634-1904) : « A Gambetta, les Alsaciens reconnaissants » (1872). Bronze argenté et marbre.
Bocquet : Portrait de Léon Gambetta (1865 - à gauche)
A. Vincent : Portrait de Joseph Gambetta (1879)
Henri Scott (1846-84) : Les Funérailles de Gambetta (1883). H. 1,51 x L. 2,76 m
Objets personnels ayant appartenu à Gambetta et objets souvenirs
Grande salle - Henri Martin grand décorateur
Henri Martin (1860-1943) : Monument aux Morts de Cahors (1932). 3 toiles de 3,85 x 2,80 m. Ce triptyque n’a jamais occupé les trois arcades de l’Hôtel de Ville de Cahors auxquelles il était destiné.
Henri Martin : Études pour le « Monument aux Morts de Cahors »
Henri Martin : La Fenaison (1910)
Galerie consacrée à Henri Martin (né à Toulouse en 1860 – mort à Labastide-du- vert en 1943)
Henri Martin : Orphée (1880)
Henri Martin : Buste de Femme (1879)
Henri Martin : Caïn (1883-84). Étude
Henri Martin : La Mort de Mithridate (1879). Avec ce tableau, il remporte le 1er prix de fin d’année de l’École des Beaux-Arts de Toulouse en 1879.
Henri Martin : Rêverie automnale (1900)
Henri Martin : Les trois Muses (c. 1890-1900)
Henri Martin : Méditation (c. 1890-1900)
Henri Bellery-Desfontaines (1867-1909) : Portrait d’Henri Martin (1899)
Henri Martin : Profil au voile (1902)
Henri Martin : Muse pensive au Jardin (1894)
Henri Martin : La Justice (1897)
Henri Martin : Berger et ses trois Muses (1906)
Henri Martin : Berger rentrant ses moutons (1894)
Henri Martin : Charité (1895)
Henri Martin : Berger et ses moutons dans les Causses (c. 1896-1900)
Henri Martin : La vieille Maison aux derniers rayons (c. 1900)
Henri Martin : Chevrière devant une vieille maison à Labastide (c. 1900)
Les lieux de la création – Domaine de Marquayrol acquis en 1900 – Maison à Saint-Cirq-Lapopie acquise en 1912 – Maison à Collioure, en 1923
Henri Martin : La Terrasse à Marquayrol, temps pluvieux
Henri Martin : Marquayrol, le portillon blanc
Henri Martin : Dans la lumière (1913). Étude d’un détail d’une toile représentant le peintre et sa femme, Marie-Charlotte
Henri Martin : Portrait de Mme Henri Martin (c. 1910) et Autoportrait (c. 1938). Sur panneaux de bois
Henri Martin : Autoportrait (1912)
Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert
Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert
Henri Martin : Le Vert aux Peupliers et au Saule. Le Vert est une petite rivière qui traverse le village de Labastide-du-Vert
Henri Martin : Labastide-du-Vert, le matin (c. 1925)
Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert (après 1900)
Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert, la chèvre blanche (c. 1920)
Henri Martin : Les Toits (c. 1912). A Saint-Cirq-Lapopie
Henri Martin : Saint-Cirq-Lapopie (1920)
Henri Martin : Bouquet de fleurs des champs (c. 1938)
Henri Martin : Barques à Collioure
William Didier-Pouget (1864-1949) : La Vallée du Lot, Saint-Cirq-Lapopie (c. 1890)
Sarkis Diranian (1854-1918) : Les Laveuses au bord du Lot (c. 1888)
Espace consacré à Edmée Larnaudie (1911-2002) – Élève de Maurice Denis. Second Grand Prix de Rome en 1937
Edmée Larnaudie : Prédication dans le désert (1943)
Edmée Larnaudie : Le Repos aux champs (1937)
Edmée Larnaudie : Le Modèle dans l’atelier de Fernand Sabatté (entre 1932 et 1940)
Edmée Larnaudie : Portrait de ma sœur dans l’atelier de Fernand Sabatté (entre 1932 et 1940)
Edmée Larnaudie : Le Moine sculpteur
Edmée Larnaudie : La Communiante (Salon de 1939)
Et d’autres œuvres
Jacques-Edmond Leman (1829-89) : Jehan Chandos à Cahors – Prise de la ville de Cahors par les Anglais (fin 19e)
Œuvres vues précédemment :
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Deux femmes au bain 1763)
Henry-Eugène Delacroix (1845-1930) : Les Anges rebelles (1876)
Eugène Alexis Girardet (1853-1907) : Dans les Hauts plateaux, après l’orage
Louis Valtat (1869-1952) : Rochers de l’Estérel (c. 1905)
Roger Bissière (1886-1964) : Femme assise (1921)
François, dit Hippolyte Moreau (1832-1927) : Un Buveur ou Le Printemps (Salon 1877). Plâtre
Salle archéologique – Divona, la Cahors antique
Stèle et mosaïque
Sarcophage avec scène de chasse (IIIe-IVe s.). Marbre
Expo temporaire : "Margrethe II de Danemark – Artiste et Reine"
Œuvres abstraites
Collages – La Reine des neiges...
Une visite indispensable
Le célèbre pont de Valentré
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire