samedi 24 septembre 2022

AMBOISE - Hôtel Morin


Musée Hôtel Morin – Hôtel de Ville

Le bâtiment est construit entre 1500 et 1505 sur ordre de Pierre Morin et de sa femme, née Françoise Prévost.

Fils d’un riche marchand drapier, trésorier de France sous Louis XII puis maire de Tours, Pierre Morin est financièrement aisé : sa maison est construite en pierre de taille, contrastant avec les briques et le bois utilisés alors pour la construction des maisons avoisinantes.

Plusieurs propriétaires se succèdent par la suite à travers les siècles.

Le duc de Choiseul achète l'Hôtel Morin afin d'y faire le siège de sa justice seigneuriale, la chambre des comptes et la prison. L'édifice est alors connu sous le nom de « Palais ducal ».

À la mort du duc de Choiseul en 1785, le duc de Penthièvre achète le domaine, dont sa fille héritera en 1793. Confisqué à la Révolution, l'Hôtel Morin est donné à l'hospice général de Tours.

La ville d'Amboise en devient locataire jusqu'en 1826, date à laquelle elle l'achète à l'hospice général de Tours pour 8 500 francs. Y sont alors installés la prison, la justice de paix et le grenier à sel.

En 1855, la mairie s’installe à l’Hôtel Morin, sous l’impulsion du maire de l’époque, M. Trouvé. En 1880, la demeure est classée Monument Historique.

En 1890, l’état de l’édifice nécessite une importante restauration. Les travaux réalisés sont d’une grande ampleur puisqu’ils touchent à la fois les pierres et la décoration intérieure.

Des années 1890 jusqu'en 1970, la mairie et le musée cohabiteront dans ce même bâtiment.

En 1970, les services administratifs sont transférés dans les nouveaux bâtiments construits à proximité. Un passage permettant l'accès direct de l'un à l'autre des bâtiments permet encore l'utilisation de certaines salles à des fins municipales.

Seconde visite le samedi 17 septembre 2022

 

Jean-Louis Nicolas Jaley (1802-66) : Louis XI (1838)

Rez-de-chaussée

Salle Léonard de Vinci

Pierre-Athanase Chauvin (1774-1832) : Entrée de Charles VIII dans Acquapendente, le 7 décembre 1494 (1819)

Vierge du Beffroi (14e). Pierre polychrome

Michele Vidani : Buste de Léonard de Vinci (1952). Bronze

Buste de Léonard de Vinci. Les derniers instants de Léonard de Vinci

Francesco La Monaca (1882-1937) : Gisant de Léonard de Vinci (1935). Bronze.

 

Couloir

Pierre-Justin Ouvrié (1806-79) : Vue d’Amboise (1847)

Auguste-Jacques Régnier (1787-1860) : Vue nocturne d’Amboise (1845)

d'après Martin Lambert, Helena Darmesteter (1848-1940) : Portrait de Henri et son cousin Charles Beaubrun (1891)

Anonyme (18e) : Annonciation. Copie d’après Louis II de Boullogne

 

Autre salle

J.-Marc Nattier : Portrait de Louis XV (1740), d’après Louis-Michel Van Loo.

At. de Louis-Michel Van Loo (18e) : Portrait d’Étienne François, duc de Choiseul, marquis de Stainville.

Henri Varenne (1960-1933) : Jeune femme agenouillée (1898)

 

Salle des mariages

J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Corbeille de fleurs

J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Vase d’or avec des fleurs

Bartolomeo Manfredi (1582-1622) : La Diseuse de Bonne Aventure. D’après Caravage

At. de Louis-Michel Van Loo : Portrait du duc de Choiseul

At. de Louis-Michel Van Loo (18e) : Portrait d’Étienne François, duc de Choiseul, marquis de Stainville, sur fond de bataille.

At. de Hyacinthe Rigaud : Portrait du duc de Bourgogne, père de Louis XV. (original à Versailles). Non exposé

Sept Tapisseries d’Aubusson (18e) qui proviendraient du château de Chanteloup

Cheminée aux armes de Pierre Morin, trésorier du roi Louis XII, et maire de Tours.

 

Premier étage

Couloir. Portraits des maires d’Amboise.(non exposés)

Jean-Antoine-Marie Idrac (1840-1884) : L’Amour piqué (1876). Bronze.

Jules-Adolphe Goupil (1839-83) : Le dernier Jour de captivité de Mme Roland. (1880)

D’après Isidore Pils,.Paul-Charles Chocarne-Moreau (1855-1931) : Rouget de Lisle chantant « La Marseillaise » pour la première fois chez le Maire de Strasbourg (25 avril 1792).

Anonyme : Apollon et les Muses ou Allégorie aux Arts (c. 1666-72)

 

Autres salles

D’après J-L David, Jean Léon Petua : Léonidas aux Thermopyles (1874)

Calèche

Charles Alexandre Ernest Mouton, dit Charles Dugasseau (1812-85) : Portrait de

frère Jean (1874)

Louis Gabriel Eugène Isabey (1803-86) : Bateau démâté

Laroche (19e) : Une Promenade ou Jeune napolitaine et sa fille

Henri Guinier (1867-1927) : Petite Fille aux Champs (1893)

Édouard Debat-Ponsan (1847-1913) : La Vérité sortant du puits (1898). Ce tableau qui fait allusion à l’affaire Dreyfus, déchaîna les passions. Non exposé.

 

En ville - Mobile d'Alexander Calder (1898-1976), devant l'Hôtel Morin

Fontaine de Max Ernst (1891-1976) "Aux cracheurs, aux drôles, au génie" (1968)

 

 

La Tour d'or blanc de Jean-Michel Othoniel (sur le rond-point du quartier du Bout-des-Ponts). 14 m de hauteur (2021)

 

 

 

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