Le bâtiment est construit entre 1500 et 1505 sur ordre de Pierre Morin et de sa femme, née Françoise Prévost.
Fils d’un riche marchand drapier, trésorier de France sous Louis XII puis maire de Tours, Pierre Morin est financièrement aisé : sa maison est construite en pierre de taille, contrastant avec les briques et le bois utilisés alors pour la construction des maisons avoisinantes.
Plusieurs propriétaires se succèdent par la suite à travers les siècles.
Le duc de Choiseul achète l'Hôtel Morin afin d'y faire le siège de sa justice seigneuriale, la chambre des comptes et la prison. L'édifice est alors connu sous le nom de « Palais ducal ».
À la mort du duc de Choiseul en 1785, le duc de Penthièvre achète le domaine, dont sa fille héritera en 1793. Confisqué à la Révolution, l'Hôtel Morin est donné à l'hospice général de Tours.
La ville d'Amboise en devient locataire jusqu'en 1826, date à laquelle elle l'achète à l'hospice général de Tours pour 8 500 francs. Y sont alors installés la prison, la justice de paix et le grenier à sel.
En 1855, la mairie s’installe à l’Hôtel Morin, sous l’impulsion du maire de l’époque, M. Trouvé. En 1880, la demeure est classée Monument Historique.
En 1890, l’état de l’édifice nécessite une importante restauration. Les travaux réalisés sont d’une grande ampleur puisqu’ils touchent à la fois les pierres et la décoration intérieure.
Des années 1890 jusqu'en 1970, la mairie et le musée cohabiteront dans ce même bâtiment.
En 1970, les services administratifs sont transférés dans les nouveaux bâtiments construits à proximité. Un passage permettant l'accès direct de l'un à l'autre des bâtiments permet encore l'utilisation de certaines salles à des fins municipales.
Seconde visite le samedi 17 septembre 2022
Jean-Louis Nicolas Jaley (1802-66) : Louis XI (1838)
Rez-de-chaussée
Salle Léonard de Vinci
Pierre-Athanase Chauvin (1774-1832) : Entrée de Charles VIII dans Acquapendente, le 7 décembre 1494 (1819)
Vierge du Beffroi (14e). Pierre polychrome
Michele Vidani : Buste de Léonard de Vinci (1952). Bronze
Buste de Léonard de Vinci. Les derniers instants de Léonard de Vinci
Francesco La Monaca (1882-1937) : Gisant de Léonard de Vinci (1935). Bronze.
Couloir
Pierre-Justin Ouvrié (1806-79) : Vue d’Amboise (1847)
Auguste-Jacques Régnier (1787-1860) : Vue nocturne d’Amboise (1845)
d'après Martin Lambert, Helena Darmesteter (1848-1940) : Portrait de Henri et son cousin Charles Beaubrun (1891)
Anonyme (18e) : Annonciation. Copie d’après Louis II de Boullogne
Autre salle
J.-Marc Nattier : Portrait de Louis XV (1740), d’après Louis-Michel Van Loo.
At. de Louis-Michel Van Loo (18e) : Portrait d’Étienne François, duc de Choiseul, marquis de Stainville.
Henri Varenne (1960-1933) : Jeune femme agenouillée (1898)
Salle des mariages
J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Corbeille de fleurs
J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Vase d’or avec des fleurs
Bartolomeo Manfredi (1582-1622) : La Diseuse de Bonne Aventure. D’après Caravage
At. de Louis-Michel Van Loo : Portrait du duc de Choiseul
At. de Louis-Michel Van Loo (18e) : Portrait d’Étienne François, duc de Choiseul, marquis de Stainville, sur fond de bataille.
At. de Hyacinthe Rigaud : Portrait du duc de Bourgogne, père de Louis XV. (original à Versailles). Non exposé
Sept Tapisseries d’Aubusson (18e) qui proviendraient du château de Chanteloup
Cheminée aux armes de Pierre Morin, trésorier du roi Louis XII, et maire de Tours.
Premier étage
Couloir. Portraits des maires d’Amboise.(non exposés)
Jean-Antoine-Marie Idrac (1840-1884) : L’Amour piqué (1876). Bronze.
Jules-Adolphe Goupil (1839-83) : Le dernier Jour de captivité de Mme Roland. (1880)
D’après Isidore Pils,.Paul-Charles Chocarne-Moreau (1855-1931) : Rouget de Lisle chantant « La Marseillaise » pour la première fois chez le Maire de Strasbourg (25 avril 1792).
Anonyme : Apollon et les Muses ou Allégorie aux Arts (c. 1666-72)
Autres salles
D’après J-L David, Jean Léon Petua : Léonidas aux Thermopyles (1874)
Calèche
Charles Alexandre Ernest Mouton, dit Charles Dugasseau (1812-85) : Portrait de
frère Jean (1874)
Louis Gabriel Eugène Isabey (1803-86) : Bateau démâté
Laroche (19e) : Une Promenade ou Jeune napolitaine et sa fille
Henri Guinier (1867-1927) : Petite Fille aux Champs (1893)
Édouard Debat-Ponsan (1847-1913) : La Vérité sortant du puits (1898). Ce tableau qui fait allusion à l’affaire Dreyfus, déchaîna les passions. Non exposé.
En ville - Mobile d'Alexander Calder (1898-1976), devant l'Hôtel Morin
Fontaine de Max Ernst (1891-1976) "Aux cracheurs, aux drôles, au génie" (1968)
La Tour d'or blanc de Jean-Michel Othoniel (sur le rond-point du quartier du Bout-des-Ponts). 14 m de hauteur (2021)
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