La basilique de Saint-Benoît-sur-Loire, qui était à l'origine l'église abbatiale de l'abbaye de Fleury, est classée Monument historique depuis 1840. Elle fut construite à partir de 1067 ; le monastère reconstruit à ses côtés à partir de 1944 abrite aujourd'hui une communauté monastique.
L'église abbatiale renferme le gisant de Philippe 1er (1052-1108), roi de France (1060-1108). Dans la crypte sont conservées les reliques de saint Benoît de Nurcie mort au monastère du Mont Cassin en 547. Les reliques ont été rapportées au bord de la Loire à la fin du VIIe siècle, sur l'ordre de Mommole, deuxième abbé de Fleury.
Dernière visite le 8 mai 2022
La tour-porche (1020-1032) et les arcades de la façade ouest
Chapiteau corinthien portant le nom du maître d’œuvre de la tour : UNBERNATUS ME FECIT
Chapiteau aux lions et lionceaux
Chapiteau à la Visitation
Chapiteau aux Martyrs - et David et Goliath (à droite)
Chapiteau au Christ ressuscité, avec St Pierre (à droite) - A gauche, st Thomas touche la plaie du Christ
A droite, la Jérusalem céleste avec le Christ entouré des élus - et les 2 damnés
Chapiteau avec la Fuite en Égypte – La Vierge assis de face sur l’âne, symbolise aussi l’Église (en haut à droite, la main de Dieu orientée vers l’est, le Levant est symbole de Renaissance)
Chapiteau : La Gourmandise et l’Avarice
Chapiteau : les Cavaliers de l’Apocalypse
Chapiteau consacré à St Martin. Il est représenté dans une mandorle soutenue par deux anges - à gauche, St Martin coupe son manteau en deux parties
Satan et St Michel se disputent l'âme d'un défunt. L'âme du petit personnage tente de résister au démon (bras replié), et se laisse entraîner par l’archange
Chapiteau aux chevaux
Chapiteau aux lions
Portail gothique nord
Le linteau surmonté du Christ bénissant entouré des 4 évangélistes
Dans la partie inférieure, une frise raconte le vol et le transfert des reliques de St Benoît
Statues colonnes du portail gothique (à gauche, Abraham et Isaac)
Nef de la basilique
Stalles (début 15e) et détail ("L'annonciation")
Le gisant du roi de France Philippe 1er (1052-1108) et le pavement de marbres
Dans le transept nord - Vierge en Albâtre du 14e siècle, vénérée par Max Jacob Crypte avec le reliquaire contenant les restes de St Benoît de Nurcie
Chapelle St Mommole avec le tabernacle réalisé par le sculpteur Bernard Foucher
Bernard Foucher (1944-2020) : St Benoît. Bronze surmontant une fontaine devant la basilique –
Le Belvédère, centre d'interprétation de l'abbaye de Fleury, ouvert en novembre 2019.
Cour intérieure avec l’implantation de l’abbatiale dans la ville
La vie monastique dans l'abbaye bénédictine de Fleury
Salle des maquettes - Le premier étage détaille les 3 principaux chantiers de construction de l’abbatiale actuelle : la tour-porche (avant 1020-1302), le chevet (vers 1070-1108), et la nef (vers 1160-1207).
La tour-porche
Le chevet
La voûte de la nef
Les miracles de St Benoît
Sur une terrasse intermédiaire, des panneaux rappellent quelques jalons historiques de la vie de l'abbaye
Frise historique : quelques dates repères
Le Belvédère aborde différents aspects du rayonnement intellectuel de l’abbaye à son apogée, du IXe au XIIe siècle : l’enseignement monastique, la copie des manuscrits au scriptorium de l’abbaye, la constitution de sa bibliothèque, la musique.
Accessible par un escalier et par un ascenseur, la terrasse du troisième étage offre un point de vue unique sur l’abbatiale, et notamment sur son chevet.
En ville
L’Hôtel de ville de Saint-Benoît-sur-Loire est installé dans un ancien hospice. Le peintre, sculpteur et vitrailliste Bernard Foucher a réalisé les 3 vitraux qui ornent les fenêtres de l’ancienne chapelle de l’hospice. Un grand vitrail sert de demi cloison.
Max Jacob à Saint-Benoît sur-Loire
Ancien presbytère. En 1921, L’abbé Fleureau accueille Max Jacob dans une pièce du rez-de-chaussée, lors de sa première retraite (1921-28) à Saint-Benoît.
Ancienne maison de Mme Persillard – C’est ici que Max Jacob a été arrêté par la Gestapo, le 24 février 1944 (seconde retraite à Saint-Benoît de 1936 à 1944)
Max Jacob en 1937
Max Jacob dans l'atelier de Roger Toulouse en 1938
Roger Toulouse (1918-94) : Portrait de Max Jacob ou Le Poète à l’orchidée (1942 – musée de Quimper). Roger Toulouse a connu et rencontré Max Jacob de 1936 à 1944
De gauche à droite, Roger Toulouse, Max Jacob, le sculpteur Marcel Gili, M. Prévost (beau-père de Gili) et Marguerite Toulouse, devant la tour-porche de la basilique de Saint-Benoît, en 1943
Son tombeau, au cimetière de Saint-Benoît, est orné d'un médaillon de bronze réalisé en 1949 : René Iché (1897-1954) : Profil de Max Jacob
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