Musée de Gajac
(département : Lot-et-Garonne – 47)
Visite le dimanche 4 septembre 2022
Situé sur les bords du Lot, le musée de Gajac était originellement un moulin à eau.
Le « Moulin de Gajac » est ainsi mentionné dans l'acte de fondation de la bastide remontant à 1264. Le moulin à proprement parler fut fondé en 1185 par la puissante abbaye bénédictine d'Eysses. Lors des guerres de religion, le bâtiment fut saccagé et subit alors des travaux de restauration et d'extension. Pour des raisons financières, l'abbaye le vendit à de riches marchands villeneuvois, les Bercegol, au XVIIIe siècle. En 1860, un négociant de Bordeaux, Jean-Osmin Jaubert, en fit l'acquisition et le transforma en véritable minoterie industrielle. En 1896, la société Renoux modifia une nouvelle fois la fonction de ce moulin médiéval : elle y installa des turbines afin de produire de l'électricité.
À la fin des années 1960, l'édifice cessa toute activité. La ville s'intéressa dès 1969 à ce site qui fut alors classé. Ainsi, Georges-Henri Rivière, passionné d'écomusées et de musées de société, venu en inspection, suggéra d'aménager le lieu. La ville fit l'acquisition du moulin en 1981. L'intérieur et la couverture du moulin ont été complètement modifiés entre 1986 et 1989 sous l'impulsion du conservateur départemental Louis Moyret.
Le musée est inauguré en 1999 avec une exposition intitulée Rêve de pierre, dans scénographie des gravures de Piranèse par Benoît Peeters et François Schuiten.
Le musée comprend une aile contemporaine divisé en deux espaces distincts : l'un consacré à une partie des collections permanentes présente des tableaux et sculptures des XVIIe au XXe siècles, l'autre étant réservé aux expositions temporaires.
Dans le hall d’entrée
Maurice Réalier-Dumas : Le Goûter sur l’herbe (musée de Gajac)
Manolo Ruiz Pipo (1929-98) : Contraste (musée de Gajac)
René Iché (1897-1954) : La Contrefleur. Bronze
Salles d'arts anciens et modernes
André Crochepierre (Villeneuve-sur-Lot, 1860-1937) : Monsieur Vivier (1904)
André Crochepierre : Monsieur Albre – Madame Albre
André Crochepierre : Portrait de Madame Dartigue
Eva Gonzalès (1849-83) : Enfant de Troupe (Salon de 1870)
Hippolyte Flandrin (1809-64) : La comtesse Maison (1852)
Maurice Réalier-Dumas (1860-1928) : Intérieur
Maurice Réalier-Dumas : Intérieur d’une demeure
Maurice Réalier-Dumas : Nature morte au vieux cuivre
Maurice Réalier-Dumas : La Fête du Grand’Père
Maurice Réalier-Dumas : Chevalet de mine en Lorraine (1889)
Maurice Réalier-Dumas : Atelier d’artisan
Henri Cadiou (1906-89) : Nature morte aux Asperges. 11 x 22 cm
André Crochepierre : Le Vieillard (1913)
André Brasilier (1929-) : Trondheim
Marcel Gimond (1894-1937) : Figure debout. Bronze
André Crochepierre : Dévideuse (Salon de 1901)
André Crochepierre : La Couture (Salon de 1909)
André Crochepierre : Rêverie (1909)
André Crochepierre : Autoportrait au foulard rouge (1931)
André Crochepierre : Le Chaudron aux oranges
André Crochepierre : La Soupière blanche (1912)
Georges Rohner (1913-2000) : Deux Poulets blancs (1953)
May Zao (1930-72) : Sans titre. Bronze(au premier plan)
Subira Puig (1925-2015) : Oppression. Bois et acier
Louttre B. (1926-2012) : La Femme de Rude
Maria Manton (1910-2003) : Pavillon haut
Salle consacrée aux gravures de Giovanni Battista Piranesi (1720-78)
Le musée de Gajac possède 936 gravures de Piranèse sur les 1025 existantes. Ces planches éditées en 1836 à Paris par les Editions Firmin Didot ont été déposées en 1926 au musée de la ville par le Ministère de l’Instruction Publique. Ces œuvres sur papier furent oubliées durant e nombreuses années dans une réserve du musée primitif, et ce n’est qu’en 1970 qu’elles furent redécouvertes intactes par Chantal Lanvin, conservatrice de 1970 à 1994. Depuis, leur étude ne cesse de stimuler chercheurs et artistes.
Les gravures sont exposées par roulement pour des raisons de conservation.
Vue du Ponte Mollo à deux miles de Rome (à gauche)
François Schuiten (1956-) : Rêves de Pierre (1999 - au centre)
Vue du Ponte Lugano sur l’Anio (à droite)
Vue du Ponte Salario
Vue du Pont et du Château Saint-Ange
Vue du Ponte Fabriccio, aujourd’hui Quattro Capi
Vue du Ponte Ferrato, autrefois Ponte Cestius
Exposition temporaire – « La rivière au fil de l’Art… »
Maurice Réalier-Dumas (1860-1928) : Deux enfants sur une barque (musée de Gajac, Villeneuve-sur-Lot)
Maurice Réalier-Dumas : Jeunes filles au bord de la rivière (musée de Gajac)
Maurice Réalier-Dumas : Le Néophyte (musée de Gajac)
Émile Friant (1863-1932) : Les Souvenirs (Petit-Palais, Paris)
Roger Bissière (1886-1964) : Baigneuses (Agen)
Henri Lebasque (1865-1937) : Baigneuses à Pierrefonds (Agen)
Michel Kikoïne (1892-1968) : Personnages près de la rivière (Paris, Musée d’art et d’histoire du judaïsme)
Michel Kikoïne : Le petit Pont de Perrigny (Paris)
Charles Camoin (1879-1965) : Canotage près du Pont de Chatou (Chatou, Musée Fournaise)
Henri Martin (1860-1943) : Labastide-du-Vert (Cahors)
Didier Pouget (1864-1959) : Vallée du Lot, le matin (musée de Gajac)
Edmond Yarz (1845-1920) : Le Pont du Carrousel (Pau)
Maurice Réalier-Dumas : L’Inondation (musée de Gajac)
Albert Marquet (1875-1947) : Notre-Dame (soleil) (1904 - Pau)
Albert-Charles Lebourg (1849-1928) : Bords de la Veulette (Agen)
Albert-Charles Lebourg : Bords de la Veulette (Agen)
J.-Baptiste Antoine Guillemet (1841-1918) : Vue de Moret-sur-Loing (1901 - Agen)
André Derain (1880-1956) : La Chapelle Saint-Léonard à Croissy-sur-Seine (Chatou)
En ville. Monument aux morts. Georges Bareau (1866(1931) : « Pour le Drapeau »
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