Musée des Beaux-Arts d'Orléans
Salle des grands formats – 19e
Inauguration le vendredi 17 septembre 2021
Mur 1 - 9 toiles
Léon Riesener (1808-78) : La Victoire ramène la Paix (1866 - à gauche)
Théobald Chartran (1849-1907) : Jeanne d’Arc (1874)
Pierre Lagarde (1853-1910) : Jeanne d’Arc entendant des voix (1891)
Louis-Maurice Boutet de Monvel : L'Apothéose de la Canaille ou Le Triomphe de Robert Macaire.
Le 22 avril 1885, Le Figaro signale un nouvel incident au Salon. Le tableau, qui est une critique violente de la Commune, a été retiré pour des raisons morales et politiques. Un communard, couronné, et assis sur un trône démoli, tient un couteau sanglant et une bouteille à moitié vide. Robert Macaire (héros de mélodrame : Robert Macaire et son complice Bertrand sont des voleurs et des assassins) étend les mains au-dessus de sa tête comme pour le bénir. La France est couchée aux pieds du voyou. Acheté en 1980 par préemption. Mgr Lustiger, évêque d’Orléans, invité en 1981 à la présentation officielle du tableau, ne peut venir. Coloris tricolores. Le peintre à l’impression que la classe laborieuse, la populace aux mains tendues, est dangereuse.
Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Dans les Graves. Villerville (1884 - acquis en 2016)
Henri-Pierre Jamet (1858-1940) : Le Devoir (c. 1905)
Eugène Carteron (1848-1928) : Les deux Cortèges (1885 - à gauche)
Eugène Bonneau du Martray (1847-82) : Prêtresse d’Isis (1881)
Alfred de Richemont (1857-1911) : Sainte Cécile Martyre (1888)
Mur 2 - 8 toiles
Nicolas Sébastien Frosté (1790-56) : Le Bon Samaritain (Salon de 1819)
François Louis Dejuinne (1786-1844) : St Aignan, évêque d’Orléans, invoque le ciel pour le salut de la ville assiégée par les Barbares (1833)
Sébastien Norblin de La Gourdaine (1796-1884) : La Mort d’Ugolin et de ses enfants dans la tour de la faim (1833 - Photo MBA d'Orléans)
Léon Cogniet (1794-1880) : Portrait de Jeanne d’Amys de Ponceau, deuxième duchesse de Luynes (1850-55 – acquis en 2019)
Sébastien Norblin de La Gourdaine (1796-1884) : Gand Prix de Rome en 1825. Élève de Regnault et Blondel. Cyparisse mourant sur le corps de son cerf (1827)
Cyparisse aime et soigne un cerf merveilleux, consacré aux Muses. Un jour de chaleur où le cerf est caché sous l'ombre d'un buisson, il lance son javelot et le tue. Inconsolable, il obtient qu'Apollon le change en cyprès, arbre funéraire. Premier envoi de Rome, exposé au Salon de 1826. Donné par l'artiste en 1882.
Eugène Devéria (1805-65) : Portrait de L.M. en saint Louis de Gonzague (1839 - acquis en 2018)
Alexandre Antigna (1817-78) : Après le bain (1849)
François Gérard (1770-1837) : Jésus descendant sur la Terre et désignant les ténèbres (1836-37 - inachevé)
Alexandre Antigna : Aux écoutes (1867 - en haut à gauche)
Alexandre Antigna : L’Incendie (1850). Réalisme social. Peu après la Révolution de 1848, il s’est engagé dans une voie plus sociale. Dans cette œuvre, du Salon de 1850 (deuxième République), il se veut dénonciateur de la misère et du dénuement des classes laborieuses attirées dans les villes par l’expansion de l’industrie. Critique sociale et exaltation des sentiments propres au romantisme.
Charles-Marcel de Pignerolle (1810-83) : Pèlerinage à Lorette (1847)
James Bertrand (1825-87) : Les Cocciaris émigrant, abandonnant la campagne de Rome pendant la saison des fièvres (1865)
William Etty (1787-1849) : Jeanne d’Arc fait une sortie depuis les portes d’Orléans et disperse des ennemis de la France (1846-47 - Photo MBA d'Orléans)
Henri Decaisne (1799-1852) : Françoise de Rimini (Salon de 1841 - acquis en 2016 pour 9 000€ sans les frais)
Pierre Dupuis (1833-1915) : Zénobie soignée par des pâtres (1867)
Ferdinand Humbert (1842-1934) : Le Christ à la colonne (1875)
Alexandre Antigna : Le Roi des moutards (1869)
Arthur Mercier (Orléans, 1835-) : Prométhée enchaîné (1859)
Mur 4 - 10 toiles
Pierre Dupuis 1853-1915) : Joseph et la femme de Putiphar (1874)
Christian Brune (1789-1849) : Vue de Thiers en Auvergne (1834)
Paul Huet (1803-69) : Vue du château d’Arques, près de Dieppe (1838-39)
Auguste Glaize (1807-93) : La Postérité à Jeanne d’Arc (1867)
Hippolyte Lazerges (1817-87) : Saint Jean l’Évangéliste (1844)
Adolphe Weber (1842-95) : Le Réveil de Psyché (1867)
Alexandre Antigna : Les deux Voix (1875)
Jean-Paul Laurens (1838-1921) : Saint Jean dans le désert (1868)
Jules Laurens (1825-1901) : Sodome (1873)
Isidore Patrois (1815-84) : Jeanne d’Arc après la journée de Compiègne (1864)
Ne sont plus exposés :
Jean-Jacques Henner (1829-1905) : La Mort du tambour Bara. Sans doute l'une des plus belles œuvres de Henner. Un jeune adolescent nu, allongé, vu dans un audacieux raccourci. Magnifique modelé du corps, qui se détache sur un fond brun sombre. A gauche, le tambour forme une tache bleu et blanche. Près du tambour, une tache rouge carminé s'écoule de la tête du jeune Bara.
Jean-Jacques Henner : La mort de Bara. Étude préparatoire
Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Le Bon Samaritain (1878)
Sculptures
Joseph Tournois (1830-91) : Le Joueur de palet (1870). Bronze
Dominique Molknecht (1793-1874) : Vénus sortant du bain (1831)
James Pradier (1790-1852) : Vénus surprise au bain (1829)
Vincent-Emile Feugères des Forts (1825-89) : Sainte Madeleine (1860)
Charles Morblant (1827-86) : Le Sommeil (1880)
Dans l’escalier
Eugène-Emmanuel Amaury-Duval (1808-85) : La Pêche (1872)
Pierre Dupuis (1833-1915) : Jeune fille piquée par un serpent, dit aussi Chloé blessée (1866)
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