jeudi 24 septembre 2009

CHANTILLY



Château Musée Condé
(département : Oise)

Quatrième visite du musée Condé le jeudi 25 octobre 2001.

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Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803) : Retour de chasse à courre au château de Chantilly - Vue du château de Chantilly depuis la Grille d'Honneur. Le château au XVIIIe siècle, après les travaux effectués par les Condé. La forteresse médiévale a été très remaniée, et le petit château (au premier plan) date du XVIe s.Gouache (musée Condé)

Note historique : Le duc d'Aumale. Louis-Henri-Joseph, duc de Bourbon (1756-1830), sans héritier depuis l'exécution de son fils le duc d'Enghien dans les fossés de Vincennes en 1804, lègue ses biens en 1830 à son petit-neveu et filleul, Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), alors âgé de huit ans, cinquième fils du roi Louis-Philippe.
Son patrimoine est considérable : 7 800 hectares de forêt et de parc, dont un jardin dessiné par Le Nôtre au XVIIe siècle. Le château, construit par Bullant (petit château - XVIe siècle), et Daumet (grand château reconstruit au XIXe siècle), renferme des trésors de mobilier et de porcelaines. Le Musée Condé abrite une incroyable collection de peintures ­ : elle revendique la deuxième place en France, après celle du Louvre. Sa bibliothèque compte des milliers d'ouvrages précieux ­ dont "Les Très Riches Heures du duc de Berry".

En 1884, le duc d'Aumale lègue le château de Chantilly et ses collections à l'Institut de France.
Magnifique collection – de plus de 800 peintures (1 000 actuellement), de 2 500 dessins (dont 366 portraits de Cour par Jean Clouet), et 6 000 estampes. Et 4 000 monnaies.
Exceptionnelle bibliothèque composée de milliers de livres rares : 1 600 manuscrits du Xe au XIXe, dont 300 à peintures (livres d'heures, psautiers, etc.) - 12 500 livres imprimés du XVe au XIXe - et 30 000 livres du XIXe - XXe.
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Selon les conditions du legs, les oeuvres du musée ne peuvent être prêtées à d'autres musées, et l'accrochage des peintures ne peut être modifié.

Léon-Joseph-Florentin Bonnat (1833-1922) : Portrait du général Henri d'Orléans, duc d'Aumale.


Antoine Coysevox (1640-1720) : Buste du Grand Condé

Galerie des cerfs.
Paul Baudry () : Trois œuvres, dont Vision de St Hubert.

Antichambre.
J.-Baptiste Oudry () : Hallali du Loup - Hallali du Renard.


Galerie de peintures.
Nicolas Poussin (1594-1665) : 8 œuvres.
Le Massacre des Innocents (1625-35). Célèbre et sobre composition. Ce tableau aurait d'abord été conservé dans le palais Giustiniani, à Rome ; il passa ensuite dans les collections de Lucien Bonaparte. Il fut acheté par le marchand Colnaghi qui le vendit, en 1854 au duc d'Aumale.
-L'Enfance de Bacchus - Numa Pompilius et la nymphe Egérie.
-Paysage à la femme qui se lave les pieds. Autre version à Reims.
-Paysage aux deux Nymphes et un serpent.
Giovanni Battista Moroni
(1520-78) : Portrait de Bonifacio Agliardi.
Giovanni Battista Moroni : Portrait d’Angelica Agliardi de Nicolinis.

Annibale Carracci, dit Le Carrache (1560-1609) : La Nuit portant le Sommeil et la Mort (1602-03).
-L'Aurore - Le sommeil de Vénus
. Avec des amours.
Et deux autres œuvres. Sur quatre petits panneaux placés aux angles de la salle, un angelot.

Guido Cagnacci (1601-63) : Le Christ endormi devant Zacharie et Jean-Baptiste.

Salvator Rosa (1615-73) : 13 œuvres.

Paysage (2 toiles) - Daniel dans la fosse aux lions - Jérémie tiré de la fosse - Tobie et l'ange -
Salvator Rosa : La Révélation de Raphaël.

Salvator Rosa : Le Christ ressuscité.

Salvator Rosa : La Résurrection de Lazare.

Paolo Caliari
, dit Véronèse (1528-88) : Mars et Vénus.
Charles Mellin (1600-49) : Annonciation.
Guido Reni () : La Vierge de la Paix.
Lionello Spada () : Le Christ couronné d'épines.
Trophime Bigot () : Les Pèlerins d'Emmaûs.
Andrea del Sarto () : Autoportrait.
Gasparo Dughet (1613-75) : Vue de la Campagne de Rome.
Lodovico Carracci (1555-1619) : Portrait d'homme.
Giovanni Francesco Barbieri, dit Guercino ou Le Guerchin (1591-1666) : Descente de Croix.
Jacopino del Conte (1510-98) : Descente de Croix.
Scipione Pulzone, dit Scipion de Gaëte (1550-90) : Portrait d'homme.
Carlo Cignani (1628-1719) : Vierge à l'enfant.
Giovanni Battista Salvi, dit Sassaferrato (1605-85) : La sainte Famille.
Jacopo Palma le vieux () : Vierge à l'enfant avec S. Pierre, S. Jérôme et un donateur.
Luca Longhi () : La Vierge glorieuse.
Francesco Raibolini (1450-1517) : Annonciation.


J.-François de Troy (1679-1752) : Le Déjeuner d'Huîtres.


Nicolas Lancret (1690-1743) : Le Déjeuner de Jambon.
Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Mme Lambert de Thorigny.


François-Hubert Drouais (1727-75) : Marie-Antoinette, dauphine, en Hébé.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait de Louis XV.
Philippe de Champaigne (1602-74) : Deux portraits.
Le cardinal Richelieu. Assis dans un fauteuil -

Philippe de Champaigne : Le cardinal Mazarin. Assis dans un fauteuil.


J.-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Concert champêtre.
Eugène Delacroix (1798-1863) : Trois œuvres.

Eugène Delacroix : Les deux Foscari.
Alexandre-Gabriel Decamps (1803-60) : Dix œuvres.
Enfants Turcs auprès d'une fontaine - Un corps de garde sur la route de Smyrne à Magnésie.
Alexandre-Gabriel Decamps : Souvenirs de la Turquie d'Asie. Enfants turcs auprès d'une fontaine (1846).


Enfants Turcs jouant avec une tortue (1836)

Baron François Gérard (1770-1837) : Les trois âges de l'Homme (1806). Au centre, un enfant sur les genoux de la femme ; un vieillard à gauche ; à droite, beau jeune homme, vu de dos, assis.Baron Antoine-Jean Gros (1771-1835) : Bonaparte et les Pestiférés de Jaffa. Esquisse (la grande version est au Louvre).
Emile-Jean Horace Vernet (1789-1863) : Le Parlementaire. Chefs arabes en conseil.

Eugène Fromentin (1820-76) : La Chasse au Héron. Célèbre et lumineuse.
J.-Marc Nattier () : Mlle de Clermont aux eaux minérales de Chantilly.
Félix Ziem () : Les Eaux douces d'Asie.
Alphonse de Neuville () : Combat sur la voie ferrée. Armée de la Loire (1870).
J.-Louis Ernest Meissonnier (1815-71) : Les Cuirassiers, 1805. Avant la charge. Fade, aucun intérêt.
Rosa Maria Bonheur (1822-90) : Berger dans les Pyrénées.
Prosper Marilhat (1811-47) : Vue d'un quai à Rosette.


Ec. française de Fontainebleau (fin XVIe) : Gabrielle d'Estrée au bain.


Dans la Rotonde. (Au bout de la galerie de peintures)
Perino del Vaga (1501-47) : La sainte Famille.

Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520) : La Madone de Lorette. La Vierge tend un voile au-dessus de l'enfant. Joseph, en retrait, à droite. Très beau.
Pendant longtemps on pensait que le musée Condé possédait une des nombreuses copies de ce tableau, mais des études récentes ont prouvé qu'il s'agit de l'oeuvre originale.

Piero di Cosimo (1462-1621) : Simonetta Vespucci. Célèbre portrait de profil. Francesco Maria Mazzuola, dit Le Parmesan (1503-1540) : Le Sommeil de Cupidon


Henri-Michel-Antoine Chapu (1833-91) : Grand Prix de Rome 1855.
Jeanne d'Arc à Domrémy
(1873). Marbre grandeur nature. En prière, assise sur le côté. (Esquisse en terre sèche à Valenciennes).

Galerie de Psyché.
- 44 Vitraux provenant de la chapelle du Château d'Ecouen.

Le Sanctuario.
Jean Fouquet (1415-80) : 40 miniatures provenant d'un Livre d'Heures.

Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520) : Deux petits panneaux.


Raphaël : Madone de la Maison d'Orléans. Très beau.

Raffaello Sanzio, dit Raphaël : Les trois Grâces.

Le musée conserve aussi des cartons de tapisseries réalisés par Raphaël
 

Filippino Lippi (1457-1504) : Esther choisie par Assuérus


Salle de la Tribune. Salle octogonale.
53 tableaux : Une accumulation de chefs-d'oeuvre !
Matthias Stomer () : Sarah amenant Agar à Abraham. Caravagesque.

Hyacinthe Rigaud () : Portrait de l'abbé de Rancé. Petit.Sir Joshua Reynolds () : Portrait de Maria Walpole, comtesse de Waldegrave et de sa fille Elisabeth Laura (1761).
Hippolyte, dit Paul Delaroche (1797-1856) : Descente de croix.
-Assassinat du duc de Guise. Célèbre composition.
Ary Scheffer () : Portrait de charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent. Beau.
Pierre-Paul Prudhon (1758-1823) : Vénus et Adonis. Etude tirée du tableau
- Hommage à la beauté. Etude - L'Abondance. Petite étude - Le Sommeil de Psyché. Etude.
Eugène Delacroix
() : Entrée des croisés à Constantinople. Petite étude. (Versailles)
J.-Antoine Watteau () : Le Plaisir pastoral.
Philippe de Champaigne () : Portrait de Mère Angélique Arnaud.
Nicolas Poussin et Jean Lemaire : Thésée retrouve l'épée de son père.
 

Pierre Mignard () : Portrait du cardinal Mazarin.

Antoon van Dyck () : Gaston de France, duc d'Orléans (1634). Beau portrait.


Bernardino Luini (1460-1530) : L'enfant Jésus Sauveur du monde.
Lodovico Mazzolino (1480-1530) : Ecce Homo.
Giovanni da Fiesole () : St Marc - St Matthieu.
Zaganelli Francesco da Cotignola (16e) : La Vierge victorieuse entre St J.-Baptiste et St Sébastien.

Sur le panneau central de la salle :
Hans Memling () : Diptyque à l'usage de Jeanne de France, duchesse de Bourbon. Sur le panneau de gauche, Apparition de la Vierge à l'enfant, à Jeanne de France (agenouillée). Sur le panneau de droite, Crucifixion.

Pietro Vanucci, dit Il Perugino (1445-1523) : La Vierge glorieuse. Elle tient l'enfant Jésus, entre St Jérôme avec le lion (à gauche), et St Pierre (à droite).
Giovanni dal Ponte () : Couronnement de la Vierge.
Stefano di Giovanni, dit Sassetta () : Mariage Mystique de St François d'Assise. les autres éléments du polyptyque démembré de l'église franciscaine de Borgo San Sepolcro sont conservés, au Louvre, à Londres, à Cleveland, à Berlin, etc. Les trois femmes symbolisent trois vertus : L'Obéissance, la Chasteté, et la Pauvreté.

Domenico Zampieri, dit Le Dominiquin (1581-1641) : Lapidation de St Etienne. Très beau. Dans l'angle supérieur droit, Dieu et Jésus assistent à la scène.
Maître de St Gilles (vers 1500) : Portrait d'un homme et de sa femme.

Sandro di Mariano Filipepi, dit Botticelli (1445-1510) : L'Automne ou Allégorie contre l'abus du Vin.
Ecole flamande (15e) : Translation de la châsse de St Foillan.
Tiziano Vecellio, dit Titien (1490-1576) : Christ au roseau.
Pierre Mignard () : Portrait de Molière.

Jean-Auguste Dominique Ingres (1780-1867) : Autoportait de l'artiste à l'âge de 24 ans. Très beau.
-Vénus Anadyomène.
-Antiochus et Stratonice ou La maladie d'Antiochus. Dans cette version, Stratonice est debout à gauche. (Autre version inversée à Baltimore, Stratonice à droite)

Jean-Auguste Dominique Ingres : Portrait de Mme Devauçay . Beau (Etude au musée Bonnat de Bayonne).

Baron François Pascal Simon Gérard (1770-1837) : Portrait de Bonaparte, Premier Consul. En buste.
Melchior van Hondecoeter () : Combat d'un coq et d'un dindon.
Hendrick Genitz Pot (1590-1657) : Portrait d'Andries Hooftman.
Hans Holbein le jeune : Portrait de Jean Bughenhangen.
Hyacinthe Rigaud () : Louis XIV en costume de sacre. Petite version.
Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun (1755-1842) : Marie-Louise-Amélie, grande duchesse de Toscane en 1790. Marie-Caroline, reine de Naples - Marie-Thérèse-caroline, impératrice d'Allemagne.

Le Logis. Couloir.
Joseph-Louis-Hippolyte Bellangé (1800-66) : Prise de la smalah.
Stanislas von Chebowski (1835-84) : Portrait d'Abd El Kader.

Salle Clouet. Exceptionnelle collection de 90 petits portraits de la Renaissance.

Jean Clouet (1480-1541) : Portrait de François 1er.
Jean Clouet : Portrait de François II enfant.

François Clouet (1515-72) (d'après) : Charles IX.
- Jeanne d'Albret, reine de Navarre - Portrait d'Odet de Coligny, cardinal de Châtillon.

François Clouet : Elisabeth d'Autriche

François Clouet (c. 1515-72) : Marguerite de France, enfant.
Corneille de La Haye, dit Corneille de Lyon (1493-1567) : Portrait du connétable Anne de Montmorency - Catherine de Médicis - Le duc d'Alençon - Gabrielle de Rochechouart.
Marc Duval () : Gaspard de Coligny - François de Lorraine, duc de Guise.
François Quesnel () : Martin Ruzé.
Henri Aldegraever (1502-62) : Autoportrait. Etc.

Salle Caroline.
J.-François de Troy () : Angelo Constantini dans le rôle de Mézetin.
Salvator Rosa () : La Tentation de Jésus Christ.
Jean Grimou () : Portrait d'homme.
Nicolas de Largillierre () : Portrait de Gobinet - Portrait d'homme. Beau.
Portrait de la comédienne Marie-Anne de Châteauneuf, dite Mlle Duclos, dans le rôle d'Ariane. (autre version la Comédie Française)
J.-Antoine Watteau () : Deux petites toiles.
L'Amante inquiète - Le Donneur de sérénades.
Pierre Gobert (1666-1744) : Louise-Françoise de Bourbon.

François-Hubert Drouais (1727-75) : Portrait de Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour.
J.-Baptiste Greuze (1725-1805) : Le tendre Désir.
- La Surprise
- Jeune fille.

J.-Baptiste Greuze : Jeune garçon .

Joseph Siffred Duplessis (1725-1802) : La duchesse de Chartres. En présence du vaisseau Le Saint-Esprit qui emporte le duc de Chartres au combat d'Ouessant (1777-78).
-Portrait du comte de Provence - Portrait du comte d'Angiviller.
Pierre Subleyras (1699-1749) : Portrait du pape Benoît XIV.
Jacob van Loo (1614-70) : Jeune femme jouant avec des enfants.
Albert Everdingen (1621-75) : Tempête par un temps de neige. Salon d'Orléans.
J.-Marc Nattier () : Mlle de Nantes.
Adrien Dauzats () : Place du gouvernement à Alger - Le Passage des Portes de fer. Composition horizontale.(Voir le tableau d'Orléans, même lieu, composition verticale plus monumentale)
Emile-Jean-Horace Vernet () : Le duc d'Orléans (Louis-Philippe) demandant l'hospitalité aux religieux du St-Gothard.
Agnolo
Bronzino (1503-72) : Un Ange montre à St François d'Assise le Christ détaché de la croix.
Allori () : La sainte Famille.
Marie-Amélie Cogniet () : Mlle Adélaïde d'Orléans.
Antonio Moro (1517-75) : Résurrection du Christ entre St Pierre et St Paul.
Federico Barocci () : Ste Famille au chat.

Salle Isabelle.
Achille-Etna Michallon (1796-1822) : Vue de la ville et du golfe de Salerne.
Ernest Hébert (1817-1908) : La Malaria. Petite version.
Eugène Delacroix (1798-1863) : Corps de garde à Meknès.
Théodore Rousseau - Jules Dupré - Charles Daubigny -
Willem II van de Velde le jeune () : La Mer par temps calme.


Théodore Géricault (1791-1824) : Cheval sortant de l'écurie.
J.-Paul Laurens () : Le duc d'Enghien dans le fossé de Vincennes. Etude. (grande version à Alençon)
Alexandre-Gabriel Decamps (1803-60) : Paysage turc - Don Quichotte (paysage) - Porte-étendard turc - Ecole turque.


Prosper Marilhat (1811-47) : Arabes syriens en voyage.
J.-Auguste Dominique Ingres (1780-1867) : Françoise de Rimini. Version de Paolo et Francesca. (Autre version à Bayonne) Fille d'un seigneur de Ravenne (XIIIe s.). Mariée sans amour à Lanciotto Malatesta, un nain difforme, elle tombe amoureuse de son jeune beau-frère Paolo (on raconte qu'elle croyait épouser Paolo et qu'on l'avait trompée le jour de ses noces). C'est en lisant les aventures de Lancelot et de la reine Guenièvre que Paolo et Francesca échangent leur premier baiser. Lanciotto les surprend et les tue. Dante, dans la Divine Comédie, rencontre leurs ombres dans le deuxième cercle de l'Enfer, celui des luxurieux, et défaille en écoutant le douloureux récit de Francesca.
Léopold-Louis Robert (1794-1835) : La Confidence.

J.-Léon Gérôme (1824-1904) : Suite d'un bal masqué ou Duel après le bal masqué. Le Pierrot est mortellement blessé après un duel. Il existe deux autres versions, dont une à l'Ermitage ; celle de Chantilly est considérée comme la meilleure. (p. 39)
Léon Bénouville (1821-59) : Ste Claire recevant le corps de St François d'Assise.

Louis-Léopold Boilly (1761-1845) : La Partie de dames au café Lamblin au Palais royal.
Jacob-Isaac van Ruysdael (1628-82) : La Plage et les dunes de Scheweningen.

Cabinet du Giotto. Restauré en 2003. (L'œuvre de "Giotto" a été désattribuée)
Maso di Banco (14e) : Elève de Giotto.
La Mort de la Vierge. Œuvre longtemps attribuée à Giotto.
Salvator Rosa (1615-73) : Le Christ ressuscité.
Lodovico Mazzolino (1480-1530) : Vierge à l'enfant et St Antoine.
Paolo del Fattorino, dit Fra Bartolomeo () : La Vierge de Ferry Carondelet.
Giovanni di Paolo (15e) : Cinq anges dansant. Le "soleil" gravé sur fond d'or était primitivement le bas de robe de la Vierge. (p. 32)
Frans Francken le jeune () : Ecce Homo. Au centre, la scène principale. Plusieurs autres épisodes autour.
Enguerrand Quarton (15e) : La Vierge de Miséricorde de la famille Cadard.
Francesco Pesellino (15e) : Adoration des Mages.
Giullio Pippi, dit Jules Romain () : Portrait d'une dame romaine.
Esteban Murillo (1617-82) : St Joseph et l'enfant Jésus.

Cabinet des antiques.
Sir Thomas Lawrence (1769-1830) : François 1er, empereur d'Autriche.

Rotonde de la Minerve.
Antoine-Charles-Horace Vernet, dit Carle Vernet (1758-1836) : Le duc d'Orléans et son fils le duc de Chartres.
Sir Joshua Reynolds () : Portrait de Louis-Philippe, duc d'Orléans.
J.-Marc Nattier () : Louise-Henriette de Bourbon-Conti, duchesse d'Orléans, en Hébé. (p. 31)
Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Portrait de la Princesse Palatine, Elisabeth-Charlotte de Bavière, duchesse d'Orléans. (p. 30)
Théodore Netscher (1661-1732) : Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans.
Léon Bonnat (1833-1922) : Portrait du duc d'Aumale.
Benjamin Constant () : Portrait du duc d'Aumale.
Horace Vernet (1789-1863) : Le roi Louis-Philippe et ses 5 fils sortant du palais de Versailles. A cheval. Célèbre composition, copie réduite du tableau de Versailles.
Joseph Désiré Court (1797-1865) : Louise d'Orléans, reine des Belges.
Ary Scheffer (1795-1868) : Portrait de Marie d'Orléans - Le duc d'Orléans.
François-Xavier Winterhalter (1806-73) : Le duc de Chartres (futur roi Louis-Philippe), professeur à Reichenau.

Grands appartements. Château XVIIIe (1720).
Antoon van Dyck () : Portrait de la princesse Marie de Brabançon - Portrait du comte Henri de Berghe. Beau. (p. 65)


Juste d'Egmont (1601-74) : Louis II de Bourbon-Condé, dit Le Grand Condé.
David Teniers le jeune () : Portrait de Louis II de Bourbon-Condé. (p. 64)
Charles Le Brun () : Petit portrait d'homme.

Dans les réserves :

Robert Nanteuil () : Portrait de Colbert.
Jacques Stella () : Portrait de Louis II de Bourbon, duc d'Enghien, le futur Grand Condé.Dans les Grands Appartements, se trouve la Galerie des Actions de Monsieur le Prince (ou galerie des Batailles).
Le Grand Condé avait commandé au peintre Sauveur Le Conte, élève de Van der Meulen et spécialiste de peinture militaire, une série de onze toiles représentant ses principales actions militaires.



Le cabinet des dessins du musée Condé est l'un des plus riches de France.

Les collections. Le noyau initial est constitué par la collection de Frédéric Reiset, conservateur des dessins puis des peintures du Louvre, qui devint directeur des musées nationaux, et vendit en 1861 au duc d'Aumale, par l'intermédiaire du sculpteur Henri de Triqueti, sa collection de 380 dessins, dont des chefs-d'œuvre de Raphaël, Michel-Ange, Parmesan, Primatice, Dürer, Rubens, van Dyck, Nicolas Poussin, Claude Lorrain, Watteau, etc. Au total, les dessins de Poussin dépassent la centaine (dont trente-trois aujourd'hui reconnus comme étant de la main de l'artiste).
Ce fonds fut vite enrichi par des acquisitions diverses : en 1862, Triqueti obtient d'un amateur parisien, Thibaut, le dessin dit de la Joconde nue attribué à Léonard de Vinci, que le propriétaire comptait donner au British Museum, et que le duc fit ainsi rentrer en France. En 1866, le duc d'Aumale acquiert, par l'intermédiaire de Durand-Ruel, un lot de dessins et d'aquarelles de Decamps, de Marilhat, de Pils, et l'amusant Enterrement de Polichinelle, de Charlet. En 1868, ce fut la collection du marquis Maison, qui comprenait de superbes dessins de Watteau, de Greuze, de Prud'hon.

Claude Gellée, dit Claude Lorrain (1600-82) : Troupeau conduit par un Berger traversant un Gué.


Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) : Etude anatomique.

Un ensemble prestigieux est constitué par les fameux « Clouet de Chantilly » : - 363 portraits du XVIe siècle aux trois crayons, représentant François Ier, Catherine de Médicis, Henri II et leurs enfants, etc. Tous ne sont pas de Jean ou de François Clouet, mais appartiennent à leur école. François Ier, puis Catherine de Médicis en constituèrent des collections. Les Clouet de Chantilly ont été acquis en plusieurs étapes : six furent acquis aux enchères en 1857, à la vente Utterson ; quelques isolés furent achetés au hasard de ses recherches. En 1876, vingt-sept crayons français de la Renaissance entraient dans la collection du prince, avec la collection du duc de Sutherland, qui provenait d'Alexandre Lenoir, le fondateur du musée des Monuments français, sous la Révolution. En 1890, enfin, le duc d'Aumale acheta 311 portraits français du XVIe siècle au comte de Carlisle, qui les conservait dans sa propriété de Castle Howard (Yorkshire). Ce fonds provient de la collection de Catherine de Médicis, qui légua ses 541 portraits à sa petite-fille, Chrétienne de Lorraine, épouse de Ferdinand de Médicis, et recèlerait des légendes manuscrites de la reine ou de ses secrétaires.

Les collections archéologiques du duc d'Aumale.
Un aspect quasi inconnu du musée Condé : les collections archéologiques du duc d'Aumale. En effet, le duc d'Aumale, prince éclairé et collectionneur avisé, s'est intéressé aux “antiques”.
Nombreux souvenirs d'Abd-El-Kader.

Une commode exceptionnelle
Jean-Henri Riesener (1734-1806) : Commode commandée pour la chambre de Louis XVI à Versailles (1774).


Mars 2012 - Un meuble exceptionnel regagne les collections du musée :


Bureau plat, en marqueterie Boulle par André-Charles Boulle. 198 x 93 cm
Commandé vers 1715 par Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé, qui l’installa en 1720 dans son bureau au château de Chantilly.


Une oeuvre exceptionnelle dans la prestigieuse bibliothèque (Première bibliothèque de France après la BNF)
Les Très Riches heures du duc de Berry.
C'est probablement le manuscrit enluminé le plus important du XVe s. Il fut peint entre 1412 et 1416 par les frères de Limbourg, qui le laissèrent inachevé à leur mort et à celle du duc en 1416. Jean Colombe acheva les illustrations entre 1485 et 1489 pour Charles Ier de Savoie.
Le mois de juin - Illustration des travaux des paysans avec une scène de fenaison qui se déroule en bordure de Seine ; une femme ratelle du foin qu'une autre met en tas à l'aide d'une fourche, tandis qu'au second plan trois faucheurs sont à l'œuvre. A l'arrière-plan, on voit, de manière plus distincte que pour le mois de mai, le Palais de la Cité, et notamment la sainte-Chapelle, à droite.
Le mois de septembre est illustré par les vendanges. Cinq personnages cueillent du raisin tandis qu'un homme et une femme, apparemment enceinte, se reposent. Les grappes sont déposées dans des paniers qui sont ensuite vidés dans des hottes fixées sur des mulets. Ces hottes sont elles-mêmes déversées dans des cuves chargées dans des charrettes tirées par des bœufs. Le second plan est entièrement occupé par le château de Saumur en Anjou, région déjà viticole à l'époque. Les tours sont coiffées de girouettes à fleurs de lys. À ses abords, une lice est représentée avec sa barre centrale et son mur de treillage. C'était le lieu habituel des tournois.

Le mois d'octobre - Comme celle de juin, cette peinture retrace une scène se déroulant au bord de la Seine, à proximité de l'Hôtel de Nesle. Mais cette fois-ci, le peintre a représenté le château du Louvre dont on distingue le donjon, au centre; le château est nettement protégé par une enceinte de tours et de bretèches. Au premier plan, à gauche, un paysan, monté sur un cheval, passe la herse sur laquelle est posée une pierre pour permettre aux dents de pénétrer plus profondément dans la terre. A droite, un homme sème à la volée.


Pour avoir plus d'informations sur le château musée Condé de Chantilly


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Splendeur que le château de Chantilly dans sa globalité et ses moindres détails.Très belles photos.
En aout dernier ma visite m'a permis de découvrir la collection, je crois la plus importante au monde en un seul lieu, d'un poète-peintre . 13 tableaux dont ce chiffre rappel curieusement la salle 13 du Louvre qui porte depuis la fin du siècle dernier son nom.Magicien des couleurs ,des mots il a ouvert la porte d'un nouvel univers celui du Romantisme de la Lucidité , de la Liberté.
cordialement

Jean-Louis Gautreau a dit…

Merci pour ce commentaire intéressant qui m'a demandé quelques recherches car je ne savais pas de qui vous parliez. En effet le nom de Salvator Rosa (1615-73) n'apparaît pas dans votre billet. j'ignorais qu'il était aussi poète satirique.acteur et musicien.

Patrick a dit…

Bonjour,
en effet Salvator Rosa était un Poète.Il a ouvert plusieurs voies dont celle de la satire, de la caricature et toujours avec une touche humoristique par exemple un soldat "clown" ( au deuxiéme degré!)à droite au pied de Saul et la phytonisse d'Engor ... Son tableau maitre et splendide de la satire "allégorie de la fortune" actuellement à la fondation P.Getty à Los Angeles et avec "Satire" toutes en vers et poésie et curieusement non encore traduite en Français pour le moment... fût publiée après 20 ans après son décès ,pour raison de sécurité, après le scandale à Rome de son tableau Allégorie de la fortune qui failli lui être vraiment fatal.
Un livre est paru au Usa en 2004 sur son influence et l'exposition Tra mito et magia ( entre mythe et magie)dans sa ville natale à Naples en 2008 s'ajoute à sa salle 13 du Louvre et marquent son retour après un 20 iéme siècle où il était de bon ton dans notre hexagone d'ignorer le Poète d'Arenella c'est vrai un peu paradoxal ce 20 ieme pour un artiste sans référence que sa propre personnalité et son esprit et dont la France possède la plus grande collection de ses peintures et qui a fasciné les plus grands esprits littéraires de notre pays au 19 iéme siècle, qui n'étaient pas les moindres de notre histoire culturelle.
je vous souhaite une très belle année de voyages dans les lieux d'expositions de notre pays.
cordialement
Patrick

copie peinture a dit…

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Jean-Louis Gautreau a dit…

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So, you can visit my site about the French kings's portraits (some pages in English)
http://souverainsdefrance.free.fr

Regards