(département : Haute-Garonne)
J'arrive à Toulouse vers 17 h, après avoir vu Agen et Montauban. Le temps est chaud et orageux. Je vais voir les horaires d'ouverture du musée, qui se trouve juste à côté de l'hôtel où je loge. Ce soir, il y a nocturne jusqu'à 21 h, et concert d'orgues à 20 h 30. Cette soirée musicale n'était pas prévue, mais elle est la bienvenue.
Seconde visite le samedi 30 août 2003.
Créé par décision du 17 décembre 1793, le musée des Augustins de Toulouse a été intégré à la liste des quinze musées institués par le décret du 13 fructidor an IX (31 août 1801), dit décret Chaptal, du nom du ministre de l'intérieur de l'époque. Sa proposition consistait à répartir entre chacune des villes concernées des lots tels que " chaque collection présente une suite intéressante de tableaux de tous les maîtres, de tous les genres, de toutes les écoles". Le 1er septembre 1801, paraissait un autre décret imposant aux villes de préparer à leurs frais " une galerie convenable " pour recevoir les œuvres déposées (plus de 600 le seront par vagues successives en 1802, 1805 puis, par décret impérial, le 15 février 1811). Ce dernier dépôt est l'un des plus importants que le musée ait reçu.
Les collections comptent aujourd'hui plus de 4 000 pièces, réparties également entre peintures et sculptures. Celles-ci se sont formées autour d'un noyau composé de saisies révolutionnaires (près de deux cent cinquante œuvres provenant notamment des collections du cardinal de Bernis, et de Le Tonnelier de Breteuil), et du reversement du fonds de l'ancienne Académie royale de peinture et de sculpture de Toulouse, créée en 1750.
Près de trois cent cinquante dépôts des collections nationales ont enrichi le musée de chefs-d'œuvre (Guerchin, Pérugin, Rubens, Champaigne...) complétés par les acquisitions de la Ville de Toulouse (Roques, François de Troy, Valenciennes, Corot notamment), les legs (239 œuvres), et les dons (725 œuvres).Sculptures : dans les vitrines extérieures :
J.-Marie Mengue (1855-1949) : Caïn et Abel. Plâtre. Deux nus masculins. (p. 43)
Léo Laporte-Blairsy (1865-1925) : Le Réveil de Morphée (1894). Plâtre. Beau jeune homme nu, debout, imberbe, s’étirant, bras repliés derrière la tête. Gracieux déhanchement.Antonin Mercié (Toulouse 1845-1916) : Gloria Victis. Bronze très célèbre. La Gloire, ailée et cuirassée, emporte un jeune guerrier nu, mourant, le front ceint d’un bandage, un sabre brisé au poing. C’est là une image de la France défaite mais héroïque, après 1870. (la grande version originale en bronze est au Petit Palais à Paris - d'autres grandes versions sur une place de Bordeaux, et à Chalons-en-Champagne. Un autre exemplaire a été volé à Agen en 2008)
Aubin Vouet (1590-1649) : Délivrance de saint Pierre (1640).
Thomas Willeboirts, dit Bosschaert (1614-54) : Martyre de St Jacques. Tumultueux.
Mathias Stomer (17e) : Adoration des Mages. Clair obscur.
Jan Janssens : Couronnement d'épines. (caravagesque)
Antoon Van Dyck (1599-1641) : Le Miracle de la Mule ou Miracle de saint Antoine de Padoue. Envoi 1805.
Christ aux Anges. (3 anges)
Berthollet Flémalle (1614-75) : Conversion de St Paul.
Gaspard de Crayer (1584-1669) : Job dans l’adversité.
Wenceslas Coeberger (1561-1614) : Le Christ présenté au Peuple. Beau clair obscur.
Charles de la Fosse (1636-1716) : Présentation de la Vierge au Temple. (307 x 401) Belle et intéressante composition. La ligne d'horizon est au niveau du palier supérieur où se tient le grand prêtre. Celui-ci est donc vu en contre-plongée. C'est le personnage le plus grand et le plus "coloré" : vêtements rouges et blancs. Un mouvement ascendant, communiqué par la contre-plongée, est accentué par les puissantes colonnes qui se dressent à droite, derrière le prêtre, et par les quatre personnages qui l'entourent. A gauche, Joachim, Anne (les parents de Marie), et Marie, gravissent les marches du Temple. Là encore, le mouvement ascendant, en direction du prêtre, est rendu très sensible par les marches et les mouvements variés des 3 personnages (inclinaison des corps de Joachim et de Anne), et par le jeu des regards.
Bartolomeo Esteban Murillo (1618-1682) : San Diego de Alcala de Henares en extase devant la croix. Provient du couvent des Franciscains de Séville.
Pietro Vanucci, dit Il Perugino (1448-1523) : St Jean l'Evangéliste et St Augustin. Œuvre élégante. Mouvement symétrique des visages des deux personnages. Grâce juvénile de St Jean. Couleurs complémentaires des vêtements : bleu et orangé pour Jean ; rouge et vert pour Augustin. Envoi du gouvernement consulaire 1803. Provient du couvent Saint-Augustin de Pérouse.
Jean-Baptiste Jouvenet (1644-1717) : Le Christ descendu de la croix. (1714) Composition originale. La surface de la toile est rythmée par la dynamique des lignes formée par les bras des 4 personnages principaux : Marie, Joseph d'Arimathie, Nicodème, et Jésus. Les bras encadrent ou désignent Jésus. Le corps de Jésus décrit un arc de cercle qui joint les deux coins inférieurs du tableau. Le corps livide, éclairé brutalement, se détache sur un drap blanc tenu par les deux hommes (drapé complexe et savant). Au premier plan, un plat de cuivre. Cette mise en scène du corps de Jésus mort, est l'une des plus belles que je connaisse. Sublime.
Gérard de Lairesse (1641-1711) : Christ en croix.
Nicolas Tournier (1590-1640) : peintre caravagesque.
Le Reniement de St Pierre – St Paul – Soldat – Vierge à l’enfant.
Nicolas Tournier : Le Christ porté au tombeau.
Nicolas Tournier : Le Portement de Croix. Volé en 1818, le tableau est de retour au musée.
Giovanni Francesco Barbieri, dit le Guerchin (1591-1666) : Envoi 1805.
Le Martyre de St Jean et St Paul. (décapitations) Influence du Caravage. Au premier plan, au centre, le bourreau, de dos.
Giovanni Francesco Barbieri, dit le Guerchin : La Gloire de tous les Saints. (1647) (Saints protecteurs de la ville de Modène). Registre supérieur : Jésus entouré de Dieu, Marie, Joseph, et d'un groupe d'anges. Registre inférieur : Au centre, St François d'Assise, agenouillé. A gauche, St Géminien, vêtu d'un beau manteau rouge brodé d'or ; derrière lui, St Pierre, St Paul et St Jean Baptiste. A droite, St Sébastien ; derrière lui, St Grégoire, St Jérôme, et St Etienne. Composition en ovale, autour de Jésus. Couleurs chatoyantes des vêtements. Lumière vive sur les deux corps dénudés : Jésus et Sébastien.
Pieter Paulus Rubens (1577-1640) : Le Christ entre les deux larrons. (1635) Dramatique, tourmenté, baroque, tourbillonnant. Composition équilibrée : de chaque côté de Jésus, un larron et deux personnages. Flamboiement des couleurs. (p. 77) Provient du maître-autel des Capucins d’Anvers ; saisi par les troupes napoléoniennes. Envoi 1805. (Voir "le Christ en croix" de J. Jordaens, à la cathédrale de Bordeaux, et au musée de Rouen)
Véronèse () :
Carlo Bononi (1529-1632) : L’Apparition de N.D. de Lorette.
On accède au premier étage par un escalier monumental conçu par Viollet-le-Duc.
Dans cet escalier sont exposées des œuvres de sculpteurs du XIXe :
Renoir () : Horace enfant. Marbre. Jeune ado nu allongé.
Alexandre Falguière (Toulouse 1831-1900) : Tarcisius, Martyr chrétien. Bronze et plâtre. Le marbre est à Orsay.
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Alexandre Falguière (1831-1900) : Henri de La Rochejaquelein (1895)
Antonin Mercié : Plâtre original de David vainqueur de Goliath. Célèbre. Et le bronze.
Jean-Antoine-Marie Idrac (Toulouse 1849-84) : Plâtre original de Mercure inventant le caducée (marbre à Orsay).
Salon rouge : Accrochage très serré dans le goût du XIXe. Ensemble éclectique.
Camille Corot (1796-1875) : L'étoile du matin. (1864)
Alexandre Antigna (1817-1878) : La Halte forcée - La Fête-Dieu.
Camille Claudel () : Jeune homme. (bronze)
Sur le mur du fond :Marius-Jean-Antonin Mercié () : Colère d’Amour. Peinture. Jeune Homme nu, imberbe, debout, de face.
Henri Martin (1863-1943) : Beauté – Portrait de Mme Sans –
Van Dongen - Edouard Vuillard - Maurice Denis - Ker-Xavier Roussel - Eugène Carrière –
Achille Laugé (1861-1944). Peintre pointilliste.
Henri de Toulouse-Lautrec : 5 œuvres ! dont -
La Première Communion. Huile sur carton traitée en noir et blanc – Portrait de François Gauzy -
Benjamin-Constant : Entrée de Mohamed II à Constantinople le 20 mai 1453. (1876) Immense et belle toile colorée dont la composition rappelle celle de Delacroix, "La Prise de Constantinople par les croisés" (1840 - Versailles).
Portrait de ses deux fils.
Jean-Paul Laurens (1838-1921) : St Jean Chrysostome et l'Impératrice Eudoxie. (Chrysostome signifie "Bouche d'or" ; son éloquence est réputée) Patriarche de Constantinople. Elu évêque contre la volonté de l'Impératrice, il revient à Byzance où il dénonce ses débauches. Elle intrigue pour le faire déposer et exiler.
Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) : Virgile lit le 6e livre de l'Enéide à Auguste - "Tu Marcellus Eris".
Jean-Baptiste Isabey - Gustave Courbet -
Thomas Couture (1815-79) : La Soif de l'Or (1845).
Pierre Peyron (1744-1814) : Cornélie, Mère des Gracques, (1779). Cette esquisse de Pierre Peyron a été acquise en 2007 auprès de la Galerie Terradès à Paris. Elle est préparatoire au grand tableau déjà conservé au Musée des Augustins avec son pendant, "Bélisaire recevant l'hospitalité d'un paysan". Cette paire lui avait été commandée par l'abbé François de Pierre de Bernis. La National Gallery de Londres conserve des versions autographes (Cornélie et Bélisaire) de ces deux toiles. Rival de David (il fut d'ailleurs lauréat du Prix de Rome en 1773 devant celui-ci qui ne devait l'emporter que l'année suivante), Peyron donne ici, dans une toile peinte en 1779 (le Bélisaire de David date de 1781), une composition déjà pleinement néoclassique.
Pierre Peyron (1744-1814) : Cornélie, Mère des Gracques. (grand format)
Le livret de l'exposition de 1795 décrit ainsi la scène représentée par Peyron, tirée de Valère Maxime (livre IV, ch. 4) : "Une dame de Campanie ayant été voir Cornélie, mère de deux Gracchus, lui fit étalage de ses bijoux et lui dit : Montrez-moi les vôtres. Alors Cornélie fit venir ses enfants et lui dit : Voilà mes bijoux et mes ornements". Dans cette toile, Peyron met l'accent sur la richesse de la Campanienne grâce aux couleurs vives de ses vêtements et de ceux de sa suivante, à genoux à droite de la composition, alors qu'il réserve au groupe de Cornélie des teintes plus fades. Seul l'enfant de dos au premier plan porte un manteau aux tons rosés. Les plis des vêtements ainsi que les attitudes des personnages sont construits sur des lignes verticales. Au contraire, l'horizontalité de la composition, en frise, est accentuée par les liens qu'entretiennent les personnages du côté de Cornélie : tous se touchent ou se désignent du doigt, créant ainsi une ligne continue qui part de la gauche du tableau et aboutit à la table, décentrée vers la droite, qui marque la frontière entre les deux femmes.
Bélisaire recevant l’Hospitalité d’un Paysan ayant servi sous ses ordres. (1779) Le thème de cette toile a inspiré David pour son Bélisaire demandant l'aumône.
Sculpture :
Laurent-Honoré Marqueste (1848-1920) : Cupidon. Jeune garçon nu tirant une flèche, un genou à terre. Plâtre. (p. 36). La version en marbre de ce "Cupidon" a été présentée au Salon de 1883.
Salles voisines :
(en 2003, je remarque que la mezzanine a disparu. Un immense hall froid, et sans âme, dépourvu d’intérêt…)
Philippe de Champaigne (1602-1674) : Réception d'Henri d'Orléans, duc de Longueville, dans l'Ordre du Saint-Esprit. Envoi 1812. (p. 86) (même composition à Troyes). Commandé en 1634 par le roi pour orner la chapelle du Saint-Esprit de l'église des Grands Augustins à Paris, ce tableau montre le roi, au centre, en costume de Grand Maître de l'Ordre, recevant le serment de fidélité d'Henri II d'Orléans. Louis XIII est entouré de Claude Bartillier, grand trésorier de l'Ordre, du chancelier Claude de Bullion, du greffier du Saint-Esprit Charles Duret et du prévôt maître de cérémonie Michel de Beauclerc. Au-dessus du roi est figurée la colombe symbolique, les ailes étendues dans une auréole. La richesse des décors et des costumes participe à la solennité de la scène. Les revers jaunes orangés des manteaux de l'Ordre apportent des touches colorées. Celui destiné à Henri d'Orléans, porté par Michel de Beauclerc sur l'envers, qui lance des reflets flamboyants. La dignité simple des attitudes s'accompagne de portraits qui témoignent d'une grande attention psychologique. Aucun de ces personnages conscients de leur importance, hormis peut-être le chancelier Claude de Bullion, n'accorde le moindre regard au nouveau venu dans l'Ordre.
Pierre Subleyras (1699-1749) : Sacre de Louis XV - Nature morte.
François de Troy (Toulouse 1645-1730) : La Mort de Creüse - La Conquête de la Toison d'or.
Portrait de Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti.
Ambroise Fredeau () : St Nicolas Tolentino bercé par le concert des anges. (1650)
Jacques Stella () : Sainte Famille. A gauche, un ange prépare la cuisine dans l’âtre. Joli petit format.
Nicolas Fournier - Jan I Brueghel - Bril -
Hans Francken I (1581-1624) : Les Noces de Cana.
Willem van Aelst (1627-83) : Nature morte aux fruits - Vases de fleurs (2 œuvres).
Guido Reni (1575-1642) : Christ portant sa Croix.
Guido Reni : Apollon écorchant Marsyas. Corps lourd d'Apollon, peu en accord avec son visage d'adolescent. Le traitement de Marsyas est plus intéressant.
Gaspar van Wittel (1653-1756) : Place Saint-Pierre à Rome.
Giuseppe Maria Crespi (1665-1747) : (2 œuvres)
Francesco Solimena (1657-1747) : Portrait de femme. Belles draperies.
Jean-Baptiste Monnoyer (1634-1699) : Fleurs. (2 œuvres)
Louise Moillon (1609-1696) : 3 superbes corbeilles de fruits !
Un Panier de Fraises et un Panier de Prunes (1632) - Nature morte aux Mûres.
Série de portraits :
François de Troy - Nicolas de Largillierre.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait de Germain-Louis de Chauvelin, garde des Sceaux. Somptueuse et élégante composition en noir et blanc, pour les vêtements, et, rouge et or, pour les draperies et le fauteuil.
Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun (1755-1842) : Portrait de la baronne de Crussol. Très belle œuvre. Harmonie de noir (chapeau, col, bordure de fourrure), rouge (soie de la veste de la jupe et du nœud sur le chapeau), blanc (foulard, dentelle et partition), et le fond gris. Le fauteuil est vert. Pose fréquente chez Vigée-Lebrun : le modèle représenté de 3/4 dos, et regarde le peintre.
Francesco Guardi (1712-1793) : (2 œuvres) - Le pont du Rialto à Venise.
Guillaume-Joseph Roques (Toulouse 1754-1847) : L'un des maîtres d'Ingres.
La Mort de Marat. Dans sa baignoire. Belle composition inspirée de celle de David (Bruxelles). A comparer.
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Maître de David et précurseur du néoclassicisme.
Académie de nu masculin.Joseph-Marie Vien : L'Amour fuyant l'Esclavage. A rapprocher de "La marchande d'Amours", du même peintre (Fontainebleau).
-La Douce Mélancolie. Achat récent.
Jean-Baptiste Jouvenet : Fondation d'une ville en Germanie par les Tectosages.
Aubin Vouet (At.) () : Le Serpent d'airain.
Pierre Subleyras (1699-1749) : Série de grandes toiles ovales, provenant sans doute d'un édifice religieux ; vues en contre plongée.
Annonciation - Circoncision - St Pierre guérissant un paralytique - Joseph explique les songes de Pharaon - Le songe de Joseph - Coriolan (général romain, vainqueur des Volsques).
Jean Restout : Diogène.
Louis Jean-François Lagrenée (1725-1805) : Charité romaine.
Antoine Rivalz (Toulouse 1667-1735) : Fils de J.-Pierre Rivalz. Série de grandes toiles :
L'Enlèvement des sabines. Belle composition tourmentée.
Bataille remportée par les Tectosages sur le roi Antiochus. (1702)
Le roiThéodoric 1er mène le comte Litorius captif à Toulouse. (1706)
Raymond de Saint-Gilles prenant la croix. (1706)
L'expulsion des Huguenots de Toulouse. (1723-27)
Plus de 30 toiles d'A. Rivalz. Dernier achat : Le Martyre de St Barthélémy.
Portrait de J.-Pierre Rivalz.
Jean de Boullongne, dit le Valentin : Judith.
Sébastien Bourdon (Montpellier 1616-71) : Le martyre de St André.François-Pascal-Simon Gérard, baron (Attr. à) : Portrait d'Antoine-Jean Gros à l'âge de vingt ans. Ce portrait a été peint alors que Gros était encore élève de David.
Isidore Alexandre Augustin Pils (1813-1875) : Mort d'une soeur de charité. La mère Saint -Prosper, soeur de charité à l'hôpital Saint-Louis, morte le 30 août 1846, exposée dans sa cellule, les malades et les pauvres se recueillent.
Acquisitions depuis 2005 –
Ferdinand Storm, dit Hernando Esturmio (vers 1500-56) : La Déposition (Huile/bois - 63 x 54 cm).
"La Visite" de Marguerite Gérard est typique des œuvres de la belle-sœur de Fragonard, auteur d'innombrables petits tableaux de genre inspirés à la fois des hollandais du XVIIe siècle et de Jean-Baptiste Greuze, traitant comme ce dernier de sujets édifiants. Certains personnages sont parfois repris presque à l'identique d'un tableau à l'autre, même lorsque le sujet est différent. Ainsi, la femme debout a une attitude à peu près semblable à celle d'une figure d'un tableau intitulé Le coucher des enfants3. (achat en 2005)
Etienne Parrocel (1696-1775) : Saint François Régis intercédant pour les pestiférés, (1739)Edouard Debat-Ponsan (1847-1913) : Le premier Deuil. (Huile/panneau - 50 x 61 cm)
Deux esquisses d'artistes toulousains de la seconde moitié du XIXe siècle ont été acquises par le musée. "Le premier Deuil" d'Edouard Debat-Ponsan (acquis en 2006 à La Scala) est préparatoire à un tableau présenté au Salon de 1874, et aujourd'hui perdu. Le premier deuil, c'est bien sûr celui d'Adam et Eve pleurant la mort d'Abel, tué par son frère Caïn.Jean-Baptiste Regnault : L'Education d'Achille par le centaure Chiron (1783 - Huile/panneau - 22,2 x 17 cm)
Une autre esquisse d'un contemporain de David a été acquise auprès de La Scala en 2007. Il s'agit de L'Education d'Achille par le centaure Chiron préparatoire au tableau du Louvre, son morceau de réception à l'Académie en 1783, et dont d'autres versions sont conservées (au Musée Calvet d'Avignon, à l'Hermitage de Saint Petersbourg). Elle faisait partie de la collection Ciechanowiecki dont une partie a été acquise par le LACMA de Los Angeles, et dont l'autre partie fut vendue à Paris le 28 juin 2002.Benjamin-Constant (1845-1902) : Antigone et Polynice (Huile/panneau - 33 x 41 cm) Quant à Antigone et Polynice, achetée à un particulier en 2007, elle est due à Jean-Joseph Constant, mieux connu sous son pseudonyme de Benjamin-Constant. Bien que né à Paris, l'artiste fut élevé à Toulouse par ses tantes après la mort de sa mère. Il fréquenta l'Ecole des Beaux-Arts de la ville avant d'entrer dans l'atelier parisien d'Alexandre Cabanel. Félicie de Fauveau (1799-1886) : Buste funéraire d'enfant (Marbre - H. 43 cm)
Victor Segoffin (1867-1925) : Thérèse Combarieu (Marbre - 88 x 33 cm)
Victor Segoffin (1867-1925) : Denise Combarieu (Bronze - 44 x 18 cm) Les deux sculptures sont des bustes dus à Victor Segoffin, un Toulousain qui obtint le Prix de Rome en 1897 et à qui furent confiées de nombreuses commandes officielles (il travailla notamment pour le décor du Louvre). Ce marbre et ce bronze, offerts au musée en 2007, représentent des membres d'une même famille, probablement deux sœurs, Thérèse et Denise Combarieu. Le musée des Augustins conservait déjà plusieurs œuvres de cet artiste.
Antoine Dieu : La destination de ce Christ mort, en grisaille n'est pas connue.Jacques Blanchard (1662-1727) : Lamentation sur le Christ mort (en cours de restauration) (Huile/toile - 115 x 200 cm) Une nouvelle attribution prestigieuse est également un mode d'enrichissement. Cette Lamentation sur le Christ mort fait depuis longtemps partie des collections du musée. Conservée dans les réserves, elle était située autour de Jacques Blanchard mais, sans doute en raison de son état, rejetée du catalogue de l'artiste. Or, le nettoyage et la restauration en cours font apparaître un chef-d'œuvre de Blanchard.
Antoine Rivalz (1667-1735) : La Chute des Anges rebelles ou Saint Michel terrassant les Anges rebelles. Huile sur toile - 170 x 130 cm. Le 12 décembre 2008, le musée toulousain a préempté ce tableau à Drouot, pour la somme de 92 040 € (frais compris).
Octobre 2015 - Une nouvelle acquisition importante
Nicolas Tournier : St Pierre (1625)
Expo temporaire de peintures du XIXe, récemment restaurées (1999) :
Baron Antoine-Jean Gros (1771-1835) : Augustine Dufresne, baronne Gros. (1822)
Jean-Joseph Taillasson (1745-1809) : Sylvie, nymphe de Diane, surprise par un satyre.
François-Xavier Fabre (1766-1837) : Portrait du marquis de Nattes.
Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1809) : (Michallon est un élève de Valenciennes) Paysages néoclassiques. Campagne romaine - Eruption du Vésuve : 24 août 79.
Jean-Victor Bertin (1775-1842) : Elève de Valenciennes. Paysage historique.
Jacques-Raymond Brascassat (1804-1867) : La Sorcière.
Guillaume-Joseph Roques (Toulouse 1754-1847) : Plusieurs œuvres.
La Présentation de la Vierge au Temple.
Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) : Les adieux de Charles 1er d'Angleterre.
Jules Boilly (1796-1874) : Vue intérieure de la cathédrale St Etienne de Toulouse.
François-Vincent Mathieu Latil (1797-1890) : Episode de l'histoire des naufragés.
François Bonvin (1817-1887) : Les Forgerons, souvenir du Tréport.
Constantin Prévost (1796-1865) : Le Tatouage du Matelot (1830). Autre version au musée de Quimper.
Expo temporaire été 2003 - consacrée à Carolus-Duran (Lille 1837-1917) :
Portrait de la princesse Marguerite de Broglie et de son cousin Robert. (du Musée Carnavalet) - Danaé. (du musée de Bordeaux) - Nu féminin - Hébé (du musée de Lille, nombreuses œuvres) –
Provenant de l'église de St-Aygulf (Var) : Christ mort sur la croix – Mise au tombeau.
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