Ancien évêché - Hôtel de Ville
(département : Tarn)
Le musée des Beaux-Arts de Castres a beaucoup de charme, et présente une exceptionnelle collection de peintures espagnoles. Il possède aujourd'hui la plus grande collection de peintures espagnoles en France après celle du Louvre.Un don exceptionnel en 1893 :
Marcel Briguiboul (1837-92) est né dans une famille de négociants installés à Barcelone. En 1858, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Par décisions successives du peintre, puis de son fils unique (1893), et de sa veuve (1927), la ville de Castres hérite de toute son œuvre, ainsi que de ses biens et de sa fortune. C'est ainsi que, dès 1893, trois toiles capitales de Goya : Autoportrait à lunettes, Portrait de Francisco del Mazo, et la Junte des Philippines, achetés par Marcel Briguiboul à Madrid le 7 mai 1881, deviennent le point initial de la collection d'art hispanique du musée Goya.
Dernière visite du musée Goya le jeudi 11 août 2011. (Catalogue)
Giovanni Battista Langetti (1635-1676) : Darius III assassiné par le Satrape Bessus.
Marcel Briguiboul : Portrait de Pierre Briguiboul.
Ec. de Séville (17e) : Les Noces de Cana.
Juan Mates (14e) : St Jean à Patmos.
Juan Rexach (XVe) : 2 panneaux superposés, Crucifixion (en haut), et Transfiguration (en bas).
Pedro Espalargues : Annonciation.
Maître de Viella : Adoration des Mages. Les nimbes, les couronnes des Mages, les objets en or, sont représentés en fort relief, et entièrement dorés à la feuille.
Sur le mur du fondMaître de Riofrio (16e) : Retable de St Martin (c. 1500). Composé de 7 panneaux
(à gauche) - Ordination de St Martin - La Charité selon St Martin - L'Assomption -
(au centre) - Crucifixion.
(à droite) - Messe de St Grégoire - Résurrection d'un Jeune Homme - Mort de St Martin.
Maître de Riofrio (16e s.) : Retable de saint Martin - La Charité selon saint Martin.
Maître de Riofrio (16e s.) : Retable de saint Martin - La Crucifixion.
Ec. espagnole (15e) : Saint Evêque opérant un Miracle en présence d'un Roi paîen.Ec. espagnole (16e) : Christ aux Liens.
Alejo Fernandez (1496-1545) : Adoration des Mages.
Francisco de Osana : La Mort de St Martin (c. 1505).
Vicente Macip (vers1475-1550) et Joan de Roanes : Déploration sur le Christ mort.
Rodrigo de Holanda (16e) : Vierge à l'Enfant ou Vierge au Gril.
Ec. espagnole (17e) : Nature morte aux Côtelettes.
Ec. espagnole (17e) : Nature morte au Chou.
Francisco Herrera (1590-1656) : Le Miracle de la Multiplication des Pains.Antonio Puga : Le Marchand d'huile.
Francisco Pacheco (1564-1644) : Le Christ servi par les anges dans le désert. Après son jeûne de 40 jours dans le désert. Provient de la collection du château de Courson. (2,68 x 4,18 m)
Composition avec 13 personnages : Jésus et 4 groupes de 3 anges ; avec une exception, l'un des groupes, à droite, est composé de 2 anges et de St Jean-Baptiste ( en bas à droite). Sur la table, en perspective fortement relevée, une nature morte ("bodegon") composée d'objets qui ont tous une symbolique : pain/raisin (eucharistie) ; cruche d'eau/sel (baptême) ; le couteau fait référence à la Passion et au sacrifice de Jésus ; le citron est le symbole de l'Andalousie ; le poisson, (ichthus en grec), rappelle les initiales du Christ (Iesous Christos Theou Uios Sôter = Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur) ; la rose symbolise l'amour divin.
Francisco Pacheco a été le maître et le beau-père de Diego de Silva y Velàzquez. La nature morte sur la table a été réalisée par Velàzquez à 17 ans.
Pedro de Orrente : L'Adoration des Bergers.
José de Ribera (Atel.) : Le Martyre de St André. St André, couché en diagonale, jambe gauche repliée. Clair obscur, corps dénudé d'André fortement éclairé ; 4 personnages autour de lui.
(considéré actuellement comme un original, dépôt du Louvre à Castres).
Ce portrait est l’un des trois seuls tableaux de Velàzquez visibles en France. Le musée du Louvre a prêté ce tableau au musée de Castres en 1949. A l’époque, il est considéré comme une vulgaire copie d’une œuvre du Prado, alors qu’on sait désormais que c’est le maître lui-même qui l’a réalisé. Trop tard pour le Louvre à qui l’on interdit aujourd’hui de reprendre les tableaux mis en dépôt depuis longtemps. On en transfère même la propriété aux musées qui les abritent. (les deux autres oeuvres originales de Velàzquez en France, sont à Rouen et Orléans)
Francisco Pacheco : Le Jugement dernier. Œuvre récemment redécouverte, en cours de restauration. Grande composition (3,40 m x 2,36 m). Dernier chef-d'oeuvre de Pacheco.
Juan de Valdes Leal (1622-1690) : Le Christ servi par les anges. Clair obscur ; 2 grands anges servent Jésus.
-Tête de Ste Catherine d'Alexandrie. (décapitée)
Juan de Orellano (1614-1676) : Corbeille de fleurs.
Pedro Anastasio Bocanegra (1635-1689) : Allégorie de la Peste.
Atel. de Francisco de Zurbaràn (1595-1664) : Portrait d'Alvar Belazquez de Lara.
Sebastian de Llanos y Valdes : St François d'Assise en prière.
Alonso Cano (1601-1667) : La Visitation - Le Mariage de la Vierge - L'Annonciation (c. 1660).
Bartolomeo Esteban Murillo (1628-1682) : Vierge au Chapelet. Le chapelet est tenu par l'enfant Jésus.
Antonio de Torres : Présentation de Jésus au Temple.
Juan Montero de Rozas : L'Ivresse de Noé.
José Aparicio Inglada (1770-1838) : Socrate enseignant. Il s'adresse à un jeune homme, torse nu.
Eugenio Lucas y Velàzquez (1817-70) : L'Extrême-onction. Fait penser à la "Messe des Relevailles" de Goya (Agen).
Francisco Lacoma y Fontanet : Portrait de J.-François Cailhava (1814).
Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) : 3 oeuvres de Goya. Legs Briguiboul.Autoportrait aux Lunettes (c. 1800). Eclairage intense du visage. Petits coups de pinceaux, vif, nerveux, précis, "brillants", pour rendre la matière de la veste : éblouissant de virtuosité, de légèreté.
Assemblée de la Compagnie royale (Junte) des Philippines. (1815) Le plus grand tableau d'histoire peint par Goya (3,27 x 4,47 m). Très sombre, la seule source de lumière provient d'une fenêtre à droite. Au centre, au fond, le roi sur une estrade. De chaque côté du tableau, un groupe de personnages dans des positions diverses, qui expriment leur ennui. La profondeur est rendue par les rangées de personnages assis, et par les dessins au sol.
Eugenio Lucas y Velasquez (1817-1870) : (dépôt Louvre) Belles œuvres traitées avec brio.
- La Fusillade. (1869) Superbe. Ce tableau rappelle le "Tres de Mayo" de Goya (au Prado). Au centre, un homme portant un costume coloré, bras écartés, entouré de plusieurs personnes qui vont être fusillées. Une lanterne éclaire le groupe. Au fond, à droite, la fumée des fusils.
- Portrait d'homme.
Vicente Lopez y Portaña : Dieu le Père et l'Arche d'alliance.
Francisco Bayeu y Subias : Portrait d'homme.
Joaquim Sorolla y Bastida (1863-1923) : Portrait de Monsieur Seligman (1911).
Ignacio Zuloaga (1870-1945) : Lucienne Bréval.
Mariano Fortuny y Madrazo : Les Fenêtres.
- Don Quichotte.
Santiago Rusiñol y Prats : La Cour des Orangers.
Jesus Corredoyra Rodriguez : Bienheureux soit le Peuple.
José maria Sert y Badia : St Pierre.
Antoni Clavé : Nature morte.
Joseph Grau Garriga : Composition textile.
Michel-Ange Houasse : Ste Famille.
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : St Vincent de Saragosse (patron de Castres) recevant les couronnes du martyre et St Germain recevant la palme.
Léon Bonnat (1834-1922) : Jeune Femme faisant la charité à l'entrée de la chapelle de l'hôpital San Sebastian à Cordoue. (1863)Léon Bonnat : plusieurs œuvres.
Adrien Dauzats : Intérieur de la mosquée de Cordoue. (belle œuvre orientaliste)
J.-Louis Hippolyte Bellangé : Episode de la Guerre d'Espagne.
Théodore Géricault : La famille du peintre Del Mazo.
Henri Fantin-Latour : Jeune Mendiant d'après Murillo.
Thomas Couture : Nain avec un Chien.
Walter Gay : Les Cigarières de Séville.
Marcel Briguiboul : Jeune Gitan au Bâton.
Théodule-Augustin Ribot : Le bon Samaritain - Le Mitron - Le Cuisinier comptable.
Acquisition mars 2006 :Sébastien Muñoz (1654-1690) : Le Martyre de Saint Sébastien (270 x 210 cm)
Peinte vers 1686-1687, fortement marquée par l'influence de son maitre Claudio Coello, cette œuvre appartenait au couvent des Carmes Déchaussés à Madrid. Au XVIIIe siècle, cette peinture fit partie du Musée Napoléon au Louvre. Restituée à l’Espagne après 1815, elle s’est retrouvée dans les saisies espagnoles de 1835 de la collection Soult, puis chez l’Infant Don Sebastian de Bourbon (1811-1875) dont la collection fut dispersée en 1876 à Pau. Depuis 1920 elle appartenait à une famille privée bordelaise. Comme nous l'avons signalé dans la recension citée plus haut, le musée de Castres participe de façon exemplaire à la sauvegarde du patrimoine espagnol conservé en France.
Le musée conserve une importante collection de dessins et de gravures, et en particulier la quasi totalité de l'oeuvre gravé de Goya y Lucientes : Les Caprices - Taureaumachie - Les Désastres de la guerre - Les Disparates.
-->Mariano Fortuny y Marsal (1838-74) : Idylle (1865). Gravure.(département : Tarn)
Le musée des Beaux-Arts de Castres a beaucoup de charme, et présente une exceptionnelle collection de peintures espagnoles. Il possède aujourd'hui la plus grande collection de peintures espagnoles en France après celle du Louvre.Un don exceptionnel en 1893 :
Marcel Briguiboul (1837-92) est né dans une famille de négociants installés à Barcelone. En 1858, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Par décisions successives du peintre, puis de son fils unique (1893), et de sa veuve (1927), la ville de Castres hérite de toute son œuvre, ainsi que de ses biens et de sa fortune. C'est ainsi que, dès 1893, trois toiles capitales de Goya : Autoportrait à lunettes, Portrait de Francisco del Mazo, et la Junte des Philippines, achetés par Marcel Briguiboul à Madrid le 7 mai 1881, deviennent le point initial de la collection d'art hispanique du musée Goya.
Giovanni Battista Langetti (1635-1676) : Darius III assassiné par le Satrape Bessus.
Marcel Briguiboul : Portrait de Pierre Briguiboul.
Ec. de Séville (17e) : Les Noces de Cana.
Juan Mates (14e) : St Jean à Patmos.
Juan Rexach (XVe) : 2 panneaux superposés, Crucifixion (en haut), et Transfiguration (en bas).
Pedro Espalargues : Annonciation.
Maître de Viella : Adoration des Mages. Les nimbes, les couronnes des Mages, les objets en or, sont représentés en fort relief, et entièrement dorés à la feuille.
Sur le mur du fondMaître de Riofrio (16e) : Retable de St Martin (c. 1500). Composé de 7 panneaux
(à gauche) - Ordination de St Martin - La Charité selon St Martin - L'Assomption -
(au centre) - Crucifixion.
(à droite) - Messe de St Grégoire - Résurrection d'un Jeune Homme - Mort de St Martin.
Maître de Riofrio (16e s.) : Retable de saint Martin - La Charité selon saint Martin.
Maître de Riofrio (16e s.) : Retable de saint Martin - La Crucifixion.
Ec. espagnole (15e) : Saint Evêque opérant un Miracle en présence d'un Roi paîen.Ec. espagnole (16e) : Christ aux Liens.
Alejo Fernandez (1496-1545) : Adoration des Mages.
Francisco de Osana : La Mort de St Martin (c. 1505).
Vicente Macip (vers1475-1550) et Joan de Roanes : Déploration sur le Christ mort.
Rodrigo de Holanda (16e) : Vierge à l'Enfant ou Vierge au Gril.
Ec. espagnole (17e) : Nature morte aux Côtelettes.
Ec. espagnole (17e) : Nature morte au Chou.
Francisco Herrera (1590-1656) : Le Miracle de la Multiplication des Pains.Antonio Puga : Le Marchand d'huile.
Francisco Pacheco (1564-1644) : Le Christ servi par les anges dans le désert. Après son jeûne de 40 jours dans le désert. Provient de la collection du château de Courson. (2,68 x 4,18 m)
Composition avec 13 personnages : Jésus et 4 groupes de 3 anges ; avec une exception, l'un des groupes, à droite, est composé de 2 anges et de St Jean-Baptiste ( en bas à droite). Sur la table, en perspective fortement relevée, une nature morte ("bodegon") composée d'objets qui ont tous une symbolique : pain/raisin (eucharistie) ; cruche d'eau/sel (baptême) ; le couteau fait référence à la Passion et au sacrifice de Jésus ; le citron est le symbole de l'Andalousie ; le poisson, (ichthus en grec), rappelle les initiales du Christ (Iesous Christos Theou Uios Sôter = Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur) ; la rose symbolise l'amour divin.
Francisco Pacheco a été le maître et le beau-père de Diego de Silva y Velàzquez. La nature morte sur la table a été réalisée par Velàzquez à 17 ans.
Pedro de Orrente : L'Adoration des Bergers.
José de Ribera (Atel.) : Le Martyre de St André. St André, couché en diagonale, jambe gauche repliée. Clair obscur, corps dénudé d'André fortement éclairé ; 4 personnages autour de lui.
(considéré actuellement comme un original, dépôt du Louvre à Castres).
Ce portrait est l’un des trois seuls tableaux de Velàzquez visibles en France. Le musée du Louvre a prêté ce tableau au musée de Castres en 1949. A l’époque, il est considéré comme une vulgaire copie d’une œuvre du Prado, alors qu’on sait désormais que c’est le maître lui-même qui l’a réalisé. Trop tard pour le Louvre à qui l’on interdit aujourd’hui de reprendre les tableaux mis en dépôt depuis longtemps. On en transfère même la propriété aux musées qui les abritent. (les deux autres oeuvres originales de Velàzquez en France, sont à Rouen et Orléans)
Francisco Pacheco : Le Jugement dernier. Œuvre récemment redécouverte, en cours de restauration. Grande composition (3,40 m x 2,36 m). Dernier chef-d'oeuvre de Pacheco.
Juan de Valdes Leal (1622-1690) : Le Christ servi par les anges. Clair obscur ; 2 grands anges servent Jésus.
-Tête de Ste Catherine d'Alexandrie. (décapitée)
Juan de Orellano (1614-1676) : Corbeille de fleurs.
Pedro Anastasio Bocanegra (1635-1689) : Allégorie de la Peste.
Atel. de Francisco de Zurbaràn (1595-1664) : Portrait d'Alvar Belazquez de Lara.
Sebastian de Llanos y Valdes : St François d'Assise en prière.
Alonso Cano (1601-1667) : La Visitation - Le Mariage de la Vierge - L'Annonciation (c. 1660).
Bartolomeo Esteban Murillo (1628-1682) : Vierge au Chapelet. Le chapelet est tenu par l'enfant Jésus.
Antonio de Torres : Présentation de Jésus au Temple.
Juan Montero de Rozas : L'Ivresse de Noé.
José Aparicio Inglada (1770-1838) : Socrate enseignant. Il s'adresse à un jeune homme, torse nu.
Eugenio Lucas y Velàzquez (1817-70) : L'Extrême-onction. Fait penser à la "Messe des Relevailles" de Goya (Agen).
Francisco Lacoma y Fontanet : Portrait de J.-François Cailhava (1814).
Federico de Madrazo y Kuntz : Portrait de Mme Scott.
Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) : 3 oeuvres de Goya. Legs Briguiboul.Autoportrait aux Lunettes (c. 1800). Eclairage intense du visage. Petits coups de pinceaux, vif, nerveux, précis, "brillants", pour rendre la matière de la veste : éblouissant de virtuosité, de légèreté.
Assemblée de la Compagnie royale (Junte) des Philippines. (1815) Le plus grand tableau d'histoire peint par Goya (3,27 x 4,47 m). Très sombre, la seule source de lumière provient d'une fenêtre à droite. Au centre, au fond, le roi sur une estrade. De chaque côté du tableau, un groupe de personnages dans des positions diverses, qui expriment leur ennui. La profondeur est rendue par les rangées de personnages assis, et par les dessins au sol.
Eugenio Lucas y Velasquez (1817-1870) : (dépôt Louvre) Belles œuvres traitées avec brio.
- La Fusillade. (1869) Superbe. Ce tableau rappelle le "Tres de Mayo" de Goya (au Prado). Au centre, un homme portant un costume coloré, bras écartés, entouré de plusieurs personnes qui vont être fusillées. Une lanterne éclaire le groupe. Au fond, à droite, la fumée des fusils.
- Portrait d'homme.
Vicente Lopez y Portaña : Dieu le Père et l'Arche d'alliance.
Francisco Bayeu y Subias : Portrait d'homme.
Joaquim Sorolla y Bastida (1863-1923) : Portrait de Monsieur Seligman (1911).
Ignacio Zuloaga (1870-1945) : Lucienne Bréval.
Mariano Fortuny y Madrazo : Les Fenêtres.
- Don Quichotte.
Santiago Rusiñol y Prats : La Cour des Orangers.
Jesus Corredoyra Rodriguez : Bienheureux soit le Peuple.
José maria Sert y Badia : St Pierre.
Antoni Clavé : Nature morte.
Joseph Grau Garriga : Composition textile.
Michel-Ange Houasse : Ste Famille.
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : St Vincent de Saragosse (patron de Castres) recevant les couronnes du martyre et St Germain recevant la palme.
Léon Bonnat (1834-1922) : Jeune Femme faisant la charité à l'entrée de la chapelle de l'hôpital San Sebastian à Cordoue. (1863)Léon Bonnat : plusieurs œuvres.
Adrien Dauzats : Intérieur de la mosquée de Cordoue. (belle œuvre orientaliste)
J.-Louis Hippolyte Bellangé : Episode de la Guerre d'Espagne.
Théodore Géricault : La famille du peintre Del Mazo.
Henri Fantin-Latour : Jeune Mendiant d'après Murillo.
Thomas Couture : Nain avec un Chien.
Walter Gay : Les Cigarières de Séville.
Marcel Briguiboul : Jeune Gitan au Bâton.
Théodule-Augustin Ribot : Le bon Samaritain - Le Mitron - Le Cuisinier comptable.
Acquisition mars 2006 :Sébastien Muñoz (1654-1690) : Le Martyre de Saint Sébastien (270 x 210 cm)
Peinte vers 1686-1687, fortement marquée par l'influence de son maitre Claudio Coello, cette œuvre appartenait au couvent des Carmes Déchaussés à Madrid. Au XVIIIe siècle, cette peinture fit partie du Musée Napoléon au Louvre. Restituée à l’Espagne après 1815, elle s’est retrouvée dans les saisies espagnoles de 1835 de la collection Soult, puis chez l’Infant Don Sebastian de Bourbon (1811-1875) dont la collection fut dispersée en 1876 à Pau. Depuis 1920 elle appartenait à une famille privée bordelaise. Comme nous l'avons signalé dans la recension citée plus haut, le musée de Castres participe de façon exemplaire à la sauvegarde du patrimoine espagnol conservé en France.
Le musée conserve une importante collection de dessins et de gravures, et en particulier la quasi totalité de l'oeuvre gravé de Goya y Lucientes : Les Caprices - Taureaumachie - Les Désastres de la guerre - Les Disparates.
Un objet exceptionnel :David Le Marchand : Casque en ivoire du roi George II de Grande-Bretagne - daté de son couronnement (1727). Legs Briguiboul.
4 commentaires:
Bonjour,
Je suis allée à Castres en octobre dernier, et ai éé visiter le musée Goya. Plusieurs toiles m'ont vraiment impressionnée, surtout celle de Goya représentant la réunion de la Junte des Philippines. Cette idée de laisser la place de Lardizal vide, mais de le faire apparaître à la porte, presque comme un fantôme, avec cet air presque désabusé, je me suis dit que Goya est vraiment un artiste, pas que dans le "rendu" de ses portraits, mais aussi dans sa pensée.
Ce musée mérite vraiment le détour, non seulement pour l'immense et impressionnante toile de Goya, mais aussi pour la toile de Velazquez (rarissime dans les collections nationales : il n'y en a que trois), et pour l'ensemble de ses collections de peinture espagnole.
Un beau musée. Une étonnante collection pour une petite ville. Plusieurs toiles excessivement nettoyées toutefois.
Toutefois, on ne peut que féliciter la municipalité et les responsables du musée d'avoir entrepris cette collection de grande qualité.
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