dimanche 7 octobre 2018

MONTLUCON - Château de La Louvière


Château de la Louvière
(département : Allier – 03)

Visite le dimanche 16 septembre 2018

La Louvière est l'oeuvre d'un homme : François-Joseph Troubat. Cet industriel montluçonnais (fondateur de l’encaustique Diamantine, cires et bougies) commande à l'architecte Sappin des Raynaud un château dont il dessine lui-même les plans du parc, compromis entre un jardin à la française et à l'anglaise. Commencée en 1926, la construction est achevée en 1953.
La Louvière est une "folie" (riche maison de plaisance à l'extérieur de la ville) dont Troubat voulait qu'elle s'inspire du Petit Trianon de Versailles. Il s'agit d'un édifice néo-classique en brique et pierre, à deux niveaux, avec porche central en saillie couronné d'un fronton triangulaire ; le rez-de-chaussée est percé de baies cintrées et l'étage rythmé de pilastres ioniques.
Troubat récupère des éléments de décor lors des démolitions d'hôtels particuliers, achète des tableaux (la collection de peintures présente des pièces de maîtres de l'âge classique, mais aussi des copies), il fait copier des sculptures, créant ainsi un musée qu'il offre à la collectivité.
Dans le grand salon, se trouve notamment la copie du secrétaire à cylindre de Louis XV dont l'original se trouve à Versailles.
Légué à la ville de Montluçon, ce château de la Louvière est un élément aussi riche qu’atypique pour le patrimoine montluçonnais.
L’homme, décédé en 1968, ainsi que sa femme disparue en 1975, reposent dans leur sépulture, face à l’entrée de leur imposante demeure. C’est en 1976 que la ville a pris possession de ce précieux legs, avant une ouverture du jardin au public en 1978. Le château est rarement visitable.


Vestibule
Les deux double-portes en bronze proviennent de l’Hôtel Potocki à Paris.
Les colonnes proviennent de la collection Richard Wallace
Dans la plupart des pièces, on trouve des portraits, des bustes ou des médaillons, représentant le propriétaire, François-Joseph Troubat, et son épouse

Dans le grand salon 
Copie du secrétaire à cylindre de Louis XV (« Bureau du roi », par Oeben et Riesener) qui se trouve au château de Versailles


Copie de la commode de Guillaume Benneman (original à Fontainebleau)

La cheminée provient de la collection Wallace
Les tapisseries sont inspirées de tableaux de peintres flamands

Trois terres cuites : J-Baptiste Carpeaux (1827-75) : Suzanne surprise
Claude Michel Clodion : Pan, Vénus et Amour
Groupe : Faune et Nymphes

Grande baie vitrée ouvrant sur le parc


Salle à manger 
et escalier menant aux chambres

Première salle d’exposition
Artd Gelder (1645-1727) : Vertumne et Pomone. Elève de Rembrandt

Terme orné d’un Faune ?

Atel. de J-Marc Nattier : Portrait de Sophie, fille de Louis XV

Scène bachique

Atel. de Nattier : Portrait de Victoire, fille de Louis XV

Henri Emilien Rousseau (1875-1933) : Cavaliers arabes

Joseph-Marie Vien (1716-1809) : L’Arche de Noé (1742)

Laurent de La Hyre (1606-56) : Panthée conduite devant Cyrus (c. 1635)

Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-82) : Coucher de soleil

Pierre-Paul Rubens : Fête bachique. Une variante de ce tableau figure à Corporation Art Gallery à Glasgow

Bartolomeo Esteban Murillo (1617-82) : Saint François en prière (1669)

Atel. de Delacroix : Madeleine

Fantin-Latour : Devant la Mer

Attr. à François Boucher : Nymphe et faune


Petit salon
Sur la table – J-Baptiste Carpeaux : Flore accroupie. Terre cuite


Deuxième salle d’exposition
Copie réduite en marbre d’Antonio Canova représentant « Napoléon 1er en Mars désarmé et pacificateur »
(original en marbre à Apsley House, résidence de Wellington, Londres - h. 3,45 m)

Scène bachique (à gauche) – Salvator Rosa : Le Convoi
J-Baptiste Carpeaux : Copie du "Pêcheur à la Coquille". Marbre

Jean Dunand (1877-1942) : Capture de zèbres (1936). Panneau de laque 
J-Baptiste Carpeaux : Buste de Femme aux fleurs

Eugène Fromentin (1820-76) : Arabes dans un défilé

Ruysdael (1628-82) : Ferme et cascade

Auguste Rodin : Buste de Michel-Ange. Bronze
Atel. de Fragonard : La Naissance de la Vierge 

Auguste Rodin : Buste de Victor Hugo. bronze
Fantin-Latour : Dans la Forêt

J-Jacques Lagrenée le jeune (1739-1821) : L’Automne

Attr. à Gustave Courbet : Forêt et ruisseau

Jean Dunand : Panthères noires. Panneau de laque coulissant
Paul Sieffert (1874-1957) : La Maja vestida
Paul Sieffert (1874-1957) : La Maja desnuda 

Portrait de François-Joseph Troubat en "Prince de la Paix" 


Dans le parc, deux hauts-reliefs



Dans l’église Notre-Dame
Le polyptyque est formé de sept panneaux de chêne (fin 15e). Il représente des épisodes de la « Vie de la Vierge », dans des scènes réalistes et familières. Il est attribué à Jean Roulx et son fils Jacquelin, dits de Molusson, actifs à Bourges de 1461 à 1505, autour de Jean Colombe. L. 3,72 m




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