Château de la Louvière
(département : Allier – 03)
Visite le
dimanche 16 septembre 2018
La Louvière
est l'oeuvre d'un homme : François-Joseph
Troubat. Cet industriel montluçonnais (fondateur de l’encaustique
Diamantine, cires et bougies) commande à l'architecte Sappin des Raynaud un
château dont il dessine lui-même les plans du parc, compromis entre un jardin à
la française et à l'anglaise. Commencée en 1926, la construction est achevée en
1953.
La Louvière
est une "folie" (riche maison de plaisance à l'extérieur de la ville)
dont Troubat voulait qu'elle s'inspire du Petit Trianon de Versailles. Il
s'agit d'un édifice néo-classique en brique et pierre, à deux niveaux, avec
porche central en saillie couronné d'un fronton triangulaire ; le rez-de-chaussée
est percé de baies cintrées et l'étage rythmé de pilastres ioniques.
Troubat
récupère des éléments de décor lors des démolitions d'hôtels particuliers,
achète des tableaux (la collection de peintures présente des pièces de maîtres
de l'âge classique, mais aussi des copies), il fait copier des sculptures,
créant ainsi un musée qu'il offre à la collectivité.
Dans le grand salon, se trouve notamment la copie du secrétaire à cylindre de Louis XV dont l'original se trouve à Versailles.
Dans le grand salon, se trouve notamment la copie du secrétaire à cylindre de Louis XV dont l'original se trouve à Versailles.
Légué à la
ville de Montluçon, ce château de la Louvière est un élément aussi riche
qu’atypique pour le patrimoine montluçonnais.
L’homme,
décédé en 1968, ainsi que sa femme disparue en 1975, reposent dans leur
sépulture, face à l’entrée de leur imposante demeure. C’est en 1976 que la
ville a pris possession de ce précieux legs, avant une ouverture du jardin au
public en 1978. Le château est rarement visitable.
Vestibule
Les deux double-portes en bronze proviennent de l’Hôtel Potocki à Paris.
Les
colonnes proviennent de la collection Richard Wallace
Dans la
plupart des pièces, on trouve des portraits, des bustes ou des médaillons,
représentant le propriétaire, François-Joseph Troubat, et son épouse
Dans le grand salon
La cheminée
provient de la collection Wallace
Les
tapisseries sont inspirées de tableaux de peintres flamands
Première salle
d’exposition
Artd Gelder (1645-1727) : Vertumne et Pomone. Elève de Rembrandt
Terme orné
d’un Faune ?
Pierre-Paul Rubens : Fête bachique. Une variante de ce tableau figure à Corporation Art Gallery à Glasgow
Petit salon
Sur la
table – J-Baptiste Carpeaux : Flore accroupie. Terre cuite
Deuxième salle
d’exposition
Copie
réduite en marbre d’Antonio Canova représentant
« Napoléon 1er en Mars désarmé
et pacificateur »
(original en marbre à Apsley House, résidence de Wellington, Londres - h. 3,45 m)
Scène bachique (à gauche) – Salvator Rosa : Le
Convoi
J-Baptiste Carpeaux : Copie du "Pêcheur à la Coquille". Marbre
Jean Dunand (1877-1942) : Capture de zèbres (1936). Panneau de laque
J-Baptiste Carpeaux : Buste de Femme aux fleurs
Eugène Fromentin (1820-76) : Arabes dans un défilé
Ruysdael (1628-82) : Ferme et cascade
Auguste Rodin : Buste de Michel-Ange. Bronze
Atel. de Fragonard : La Naissance de la Vierge
Auguste Rodin : Buste de Victor Hugo. bronze
Fantin-Latour : Dans la Forêt
J-Jacques Lagrenée le jeune (1739-1821) : L’Automne
Attr. à Gustave Courbet : Forêt et ruisseau
Jean Dunand : Panthères noires. Panneau de laque coulissant
Paul Sieffert (1874-1957) : La Maja vestida
Paul Sieffert (1874-1957) : La Maja desnuda
Portrait de François-Joseph Troubat en "Prince de la Paix"
Dans le parc, deux hauts-reliefs
Dans l’église Notre-Dame –
Le polyptyque
est formé de sept panneaux de chêne (fin 15e). Il représente des épisodes
de la « Vie de la Vierge »,
dans des scènes réalistes et familières. Il est attribué à Jean Roulx et son fils Jacquelin, dits de Molusson, actifs à
Bourges de 1461 à 1505, autour de Jean Colombe. L. 3,72 m
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