Vendredi 14 mai 2018 - Inauguration des salles du
XVIIIe siècle
Musée des Beaux-Arts d'Orléans - 3
Sur le palier du
premier étage
Giambattista
Tiepolo
Laurent Blanchard
J-Guillaume Moitte : Homme drapé, vu de face (1772)
Hubert Robert : Intérieur du Colisée
entourage
de Mengs : Guerrier nu
- Hugues Taraval - Jean-Simon Berthélemy - Charles-Joseph Natoire - François-André Vincent - Francesco Lamarra - Andrea Appiani - etc.
Guy Noël Aubry : Portrait de Philippe, duc d’Orléans et Régent (1749)
Léon Cogniet : Mme Adelaïde, princesse d’Orléans, sœur du roi Louis-Philippe
Laurent Blanchard (1762-1819) : Portrait de Madame de Saint-Amand, née Catherine Toussaint (1793-94)
Salle 11 – A la cour
de Louis XIV
Claude-Guy Hallé (1652-1736) : L'Adoration des Mages (1701)
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait d’Augustin Maupeau (1710-11)
Charles et Henri Beaubrun (17e) : Portrait d’Anne-Marie Louise d’Orléans,
duchesse de Montpensier, dite La Grande Mademoiselle devant Orléans. En
déesse guerrière, Bellone (1652)
J-Baptiste Poultier (1653-1719) : Louis XIV de profil (1683-85). Bas-reliefs en marbre
François Fontenelle : Portrait d’Homme de profil (1686-88). Bas-reliefs en marbre
Etienne Allegrain (1644-1736) : Paysage à la Charrette de foin (c. 1700)
D’apr. Melchior de Hondecoeter (1636-95) : Paon, canard, tadorne de Belon, poule et coq dans un parc
François Desportes : 3 petits paysages (à droite)
Atel. Pierre Gobert (1662-1744) : Portrait d’une Princesse cueillant des fleurs à un Oranger (1690-1700)
Salle 13 – De la Régence du
duc d’Orléans à Louis XV, la légèreté retrouvée
Henri-Antoine de Favanne (1668-1752) : La Chute de Phaëton (1713-16). Etude pour le plafond du château de Chanteloup
Alexis Grimou : Portrait du peintre orléanais Jacques Dominé (c. 1710).
Ex-collection Aignan-Thomas Desfriches
Nicolas de Largillierre : Portrait de femme en robe bleue (1729). Femme mûre, replète, assez disgracieuse. Manteau bleu brodé d'or, chemise blanche à dentelles. Tenue volontairement négligée.
En bas (de gauche à droite) :
Charles de La Fosse : 2 petites toiles
-Daphné fuyant les poursuites d’Apollon
-Pan et Syrinx (1700-15)
Salle 14 – L’Italie au XVIIIe
Felice Giani (1758-1823) : Phaebus confiant le char du soleil à Phaëton
-La Providence divine avec la Justice, l’Abondance et deux génies
Pierre Subleyras (1699-1749) : Un Diacre portant un chandelier – Un Diacre portant un calice (c. 1743). Deux études symétriques pour "La Messe de St Basile", de l'église Santa Maria degli Angeli, à Rome
Anonyme
Italie : La Charité romaine (c.
1700)
A Orléans, 29 pastels sont exposés dans un espace en "L". Deux d'entre eux sont des paysages.
J-Baptiste Perronneau (1715-83) : Portrait d’une Femme en Robe bleue et son
serviteur (1746). Acquis en 2017
J-Baptiste Perronneau : Portrait supposé d’une Comédienne (1746).
J-Baptiste Perronneau : Portrait supposé d’une Comédienne (1746).
Jean Valade (1710-87) : Portrait de Louis- Gabrielle Valade, épouse
de l’artiste (c. 1750)
Jean Valade : Portrait de Mgr Étienne Rémond (1755)
Jean Valade : Portrait de Mgr Étienne Rémond (1755)
J-Baptiste Perronneau : Esquisse du portrait d’une Femme, inachevé (1765-66)
Maurice Quentin de La Tour ou Delatour : Portrait
supposé de l’abbé Reglet (c. 1769)
Maurice Quentin de La Tour ou Delatour : Portrait de
Mme Restout en coiffure (Salon de 1738 - Legs 2010). Mme Restout, née Marianne Hallé, soeur du peintre Noël Hallé, a épousé le peintre Jean Restout en 1729.
Legs de Mme Henriette Laurent-Valois, descendante de la dynastie des Hallé. Ce magnifique pastel, qui est toujours resté dans la famille Hallé, a rejoint les nombreuses oeuvres des Hallé et de Jean Restout, présentes sur les cimaises du musée. cCette oeuvre est certainement l'un des plus beaux pastels de la collection orléanaise.
Legs de Mme Henriette Laurent-Valois, descendante de la dynastie des Hallé. Ce magnifique pastel, qui est toujours resté dans la famille Hallé, a rejoint les nombreuses oeuvres des Hallé et de Jean Restout, présentes sur les cimaises du musée. cCette oeuvre est certainement l'un des plus beaux pastels de la collection orléanaise.
Maurice Quentin de La Tour ou Delatour : Portrait de Mme Louis-Claude Fuet, née Anne-Marguerite Provenchère (1766) (à droite)
J-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779) : Autoportrait aux bésicles (1773). Un
autre exemplaire au Louvre
Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : Autoportrait (1739). Le peintre porte un béret lie de vin, et une veste à brandebourgs avec un col de fourrure. Il tient un carton à dessins fermé par un ruban bleu.
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Pierre Honoré de Robbé de Beauveset (1759)
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Mme Desfriches (1751). Épouse de l’artiste. Acquis en 2017 pour 32 000€
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Mme Desfriches, née Catherine Boiliève (1744). Mère de l’artiste
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Hubert Drouais, peintre de l’Académie royale de peinture et de Sculpture (1754). Il tient un carton à dessins.
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Joseph Thérèse Michel de Grilleau (Musées Nationaux Récupération)
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Jean-Michel Chevotet, architecte du roi
J-Baptiste Perronneau : Portrait de Félicité Pinchinat en Diane (Salon de 1768). Future épouse du Maire d'Orléans
Jean-Marc Nattier (1685-1766) : Tête de jeune Fille (non exposé)
Es 2 - E. Pottier : Portrait de Louis-Henriette de Bourbon-Conti, duchesse d'Orléans (c. 1759)
Espace 3 - J.-Baptiste
Greuze (1725-1805)
: Portrait de M. Léger de Sorber, chirurgien
major
J.-Baptiste
Greuze (1725-1805)
: Portrait de Mme Marie-Anne Léger de Sorber. Extraordinaire de
sensibilité et de délicatesse. Elle est vêtue de soie bleue à bordure de
fourrure brune ; l'ovale du visage est souligné par un tissu noir.
Claude-Joseph Vernet (1714-89) : Vue des cascatelles de Tivoli - Les Femmes à la pêche. Paysage "romantique".
D’après J-Baptiste Oudry, par Bachelier : La Lice et ses petits (1755-60). L’original est au musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Une lice est une chienne de chasse sélectionnée pour la reproduction. Bel éclairage sur la tête de la chienne. Répartition originale des zones de lumière sur les 6 petits enchevêtrés. Charmante composition traitée dans un camaïeu de blanc, gris et brun.
Claude-Joseph Vernet (1714-89) : Vue des cascatelles de Tivoli - Les Femmes à la pêche. Paysage "romantique".
D’après J-Baptiste Oudry, par Bachelier : La Lice et ses petits (1755-60). L’original est au musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Une lice est une chienne de chasse sélectionnée pour la reproduction. Bel éclairage sur la tête de la chienne. Répartition originale des zones de lumière sur les 6 petits enchevêtrés. Charmante composition traitée dans un camaïeu de blanc, gris et brun.
François-Hubert Drouais (1727-75) : Portrait de la marquise de Pompadour (1763). Étude du portrait en pied de la National Gallery de Londres
Un mur
couvert d’œuvres de François Boucher (1703-70)
: Ensemble de 6 projets pour dossiers de fauteuils (dépôt du Mobilier national) :
François Boucher : Le Pigeonnier, dit aussi Le
Moulin de Charenton (1750-60)
J-Baptiste Perronneau (1715-83) : Portrait de Robert Soyer (1765). Directeur des travaux du Pont Royal. Habit rosé doublé de fourrure. Acheté 100F à M.Lartheau, juge de paix, et reçu au musée en 1883. La mère de M. Lartheau, épicière à Neuville-aux-Bois, l'avait acheté 3F à un marchand du Portireau.
Simon-Bernard Lenoir : Portrait du Juriste Robert-Joseph Pothier (c. 1760-70)
Donatien Nonotte : Portrait du graveur orléanais Jean Moyreau (1742). veste grise sur chemise blanche à dentelles. Négligé élégant. Le graveur est représenté entouré des attributs de son art
J-Baptiste Perronneau : Portrait du Juriste Daniel Jousse, conseiller au présidial d’Orléans
(c. 1755)
Juin 2018 - Une récente acquisition :
J-Baptiste Perronneau : Portrait d'un Homme en habit de drap bleu galonné d'or (1765). Acquis en 2018 pour 21 000€
Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) : Ensemble de 5 toiles qui décoraient la maison de campagne de Desfriches appelée « La Cartaudière »
Jean Bardin (1732-1809) : Tullia faisant passer son char sur le corps
de son père mort (1765). Esquisse.
Le tableau final, de grand format, est au musée de Mainz (Mayence). 114 x 145 cm
J-Baptiste Marie Pierre (1714-89) : Pollux implorant Zeus de conférer l’immortalité à Castor, dit aussi Un Héro accueilli dans l’Olympe (1765)
J-Baptiste Marie Pierre : La Résurrection du Christ (1759). Esquisse du tableau exposé dans la salle des grands formats. Acquis en 2018 - don de la galerie Christophe de Quénétain
Charles-François Grenier de La Croix, dit Lacroix de Marseille : Marine, Vue d'un port de la Méditerranée (1760-70)
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : L’Ermite endormi (1750). Etude
Januarius Johann Rosso Zick (1730-97) : Le Prophète Elisée à genoux, invoquant le Seigneur pour la Résurrection du fils de la Sunamite (à gauche)
-Jésus guérissant la belle-mère de Simon
(1770-80)
Marie-Victoire Lemoine (1754-1820) : Autoportrait, allégorie de la Peinture
(1785)
Johann-Ernst Heinsius (1731-94) : Portrait de M. de La Rivière, Intendant des armées navales, en chasseur
-Portrait de Mme de La Rivière en Diane
chasseresse (1779)
Jan van Os : Nature morte aux Fleurs et aux Fruits (1774)
Jan van Os : Nature morte aux Fleurs et aux Fruits (1774)
J-Baptiste Huet (1745-1811) : Berger et son chien devant des Ruines
(1775)
Au centre de la salle, un ensemble
de sculptures :
Au centre
de la salle – quatre bustes par Houdon :
-Voltaire - Molière
-La Fontaine - J-Jacques Rousseau
J-Joseph Foucou (1739-1821) : Bacchante portant un Satyre enfant sur l’épaule. Terre cuite. Le marbre est au musée Cognac-Jay, à Paris.
Et d’autres
petites terres cuites (Pigalle, etc.)
Acquisition novembre 2022
Pierre-Paul Prud’hon : Portrait de Louis-Antoine Lavallée. Secrétaire général du Muséum central
des Arts et Napoléon (anciens noms du Louvre). Collaborateur de D. Vivant Denon
Anonyme France : Portrait de femme, dit
Portrait de la Gouvernante des enfants (c. 1750)
Alexander Roslin (1718-93) : Portrait de Louis Jean-Marie Daubenton(1791)
Guillaume Guillon-Lethière : La Mort de Virginie (début 19e). Esquisse (en bas, à gauche)
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Grand Prix de Rome en 1797. L’Offrande à Esculape (1803). Esquisse du tableau définitif du musée d'Arras
Anonyme France : Scène de Siège dans l’Antiquité (c. 1795). Esquisse
Dernière œuvre peinte. Seul Philoctète, ami d’Hercule, a eu le courage d’allumer le bûcher funéraire du héros, mettant fin à ses souffrances. Hercule lui lègue ses flèches. L’une d’elles blessera Philoctète, provoquant un ulcère. Embarqué avec ses compagnons pour la Guerre de Troie, Philoctète, blessé, les importune par ses cris. De plus, la blessure dégage une puanteur intolérable. Ulysse décide ses compagnons à l’abandonner dans l’île de Lemnos, où il restera dix ans. Les grands héros sont morts et la Guerre de Troie s’éternise. L’oracle a annoncé qu’elle ne pourrait se conclure sans les flèches d’Hercule. Ulysse et le fils d’Achille, Néoptolème, se rendent sur l’île et persuadent Philoctète de les accompagner, sinon, ils lui voleront ses flèches. Philoctète cède à la menace, il y gagnera d’être guéri par un médecin. C’est lui qui tuera Pâris.
Pierre-Narcisse Guérin : Phèdre et Hippolyte (1802 - musée du Louvre)
Baron Pierre-Narcisse Guérin : Orphée pleurant sur le tombeau d’Eurydice (1798-1800 - Salon de 1802)
Jacques Gamelin : Le Supplice d’une Vestale (c. 1798). Esquisse
Jacques Gamelin : Andromaque pleurant sur les cendres d’Hector (c. 1798). Esquisse
Des petits formats et miniatures dans deux vitrines
Jacques Gamelin : Andromaque pleurant sur les cendres d’Hector (c. 1798). Esquisse
Martin Drölling : Intérieur de Cuisine (1798)
Martin Drölling : Autoportrait de l’artiste (c. 1800)
Martin Drölling : Portrait de Louise-Elisabeth Drölling, née Belot, épouse du peintre (c. 1785)
Léon Cogniet :
Briséis pleurant Patrocle (1815). Deuxième prix de Rome en 1815.
Début de « L'Iliade » : Pour se dédommager de la
perte de Chryséis, Agamemnon s'empare d'une autre captive troyenne, Briséis,
chère à Achille. Furieux, Achille se retire sous sa tente, et refuse de
combattre. Les Grecs sont en danger. Agamemnon envoie des présents à Achille,
et propose de lui rendre Briséis, sans succès. Patrocle, cousin d'Achille, lui
demande de le laisser combattre. Il prend les armes d'Achille. Imprudent, il
poursuit les Troyens et tombe sous les coups d'Hector. Briséis pleure sur le
corps de Patrocle. Achille décide reprendre le combat.
Ce tableau est resté inachevé sans doute en raison des
évènements politiques ; le concours a eu lieu pendant les « Cent
jours »…
Le tableau présenté en 1816 au Grand Prix de Rome se trouve
au musée de Fécamp : « Oenone
refusant de soigner Pâris ».
Cogniet a enfin été lauréat du Grand Prix, en 1817 :
« Hélène délivrée par Castor et
Pollux » (ENSBA)
Léon Cogniet : Polyxène, fille d’Hécube, doit être immolée sur le tombeau d’Achille (1812-15). Esquisse
Pierre-Narcisse Guérin : Clytemnestre hésitant avant de frapper Agamemnon endormi (1816). Esquisse
Grande version au Louvre. Une autre petite version en dépôt
à Amiens.
Sœur d'Hélène et femme d'Agamemnon, son second mari. Elle ne lui pardonne ni le sacrifice d'Iphigénie (voir Sébastien Bourdon), ni son concubinage avec Cassandre. A son retour triomphal de la guerre de Troie, elle l'assassine avec l'aide de son amant Egisthe
Sœur d'Hélène et femme d'Agamemnon, son second mari. Elle ne lui pardonne ni le sacrifice d'Iphigénie (voir Sébastien Bourdon), ni son concubinage avec Cassandre. A son retour triomphal de la guerre de Troie, elle l'assassine avec l'aide de son amant Egisthe
Pylade soutient Oreste, blessé, tout en combattant les habitants de Tauride
Pylade est élevé avec son cousin Oreste. L'amitié qui unit les deux héros est si fidèle qu'elle deviendra proverbiale.
Après avoir tué sa mère Clytemnestre, Oreste est frappé de démence, et poursuivi par les Erinyes. Pour l'aider à calmer ses tourments, il part avec Pylade en Tauride afin de dérober une statue d'Artémis, selon une prophétie de l'oracle de Delphes. Mais, ayant été pris, ils furent sur le point d'être immolés à la déesse, suivant la coutume du pays. Ils réussirent à s'échapper avec l'aide d'Iphigénie.
Jan Frans Van Daël : Bouquet de Fleurs dans un vase sur un entablement (1810). A cette époque, les natures mortes n'ont plus valeur de "vanité" comme au siècle précédent. Ce sont simplement des tableaux décoratifs.
Léon-Matthieu Cochereau : Cours fait par Prévost pour apprendre à peindre des panoramas (1810-15). Esquisse (à droite)
Henri-François Riesener (1767-1828) : Oncle d'Eugène Delacroix
Portrait du Maréchal Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie. Grand portrait officiel
Portrait du Maréchal Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie. Grand portrait officiel
2021 - En cours d'acquisition
Adelaïde Labille-Guiard (1749-1803) : Portrait d'un Conventionnel, portrait présumé de Marie-Jean Hérault de
Séchelles (1794)
Musée des Beaux-Arts d'Orléans
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