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Montferrand
Musée d’Art René Quilliot - Place Louis Deteix.
(département : Puy-de-Dôme)
Musée d’Art René Quilliot - Place Louis Deteix.
(département : Puy-de-Dôme)
Superbe musée, très lumineux, installé à l’emplacement de l’ancien couvent des Ursulines (XVIIe–XVIIIe s.), dont quelques éléments d’architecture ont été intelligemment intégrés dans le nouveau bâtiment.
A signaler, l'importante donation d'art moderne de Maurice et Simone Combe.
(les n° des pages renvoient au catalogue)
Dans le hall d’entrée
Salles du XVIe s.
Astor Beninus (16e) : Mise au tombeau.
Bronzino (1577-1621) : Portrait de jeune homme. Il ne s’agit pas du célèbre peintre.
Gillis van Valkenborsch (1570-1622) : Le Festin de Balthazar. Scène nocturne traitée en clair obscur très contrasté. La table royale, est placée en diagonale ; elle est très éclairée (éclairage fantastique), et entourée de nombreux convives.
Trois scènes sont représentées sur le panneau de bois : A gauche, le Portement de croix ; au centre, la Crucifixion ; à droite, la Mise au tombeau.
Michel Coxie (1499-1592) : Christ tenant la croix. Il désigne sa blessure au flanc droit.
Maître au monogramme P.V.M. : St Jérôme en méditation.
^Le Maître du fils prodigue (milieu 16e) : La Parabole du Festin. D’après un texte de Matthieu. Plusieurs scènes regroupées sur le même panneau. La partie droite est consacrée aux préparatifs du repas (décor de ruines). La partie gauche est consacrée aux jugements du roi, incendie, accueil des « élus », condamnation du « mal vêtu » (dans architecture renaissance). (p. 16)
Salles du XVIIe.Philippe de Champaigne (1602-74) : Portrait de Vincent Voiture. Belle œuvre. Célèbre poète. Sobre et élégant Vêtement noir sur une chemise blanche. (p. 26)
-Ange de l’Annonciation. Superbe. Il tient un lys.
Quentin Varin (1570-1634) : Moïse et les Tables de la Loi.
Claude Callot (1620-87) : Le Supplice du bûcher – Le supplice de la roue – Les Pendus. Trois petits tableaux d’après « Les Misères de la guerre » de Jacques Callot.
Jean Daret (1615-68) : Conversion de St Paul. Toile très colorée et animée. (p. 28)
Simon Vouet (1590-1649) : Mise au tombeau.
Série de 12 grandes toiles anonymes (1620-27) représentant « La Folie de Roland », d’après l’Arioste : elles proviennent du château d’Effiat.
Angélique apparaît en rêve à Roland –
Angélique fait porter Médor sur le cheval d’un ermite – Roland délivre Zerbin – Roland détruit la fontaine au monogramme – Roland écoute l’histoire des amours d’Angélique et Médor – Les Bergers s’enfuient devant la colère de Roland – Roland abandonne son armement et attaque les bergers – Roland tue les bergers et arrache les arbres – Zerbin et Mandricart veulent s’approprier Durandal.
Bernardo Keil, dit Monsu (1624-87) : Femme tenant une corbeille et des pigeons. Clair obscur.
Carlo Dolci (1616-86) : Tête de jeune femme.
Il Sassoferrato (1609-85) : Vierge de douleur. Visage.
Giulio Cesare Procaccini (1574-1625) : Sainte Agathe. Agathe dissimule son sein ensanglanté. St Pierre apparaît et lui propose un médicament pour la guérir. (p. 18)
Ascanio Luciani (mort en 1706) : Ruines romaines. Deux pendants.
Donato Creti : Le roi Salomon sacrifiant aux faux dieux. Très grands, très beaux. Nombreux personnages.
Federico Trevisani (1656-1746) : Caïn tuant Abel.
Maître au monogramme CRA (17e) : Adoration des Bergers. (1648)
Antonio Belluci (1654-1726) : Mort de Cléopâtre.
Giovanni Martinelli (1610-59) : La Joueuse d’épinette. Une jeune chanteuse fait face à la musicienne (une rose dans les cheveux). Traité en clair obscur. (p. 24)
Carlo Cignani (1628-1719) : Flore.
Thomas Willeboirts (1614-54) : Mort de Pyrame et Thysbé.
David Ryckaert III (1612-61) : Danse des farfadets. Animaux fantastiques. (p. 30)
Thomas van der Wilt (1659-1733) : Scène galante.
Jan Fyt (1611-61) : Nature morte avec gibier. Beau.
David de Koninck (1636-99) : Le Déluge. Une femme allaitant entourée d’animaux.
Mattheus van Elmont (1623-79) : Intérieur d’auberge.
Adriaen Beeldmaker (1626-1701) : Deux pendants. Nature morte avec chien et gibier.
Jan Bloemen (1662-1749) : Paysage d’Italie. Deux pendants.
Van de Vliet (1611-75) : Intérieur d ‘église. Petit.
Salle des portraits du XVIIIe.
Carle van Loo (1705-65) : Portrait de Christine van Loo. Cantatrice célèbre, femme du peintre.
François Lemoyne (1688-1737) : Allégorie de la lumière.
François Puget (1651-1707) : Portrait de Pierre Puget père.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait du poète Vincent Voiture. Beau.
-Portrait de Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine.
Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802) : Portrait d’Antoine Thomas. (p. 36)
J.-Marc Nattier (1685-1766) : Portrait de Mme de Montboisier-Cénillac.
Premier étage. XIXe.
J.-Baptiste Collet () : L’Enlèvement de Proserpine.
Carle Vernet (1758-1836) : Le Passage difficile. L’attelage qui tire la diligence suit une forte oblique du tableau. Chevaux en plein effort. Les murailles d’une forteresse dominent la scène. (p. 42)
Christophe-Thomas Degeorge (1786-1854) : Un bel ensemble de toiles néoclassiques.
-Autoportrait.
-Tête de Bonchamp Mourant - Portrait de jeune homme mélancolique.
-Envahissement de l’Assemblée le 1er prairial an III. (1831)
-Eliezer et Nephtalie – Portrait de Charlotte Corday. Grisaille.
-Oenone refusant de guérir Pâris – Diagoras porté en triomphe par ses fils.
-Portrait d'Antoine Blatin (acquisition 2007)
Et six petites esquisses préparatoires dont celle de « Diagoras ».
Henri-François Mulard (1769-1850) : Les Reproches d’Hector à Pâris (1819). commande du roi pour Trianon
Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) : Don Juan, Zerlina et Donna Elvira, de Mozart. Scène 10 de l’Acte I. (p. 46)Joseph Bauer (1759- ?) : La Mort de Patrocle. Comme d’habitude, Briséis éplorée.
J.-Baptiste Lallemand (1710-1805) : Repas de Noce.
Joseph Vernet (1714-89) : Marine. Clair de lune.
Jacques Gamelin (1738-1803) : Incendie d’un monastère. Scène nocturne.
Julien de Parme (1735-1800) : Virgile lisant l’Enéide.
Jean-Victor Schnetz (1797-) : La Diseuse de bonne aventure. La bohémienne semble être le même modèle que pour une œuvre de Géricault (« La vieille italienne », Le Havre), et pour deux toiles d’Orléans (Léon Cogniet). (p. 40)
Deuxième étage. Salle des sculptures. Belle salle lumineuse.
Charles Beylard (1843-1925) : Méléagre. Bronze. Jeune homme nu debout.
Francisque Joseph Duret (1804-65) : Mercure inventant la Lyre. Plâtre grandeur nature.
François Mouly (1846-86) : Faune dansant. Bronze inspiré du petit bronze de Pompéi. Beau nu grandeur nature.Georges Diebolt (1816-61) : Héro et Léandre. Marbre.Henri Gourgouillon (1858-1902) : Figure pour un tombeau. Jeune garçon nu. Plâtre.Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1905) : Vercingétorix victorieux. Maquette en plâtre du monument à Vercingétorix, statue équestre qui se trouve sur la place de Jaude à Clermont (1902).
Peintures dans la salle des sculpturesFrançois Ehrmann (1833-1910) : Vercingétorix appelle les Gaulois à la défense d’Alésia (1869). Debout, Triomphant.
Théodore Chassériau (1819(56) : La Défense des Gaules. Très grande composition dense et dynaùique, de nombreux personnages. Plusieurs études préparatoires. (p. 52)
J.-Baptiste Regnault (1754-1829) : Mort de Desaix à Marengo. Grande composition. Etude à Riom.
Louis Devedeux (1820-75) : Le général Desaix en Egypte. Portrait en pied.
Guillaume Dubufe (1853-1909) : Ste Cécile. Sur un trône.
Knud Baade (1808-79) : Soleil de minuit sur l’île d’Hestman en Norvège.
J.-Baptiste de Jonghe (1785-1844) : Vue de Suisse.
Henri Delacroix-Cross (1856-1910) : Lutte pour la vie. Naufrage. Un groupe d’hommes jettent d’autres naufragés nus hors d’une embarcation.
Eugène Devéria (1805-65) : Réception de Christophe Colomb par Ferdinand et isabelle. Grande composition.
Edouard Bernard Debat-Ponsan (1847-1915) : Une Porte du Louvre le matin de la St Barthélémy. La reine, accompagnée de courtisans, contemple les cadavres étendus autour d’elle. (1889)
Orientalistes
Prosper Marilhat (1811-47) : 8 œuvres.
Paysage d’Orient - Entrée du Bosphore – Port oriental – Caravane – Halte d’arabes près de ruines - etc.
Narcisse Berchère (1819-91) : Fontaine en Orient.
Francesco Fanelli () : Eliézer et Rébecca.
Louis Riesener (1808-78) : Portrait de Prosper Marilhat.
Chhristophe-Thomas Degeorge : Le Faucheur et la Jeune Fille – Paysanne assise.
Achille Mouret () : Nature morte aux prunes.
François Bonvin (1817-87) : Deux brodeuses. Clair obscur.
Thomas Couture (1815-79) : Baudelaire et la présidente Sabatier. Toile érotique. Femme nue dans les bras du poète. (p. 50)
Camille Corot – N. Diaz de la Peña – Ary Scheffer (esquisse).
Théodore Gudin (1802-80) : Marine.
Jean Bertin (1767-1842) : Château fort d’Italie.Gustave Doré (1832-83) : Paysage.Gustave Doré : Les Saltimbanques. La mère, qui porte une robe bleue, tient dans ses bras son enfant, au crâne ensanglanté. Nombreux détails pittoresques. (p. 54)
Henri de Waroquier –
Dans la chapelle.
Joseph Vien (1716-1809) : Hélène poursuivie par Enée.
Salles du XXe s.
Rebeyrolle – Jean Le Gac – Roland Cognet (grandes xylographies).
La collection d’art moderne est composée en grande partie par la donation Maurice et Simone Combe (peintres de l’école de Paris) :
Bernard Buffet : 9 œuvres.
Nature morte aux allumettes - La Raie (p. 62) - etc.
Jean Aujame (2 oeuvres) - Jean Carzou (6 oeuvres) - Antoni Clavé (10 oeuvres) - André Cottavoz – Gabriel Dauchot (2) – Jean Fautrier (« Bouquet de Marguerites ») – Othon Friesz (2) - Edouard Goerg (25) – Marcel Gromaire (2 aquarelles) - Jean Jansem (3) – Moïse Kisling (2) – Marie Laurencin (3) – André Marchand (5) – Gen Paul (5) – Gaston Sébine (3) – Charles Walch (5) – etc.
Une section d’art graphique (environ 5 000 œuvres) : lithos, sérigraphies, gravures (Pablo Picasso).
Novembre 2016 - Une nouvelle acquisition :
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824) : Portrait de Prosper de Barante (1814). Préempté
2 commentaires:
Bonjour,
Je vois que le fonds Combe comporte 5 oeuvres d'André Marchand. Y en a-t-il en exposition?
Merci de votre réponse.
Bien cordialement
Colette
Quand je signale une oeuvre dans un musée, c'est parce que je l'ai vu...
Donc en ce qui concerne André Marchand, quand j'ai visité le musée, il y avait au moins 5 oeuvres exposées. Mes les accrochages peuvent évoluer. Je suis cependant certain que, dans cette collection, des toiles de Marchand sont toujours présentées.
Cordialement
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