Musée des Beaux-Arts d’Orléans - 2
(département : Loiret)
Nouvelle salle des grands formats
Nouvelle salle des grands formats
Vendredi 12 janvier 2018 - Premier étage
Inauguration de la salle des grands formats XVIIe et XVIIIe
Pierre Moreau, Président des Amis des musées d'Orléans, et son épouse Joëlle
A - Les peintures religieuses
Sur les murs 1 et 2 - Ensemble des peintures commandées
pour l’église du Prieuré Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (actuelle préfecture
d’Orléans).
Louis de Boullogne (1654-1735) : La Sainte
Famille (c. 1600). A gauche, Elisabeth et Jean-Baptiste ; au centre, Jésus
et sa famille, Marie et Anne ; les deux hommes, Joseph et Joachim, à
l’arrière-plan, paraissent en retrait. Geste tendre de Jean-Baptiste qui baise
la main de son jeune cousin.
Guy Louis Vernansal le vieux : Bacchus enfant confié par Mercure aux Nymphes.
Bacchus est fils de Jupiter et d'une princesse de Thèbes, Sémélé. Alors qu'elle
est enceinte, Junon, jalouse, prend l'apparence d'une vieille femme et sème le
doute dans son esprit : son amant est-il vraiment un dieu ? Inquiète, Sémélé
boude Jupiter, qui, pour rentrer en grâce, promet d'exaucer un de ses vœux.
"Demande-lui, souffle la prétendue vieille de se montrer à toi dans toute
sa gloire !" Jupiter, après avoir vainement tenté de dissuader Sémélé, lui
apparaît entre foudre et éclairs, et la pulvérise. Il retire le bébé de son
sein et le fait coudre par Mercure dans sa propre cuisse jusqu'à terme.
Noël Hallé (1711-81) : St Martin devant Valentinien. Martin (4e
s.) veut intercéder pour des prisonniers, mais l'empereur refuse de le
recevoir. Martin ouvre miraculeusement la porte du palais. Le trône devient si
brûlant que l'empereur doit se lever pour l'accueillir. Valentinien lui accorde
la liberté des captifs. (2
soldats remarquent que le feu a pris sous le fauteuil de l’empereur).
Jacques Blanchard (1600-38) : Le pape Nicolas V dans le tombeau de St François d'Assise. Visitant Assise en 1449, le pape Nicolas V fait ouvrir le cercueil de St François, dont le corps, qui se tient debout sans soutien, exhale un suave parfum. Les stigmates apparaissent, sur ses pieds.
Anonyme France (17e) : St
Benoît nourri par le frère Romain. Benoît porte l’habit noir des Bénédictins.
Toutes les œuvres présentées dans cet espace proviennent du château de Richelieu
Au premier plan, ensemble de 4 "Termes" (les 4 saisons) qui ornaient les jardins du château.
Mur 3 – En bas (partie droite)
Nicolas Prévost (1604-70) : Le Sacrifice de Polyxène sur le tombeau
d’Achille. Le tableau se trouvait dans la chambre du roi, au-dessus de la
cheminée. (cycle de l’histoire d’Achille). Donation
Pilté-Grenet.
Nicolas Prévost : Porcia avalant les charbons ardents après la mort de Brutus. Donation Pilté-Grenet.
3 petits panneaux peints sur
bois – éléments décoratifs de lambris. Traités en camaïeu rouge. 4 autres sur le mur en face
Martin Fréminet (1567-1619) : Huit panneaux,
provenant du château de Richelieu : Les 4 Evangélistes et les 4 Pères de l’Église étaient destinés à la chapelle du Saint-Esprit du château de
Fontainebleau. Seconde école de Fontainebleau. Donation Pilté-Grenet.
Nicolas Prévost (1604-70) : Salomon adorant les idoles. Sous les traits d'Henri IV et Marie de Médicis. Ce tableau évoque les dérives d'un grand souverain, amené par ses épouses étrangères nombreuses, au polythéisme, et qui, par cela, attire la colère de Dieu sur son peuple. Donation Pilté
"Vénus Richelieu" (1er-2e s.) - d'après un original grec hellénistique
Claude Deruet : L'Air ("Automne") est le premier de la série. Acquis par
Richelieu. Les trois autres, commandés par le cardinal, sont venus compléter la
série ultérieurement. Il représente la duchesse de Lorraine accompagnée de
dames de la cour. C'est le seul qui n'est pas consacré à la gloire de la
famille royale.
Claude Deruet : L'Eau (ou
"l'Hiver") montre l'eau sous ses deux aspects liquide, et solide
(neige et glace). La famille royale qui arrive dans une somptueuse nef
d'apparat, est accueillie par le cardinal. De nombreux couples de jeunes
aristocrates profitent des plaisirs de l'hiver ; deux traîneaux renversés
mettent certaines jeunes femmes en fâcheuses postures.
Claude Deruet : Dans la plus importante des
compositions, La Terre (ou "le Printemps"), la famille royale
apparaît au centre de la composition. Sur le char, Anne d'Autriche, avec ses
deux fils : elle tient Philippe dans ses bras. A gauche du char, Louis
XIII et son frère Gaston d'Orléans, caracolent à cheval. A droite du char, on
voit deux cavaliers maladroitement repeints au 19e ; à cet emplacement
Richelieu était représenté à cheval (dessin préparatoire au Louvre). Au-dessus
du char royal, le château neuf de Saint-Germain-en-Laye, où sont nés les
enfants royaux. Le grand cortège de gauche : la famille royale reçoit l'hommage des grandes
régions de France symbolisées par des chariots précédés de tutella, emblèmes
des cités (délégations des villes de France) ; à droite, un autre cortège
évoque les quatre continents, représentés par des animaux exotiques, qui
viennent rendre hommage à la famille royale (délégations des pays du monde). A
droite du char, on remarque deux cavaliers (mal repeints au 19e) à
l’emplacement d'un manque (accident ?). Sur un dessin préparatoire du musée du
Louvre, on voit que Richelieu figurait à cheval, à la place de ces deux
cavaliers.
Les 3 Vertus Théologales (qui a Dieu pour objet) :
Claude Deruet : Le Feu (ou
"l'Eté") est représenté par une fête nocturne illuminée par de
nombreux feux d'artifice, dans un spectaculaire ensemble architectural
imaginaire. Le roi surgit à droite de la composition, le cardinal apparaît à un
balcon. Au centre de la toile, on distingue la reine et ses enfants.
4 petits panneaux peints sur bois –
éléments décoratifs de lambris. Traités en camaïeu de rouge.
Les 7 panneaux ont été acquis en 2015 pour 51 250€.
3 grands
tableaux de batailles ornaient la galerie des Batailles du château. Sur les 20 toiles prévues à l'origine, 12 ont été conservées : 3 toiles sont au musée de Tours, et 6 autres au musée
de Richelieu.
Vendredi 25 mai 2018 - Inauguration des nouvelles salles du 18e
Musée des Beaux-Arts d'Orléans
Pour la suite, voir l'article suivant : "ORLEANS - MBA 3 - 18e"
Blog en travaux !
Quelques oeuvres qui ne sont plus exposées...Inauguration de la salle des grands formats XVIIe et XVIIIe
Salle des grands formats, le jour de l'inauguration
A - Les peintures religieuses
Guy-Louis Vernansal (1648-1729) : Élève de Le Brun. Bacchus couronnant Ariane
Mercure porte le
nouveau-né à la déesse Leucothoé (Ino), mais Junon le retrouve et le persécute.
Mercure le change alors en chevreau, et le confie aux nymphes du mont Hélicon,
qui le nourrissent de miel.
Tableau commandé par
les Jésuites, pour un exercice de collège. Le sujet énigmatique devait être
découvert par les élèves.
Il s'agit d'un
épisode de la vie de Bathilde, jeune princesse saxonne, enlevée puis vendue
comme esclave. Elle fut achetée par Archambault, maire du palais de Clovis II,
lequel en fit son épouse. Veuve, elle devint régente du royaume, la tutrice de
son fils Clotaire, et fonda divers monastères dont celui de Chelles où elle se
retira.
L'énigme à découvrir,
serait celle de l'introduction de la porcelaine en Europe.
Mur 1 - En haut
Jean-Baptiste Deshays (1729-65) : St Benoît mourant recevant le Viatique
(1761)
Robert Le Lorrain (17e)
: Vierge à l’Enfant. En pierre
Plat Joseph Sauvage (1744-1818) -
3 panneaux en trompe-l’œil (de haut en bas) : Angelots autour d’une corbeille de fleurs (1775-80) – Angelots offrant une palme et une couronne de fleurs à la figure
de la Vierge en médaillon – Angelots et putti offrant une palme, une couronne
et une guirlande à la figure du Christ en médaillon.
Mur 2 - En haut
Deux disciples se
rendent au bourg d'Emmaüs. Ils sont tristes et doutent. Un troisième voyageur
se joint à eux et leur rappelle les prophéties de l'Ancien Testament. Ils
l'invitent à dîner avec eux à l'auberge. au moment où il bénit et rompt le
pain, ils le reconnaissent : c'est Jésus. Il disparaît alors à leurs yeux.
Trois disciples. Un groupe d'ange et angelots dans la partie supérieure.
J.-Baptiste-Marie Pierre (1714-89) :
La Résurrection du Christ (au centre)
Jean II Restout (1692-1768) : Prix
de Rome. La Salutation angélique
(premier acte de l’Annonciation). Composition en diagonale. Éléments du monde
terrestre en bas à droite.
Attr. à Nicolas Hubert : St Joseph. Pierre
Philippe de Champaigne
et Atelier : St Charles Borromée.
(1666) Agenouillé, en prière.
Archevêque de Milan à 23 ans, cardinal à 37 ans (1538-84).
Pendant la peste de Milan (1576), il participe aux processions la corde au cou.
La Vierge lui
apparaît et le présente à la Trinité.
St François-Xavier en prière devant la Vierge à l'enfant.
Pour l'église St Maclou, chapelle du collège des Jésuites d'Orléans.
Evangéliste des Indes. Même personnage (barbu) que dans le tableau de Vignon.
Beau traitement du grand surplis blanc.
Claude François, dit Frère Luc (1615-85) : Elève de Simon Vouet. Il prend l'habit
des Récollets, mais il continue à peindre pour son Ordre.
St François d'Assise, la vision de la fiole d'eau
transparente. Dieu lui rappelle ainsi la pureté du
sacerdoce.
Jacques Blanchard (1600-38) : Le pape Nicolas V dans le tombeau de St François d'Assise. Visitant Assise en 1449, le pape Nicolas V fait ouvrir le cercueil de St François, dont le corps, qui se tient debout sans soutien, exhale un suave parfum. Les stigmates apparaissent, sur ses pieds.
St Ignace
(1491-1556) est le fondateur, en 1540, de la Compagnie de Jésus (Ordre des Jésuites), et le premier supérieur
général. Canonisé en 1622, ce tableau illustre cet évènement.
Au centre,
Ignace, revêtu d'une dalmatique richement ornée, a une vision du Christ. Dans
la partie supérieure, le Christ portant sa croix, la Vierge, le Saint-Esprit,
les apôtres et trois angelots sous les pieds de Dieu le père bénissant (entouré
de saints du paradis). A gauche, 3 autres saints jésuites, François-Xavier,
vêtu d'un surplis blanc, Louis Gonzague (Jésuite italien), et Stanislas Kostka.
Mouvement ascendant : Jésus et Marie intercèdent auprès de Dieu. Les "4
continents" en bas à droite, évoquent l'expansion
du christianisme par l'intermédiaire des Jésuites.
Mur 3 - En haut –
Œuvres religieuses
Pierre Monier (1641-1703) : Le Portement de croix. Véronique, Marie,
Jean-Baptiste, Marie-Madeleine, et Simon de Cyrène qui l'aide à porter sa
croix.
Jean Senelle : St François donnat le Cordon du Tiers-Ordre à Louis IX.
Nicolas de Plattemontagne (1631-1706) :
Apollon et Diane tuant les enfants de
Niobé. ("Métamorphoses") Diane (Lune, chasse la nuit), fille de
Latone et de Jupiter, est la sœur jumelle d'Apollon (soleil, le jour).
Fille de Tantale, roi de Lydie. Elle a de nombreux enfants
(7, 12, ou 20, selon les textes), les Niobides, et se moque de la déesse Latone
qui n'en a que deux, Apollon et Diane. Ceux-ci vengent leur mère en perçant de
flèches la progéniture de Niobé. Puis les dieux prennent en pitié la
malheureuse mère et la changent en un bloc de marbre d'où jaillit une source.
Au-dessus du grand tableau de Claude Vignon :
Au-dessus du grand tableau de Claude Vignon :
Pierre II Poncet (1612-59) - Noël Coypel (1628-1707) : Simon Stock recevant le scapulaire.
Coypel (élève de P. Poncet) a réalisé la Vierge, l'enfant et les anges.
Scapulaire : vêtement
porté par certains religieux fait d'une pièce d'étoffe qui tombe, depuis les
épaules, devant et derrière.
Simon Stock : sixième général de
l'ordre des Carmes, fondateur et propagateur de la dévotion du scapulaire. Il
lui aurait été remis par la
Vierge du Carmel en privilège spécial ; il devait protéger de
l'enfer tous ceux qui le porteraient.
B - Espace Richelieu
Au premier plan, ensemble de 4 "Termes" (les 4 saisons) qui ornaient les jardins du château.
L'Hiver et le Printemps
Ce tableau
a été remarquablement restauré à l'occasion de l'exposition consacrée au château
de Richelieu : "De Richelieu à Richelieu".
Princesse troyenne
mythique, la plus jeune des filles de Priam et d'Hécube. Achille tombe amoureux
d'elle au cours d'une trêve. Priam envisage de sceller la paix par leur
mariage, mais Pâris souhaite la reprise des combats, afin de n'avoir pas à
rendre Hélène. Apprenant par sa sœur que le point faible d'Achille est son
talon (Thétis, sa mère, l'a plongé dans le Styx, fleuve des Enfers, pour le
rendre invulnérable, mais elle l'a tenu par son talon), il la rend complice
d'une machination : Polyxène donne rendez-vous à Achille dans le temple dont
elle est la prêtresse. Le héros se déchausse pour entrer et Pâris le tue d'une
flèche au talon. Sacrifiée sur la tombe d'Achille par Pyrrhus, le fils du
héros, elle se dégage des mains des soldats, et offre sa gorge au couteau,
déclarant qu'elle veut mourir en princesse, non en esclave.
Statue d'homme drapé en Esculape - "Julien l'apostat" (1er-2e s.) - Le cardinal possédait une immense collection de sculptures antiques (près de 400 œuvres), 250 d'entre elles ornaient le château de Richelieu. Dépôt du Louvre
Statue d'homme drapé en Esculape - "Julien l'apostat" (1er-2e s.) - Le cardinal possédait une immense collection de sculptures antiques (près de 400 œuvres), 250 d'entre elles ornaient le château de Richelieu. Dépôt du Louvre
Nicolas Prévost : Porcia avalant les charbons ardents après la mort de Brutus. Donation Pilté-Grenet.
Marcus Junius Brutus (v.86-42 avt J.-C.), fils
adoptif de Jules César, est élevé par son oncle, le philosophe Caton d'Utique
(homme politique romain, philosophe stoïcien et modèle de vertu républicaine,
(95-46)) dont il épouse la fille, Porcia.
Il se bat pour Pompée
contre César qui, victorieux à Pharsale,
se montre bienveillant à son égard et le nomme gouverneur en Gaule cisalpine.
Il prend cependant, avec son ami Cassius, la tête d'un complot contre César.
Au nom de la République, Brutus,
Cassius et leurs comparses, assassinent César à son arrivée à la Curie. Poursuivis,
ils se réfugient en Grèce où Brutus soumet plusieurs villes.
Rejoints par l'armée d'Octave (Auguste) et de Marc-Antoine,
Cassius et Brutus sont vaincus à Philippes, en Macédoine. Cassius est tué,
Brutus se suicide. Octave tranche la tête de Brutus et l'envoie à Rome pour
qu'on la pose sur la tombe de César. Après le désastre de Philippes, Porcia se
donne la mort en remplissant sa bouche de charbons ardents (42 avt J-C).
Mur 3 – En haut
Les 4 Évangélistes : Luc
(Bœuf) - Jean (Aigle) - Mathieu (ange ou Homme ailé) - Marc (Lion)
Jacques
Sarrazin (1588-1660) : Il sera l'un des fondateurs de
l'Académie royale de Peinture et de Sculpture (1648), institution qu'il
dirigera à partir de 1654.
Enfant
nu assis sur un dauphin. Marbre. Élément d’une fontaine
du château de Richelieu. Don de M. Pilté-Grenet en 1824.
Les colonnes rostrales en marbre ornaient le pavillon d'entrée du château de Richelieu. Elles rappellent que le cardinal, créateur de la Marine royale, était Surintendant de la Navigation (détail).
Les colonnes rostrales en marbre ornaient le pavillon d'entrée du château de Richelieu. Elles rappellent que le cardinal, créateur de la Marine royale, était Surintendant de la Navigation (détail).
Nicolas Prévost (1604-70) : Salomon adorant les idoles. Sous les traits d'Henri IV et Marie de Médicis. Ce tableau évoque les dérives d'un grand souverain, amené par ses épouses étrangères nombreuses, au polythéisme, et qui, par cela, attire la colère de Dieu sur son peuple. Donation Pilté
"Vénus Richelieu" (1er-2e s.) - d'après un original grec hellénistique
Paul de Vos (1595-1678) et Jan Wildens (paysage) : Cheval attaqué par 4 Loups.
Flamand. Beau-frère de Frans Snyders. A gauche, le cavalier
s’enfuit. Château de Richelieu. Achat 1863.
Mur 4 – en haut
Martin Fréminet (1567-1619) : 4 panneaux provenant
du château de Richelieu, destinés à la chapelle du Saint-Esprit du château de
Fontainebleau). Seconde école de Fontainebleau. Donation Pilté-Grenet.
At. de Paolo Caliari, dit Véronèse : Astronome
tenant une sphère armillaire : Zoroastre ?
At. de Paolo Caliari, dit Véronèse : Allégorie de
la Navigation : Averroes ? (1590-1600 – dépôts du musée de
Chartes)
Claude Deruet (1588-1660) : Peintre Lorrain.
Quatre grands panneaux illustrent à la fois les 4 éléments
et les 4 saisons : L'Air
(l’Automne) - L'Eau (l’Hiver) - La Terre (le Printemps) - le Feu (l’Eté). Disposés sur un fond
bleu orné de petites fleurs d'or, ils décoraient le cabinet de la reine Anne
d'Autriche au château de Richelieu. Donation Pilté-Grenet.
A l'extrême gauche, un char transportant les 9 Muses.
A l'extrême droite, les
déesses de l'Olympe : Junon (le paon est son attribut), Minerve, Diane,
Vénus et son fils Amour.
Dans le ciel, les chars des Vertus associées à la royauté.
Les 3 Vertus théologales : la Foi (au centre), l'Espérance (à l'extrême
gauche), et la Charité (à l'extrême droite) ; et les 4 Vertus cardinales : la
Justice et la Force (à gauche) - la Prudence et la Tempérance (à droite).
Les 3 Vertus Théologales (qui a Dieu pour objet) :
la Foi
(croix, hostie, cœur enflammé) - l'Espérance
(l’ancre, symbole chrétien qui signifie la solidité de la foi) - la
Charité (femme et enfants).
Les 4 Vertus Cardinales :
la
Justice (épée et balance) - la
Prudence (la femme se regarde dans un miroir, un serpent
enlacé autour de son poignet) - la Force (colonne,
selon tradition médiévale ; un lion pour monture) - la
Tempérance (vin versé dans une coupe ; bride les
passions).
Les 7 panneaux ont été acquis en 2015 pour 51 250€.
Mur 1 - En haut –
Espace Richelieu
Au-dessus
de la porte :
At. de Paolo Caliari, dit Véronèse : Allégorie de
la Navigation – Ptolémée ?
Musée des Beaux-Arts d'Orléans
Pour la suite, voir l'article suivant : "ORLEANS - MBA 3 - 18e"
Blog en travaux !
Nicolas Maes (1632-93) : Portrait d’homme. A travaillé dans l’atelier de Rembrandt.
Cornelis Gerritsz Decker (1623-78) : Village au bord d'un canal au soleil couchant. Beaux détails des masures alignées le long du canal. camaïeu de breu à l'exception de deux petites taches vermillon.
Philippe de Champaigne (1602-74) : Portrait du dauphin Louis. Petit portrait de Louis XIV enfant. Nouvelle attribution récente.
Ecole française (1640-60) : Portrait de femme en Minerve. Allégorie. Se reconnaît au casque, à la chouette (son emblème), à la tête de Méduse qui orne son bouclier.
Ecole française (vers 1660) : Les Bergers d'Arcadie. "Et in Arcadia ego" : "Même en Arcadie, moi, la mort, j'existe". Inspiré du célèbre tableau de Poussin.
Francisque Millet (1642-80) : Paysage avec Mercure et Battus.
Jean-François de Troy (1679-1752) : Loth et ses filles. L'une d'elles verse du vin dans une coupe d'or en forme de coquillage. (p. 64)
Claude-Guy Hallé (1652-1736) : L'Adoration des Mages. (relatée par Matthieu : Gaspar, Melchior et Balthasar présentent l'or (le roi) - l'encens (le dieu) - la myrrhe (qui sert à embaumer l'homme mortel))
.Johannes Fabritius (1636-93) : Bouquet de fleurs et fruits.
Acquisition mars 2022 - Un grand retable de Palma Giovane
Palma il Giovane (1548-1628) : La Nativité de la Vierge (vers 1600)
Huile sur toile – 3,19 x 1,94 m
Musée des Beaux-Arts d'Orléans
4 commentaires:
je suis tombé par hasard sur votre site,
bonne continuation
Merci, n'hésitez pas à revenir, il y aura régulièrement de nouveaux musées en ligne...
merci pour la visite
bonne continuation
Je viens de voir le tableau Saint Anne
De Pierre Poncet
En couverture du Magnificat de ce mois de Septembre
Je vais donc aller découvrir les nouvelles salles du XVII
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