Peintures XIXe – XXe s.
En attente de rénovation !
Espace consacré au concours du Grand Prix de Rome.
Nombreuses esquisses de candidats provenant du fonds d’atelier de Léon Cogniet. Un mur est plutôt consacré à des sujets liés à l’antiquité, l’autre à des sujets bibliques.
Léon Cogniet : Phèdre et Hippolyte. Esquisse (1802). La petite version est à Bordeaux ; la grande au Louvre.
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) :
Andromaque et Pyrrhus. Esquisse. Petite version à Bordeaux ; la grande version est au Louvre.
Andromaque et Pyrrhus. Esquisse. Petite version à Bordeaux ; la grande version est au Louvre.
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Clytemnestre hésitant avant de frapper Agamemnon endormi. Esquisse. Grande version au Louvre. Une autre petite version en dépôt à Amiens.
Sœur d'Hélène et femme d'Agamemnon, son second mari. Elle ne lui pardonne ni le sacrifice d'Iphigénie (voir Sébastien Bourdon), ni son concubinage avec Cassandre. A son retour triomphal de la guerre de Troie, elle l'assassine avec l'aide de son amant Egisthe.
Sœur d'Hélène et femme d'Agamemnon, son second mari. Elle ne lui pardonne ni le sacrifice d'Iphigénie (voir Sébastien Bourdon), ni son concubinage avec Cassandre. A son retour triomphal de la guerre de Troie, elle l'assassine avec l'aide de son amant Egisthe.
Léon Cogniet : Etude d'Homme nu assis. Dessin au crayon
Jean-Henri Zuber (1844-1909) : Dante et Virgile aux enfers.
Léon Cogniet (1794-1880) : Glacier la nuit. Romantique et étrange.
Léon Cogniet : Portrait de François-Marius Granet. Très beau ; regard pétillant d'intelligence.
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Dans les vitrines, de nombreuse petites études de : Auguste, Flandrin, Cogniet, etc.
Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) :
La Barricade , scène de la Commune (1875). Beau mouvement de 2 jeunes révolutionnaires dressés sur une barricade.
Léon-Victor Dupré (1816-79) : Animaux à l'abreuvoir.
Henri Harpignies (1819-1916) : Les Chênes de Château-Renard. (Salon de 1875)
Charles-François Daubigny (1817-78) : Bords de l'Oise près d'Auvers.
Paul Gauguin : La Clairière (1874)
Félix Ziem (Beaune 1821-1911) : Vue du Grand Canal avec bragosi (belle oeuvre) - Venise, le jardin français.
Gustave Courbet (1818-77) : La Vague.
Pierre-Eugène Grandsire (1825-1902) : Soleil couchant à Anvers.
Karl Daubigny (1846-86) : Ferme au bord de l'Oise.
Eugène Louis Boudin (1824-98) : Paysage à St-Valéry-sur-Somme.
François-Louis Français (1814-97) : La Mare du Moulin Neuf près de Clisson.
Antoine Chintreuil (1816-73) : Une Vallée, effet de matin.
Alfred-Philippe Roll (1846-1919) : Tête de mineur.
Alphonse-Etienne Dinet : Portrait du Père de l’artiste. Proche de Vuillard, Scène d’intérieur intimiste.
Léon Cogniet : Série d'études préparatoires pour le "Portrait de la veuve Clicquot".
-Portrait d'Anne de Rochechouard de Mortemart. Etude achevée de l'arrière-petite-fille de la veuve.
Petite étude d'ensemble - Esquisse du portrait de Barbe-Nicole Clicquot (autre version plus austère) - Salle de billard du château de Boursault (avec un portrait au-dessus de la cheminée).
-Portrait d’Eugénie-Louise Adélaïde, princesse d’Orléans, dite Mme Adélaïde, sœur de Louis-Philippe Joli portrait (1838)
-Portrait d'Anne de Rochechouard de Mortemart. Etude achevée de l'arrière-petite-fille de la veuve.
Petite étude d'ensemble - Esquisse du portrait de Barbe-Nicole Clicquot (autre version plus austère) - Salle de billard du château de Boursault (avec un portrait au-dessus de la cheminée).
-Portrait d’Eugénie-Louise Adélaïde, princesse d’Orléans, dite Mme Adélaïde, sœur de Louis-Philippe Joli portrait (1838)
Léon Cogniet et Chifflart : deux portraits de Léon Cogniet âgé.
Jean-Pierre-Alexandre Antigna (1817-78) : Autoportrait.
Sur le second palier :
Georges Mathieu : Hommage à Houdard de la Motte (1970).
Salles du XXe siècle.
Maurice Marinot - André Lhote - Pablo Picasso –
Charles Malfray : La Danse debout. Bronze (1937)
Aristide Maillol : La Nymphe. Bronze.
Bernard Rancillac () : Portrait d’Ann Shéridan (1984). D’après une couverture de Cinémonde. Vanité et fugacité de la gloire.
Moïse Kisling : La Gitane (1940)
Roger Toulouse (1918-94) : Le Jeune Homme de l’Hospice (1947)
Alberola : La Sentinelle de Suzanne. L’artiste affirme vouloir prendre en compte les siècles de peinture du passé. Double référence classique : Suzanne et les vieillards, et Actéon (changé en cerf pour avoir vu vénus nue). La transgression par le regard renvoie au problème de la position du peintre, qui va « transgresser » les règles. Il tente de dénuder, de dévoiler le modèle, mais y parvient-il ? dans l’angle supérieur droit, esquisse d’une tête de cerf ; en bas à droite, esquisse en quelques coups de pinceau, de Suzanne et les vieillards.
Antoine Bourdelle (1861-1929) : Les nobles Fardeaux. Bronze.
Denis Laget (1958- ) : Les Plagiaires de la foudre. D’après une nouvelle de Marcel Schwob. Thème de la « Vanité » repris 21 fois. Cadrages et encadrements variés. Impression de pourriture, restes de matières. Thème de l’imitation (voir nouvelle : les perroquets qui s’unissent pour crier, se font peur à eux-mêmes).
Chaïm Soutine (1893-1943) : La Raie. Référence à celle de Chardin.
Gérard Gasiorowski (1930-86) : Bœuf écorché. Continuité de la peinture (référence à Rembrandt et Soutine).
Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Elève de son père Louis-Maurice. Peintre mondain, clientèle américaine. Dans ses paysages de villes américaines, il annonce l’hyperréalisme. Il meurt dans le même accident d’avion que le boxeur Marcel Cerdan et la violoniste Ginette Neveu, au-dessus des Açores.
-Les Toits de New-York (1930)
– Les Tombes.
Paul Gauguin (1848-1903) : La Fête Gloanec (1888). Acquis des héritiers de Maurice Denis.
En 1888, Paul Gauguin signe une nature morte de fleurs et de fruits « Madeleine B. », du nom de la jeune sœur du peintre Emile Bernard. Ce tableau est destiné à sa logeuse, Marie-Jeanne Gloanec, pour sa fête. C’est une tradition chez les artistes qui fréquentent Pont-Aven de lui offrir chaque année une œuvre. Mais cette fois,La Fête Gloanec sort tellement des normes habituelles de la peinture que Gauguin pense qu’elle sera mieux acceptée si elle semble être la toile d’une débutante. (C’est de la peinture et non de la copie du réel).
En 1888, Paul Gauguin signe une nature morte de fleurs et de fruits « Madeleine B. », du nom de la jeune sœur du peintre Emile Bernard. Ce tableau est destiné à sa logeuse, Marie-Jeanne Gloanec, pour sa fête. C’est une tradition chez les artistes qui fréquentent Pont-Aven de lui offrir chaque année une œuvre. Mais cette fois,
Marcel Gromaire – Maurice de Vlaminck.
Salle Max Jacob – Henri Gaudier-Brzeska.
Portraits de Max Jacob - par Pierre de Belay (à gauche) - par Jean Oberlé.
Henri Gaudier-Brzeska (1891-191) : Caritas ou Maternité (1914).
Espace Roger Toulouse. Le musée dispose d'un fonds important de peintures et de dessins, dû à plusieurs dons de Marguerite Toulouse.
Plusieurs oeuvres sont exposées en permanence, d'autres le sont en alternance.
Roger Toulouse (1918-94) : Portrait de Suzy Solidor (1962). L'un des chefs-d'oeuvre du peintre. Célèbre chanteuse des années 30.
Pour écouter "La Mémoire de Suzy Solidor" (enregistrement audio - 1ère diffusion 15/08/1978) - (cliquer sur la flèche violette)
2015 - Roger Toulouse : La Fuite devant l'Usine (1969). Vitrail. Don de Raymond et Renée Leclerc.
Salle de l’abstraction.
Simon Hantaï – Alfred Manessier –
-Zao Wou Ki : 3-12-74.
Olivier Debré : Longue grise claire bleu de Loire (1952). Acquis en 2009
Salle de la Figuration narrative :
Gérard Fromanger : Première ombre au tableau. Référence au tableau de Marcel Duchamp, Nu descendant un Escalier (1912).
Henri Cueco : Les Hommes rouges.
Bernard Rancillac et Hervé Télémaque sont les fondateurs historiques de la Figuration narrative.
Bernard Rancillac : 5h35, un jour de plus. Référence à l’histoire de Ulrike Meinhof.
Ulrike Marie Meinhof (née le 7 octobre 1964 à Oldenburg ; morte dans la nuit du 8 au 9 mai 1976 à Stuttgart) était journaliste et militante communiste, avant de devenir en 1970 un des membres les plus actifs du groupe Fraction Armée Rouge qui perpétra de nombreux actes terroristes en Allemagne durant les années 68-77. Elle fut arrêtée et condamnée par la justice allemande pour terrorisme.
Pendant les années soixante, elle se radicalise progressivement. Elle devient membre du goupe terroriste d'extrême gauche Rote Armee Fraktion, et participe à la libération de Andreas Baader le 14 mai 1970, ainsi qu'à plusieurs attentats, dont la destruction de l'ordinateur U.S, chargé de programmer les bombardements du Viêtnam. Elle était considérée comme le cerveau du groupe. Arrêtée en mai 1972, elle est retrouvée pendue dans sa cellule de la prison de Stuttgart-Stammheim.
Emprisonnée dans des conditions inhumaines, cellule aux murs blancs, lumière violente allumée 24h/24, surveillance étroite et fréquente = sommeil et repos impossible. C’est ce que dénonce le tableau de Rancillac. Dans un ensemble d’œuvres très important, des tableaux faisant référence à la prison alternent avec des voitures de course qui semblent aller de plus en plus vite, avec la vitesse les couleurs disparaissent pour tendre vers le blanc, le blanc de la cellule. Opposition entre le mouvement de la vie extérieure et l’enfermement.
Ulrike Marie Meinhof (née le 7 octobre 1964 à Oldenburg ; morte dans la nuit du 8 au 9 mai 1976 à Stuttgart) était journaliste et militante communiste, avant de devenir en 1970 un des membres les plus actifs du groupe Fraction Armée Rouge qui perpétra de nombreux actes terroristes en Allemagne durant les années 68-77. Elle fut arrêtée et condamnée par la justice allemande pour terrorisme.
Pendant les années soixante, elle se radicalise progressivement. Elle devient membre du goupe terroriste d'extrême gauche Rote Armee Fraktion, et participe à la libération de Andreas Baader le 14 mai 1970, ainsi qu'à plusieurs attentats, dont la destruction de l'ordinateur U.S, chargé de programmer les bombardements du Viêtnam. Elle était considérée comme le cerveau du groupe. Arrêtée en mai 1972, elle est retrouvée pendue dans sa cellule de la prison de Stuttgart-Stammheim.
Emprisonnée dans des conditions inhumaines, cellule aux murs blancs, lumière violente allumée 24h/24, surveillance étroite et fréquente = sommeil et repos impossible. C’est ce que dénonce le tableau de Rancillac. Dans un ensemble d’œuvres très important, des tableaux faisant référence à la prison alternent avec des voitures de course qui semblent aller de plus en plus vite, avec la vitesse les couleurs disparaissent pour tendre vers le blanc, le blanc de la cellule. Opposition entre le mouvement de la vie extérieure et l’enfermement.
Ossip Zadkine (1890-1967) : Le Violoncelliste. Bronze
En plus du remarquable et célèbre ensemble de pastels, le musée des Beaux-Arts d'Orléans conserve également une très importante collection de 10 000 dessins et 50 000 estampes.
Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) : Jean Charles Auguste Simon. Pierre noire et rehauts de craie (1793-94)
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Charles Pensée (1799-1871) : Place du marché à Orléans. Aquarelle.
Une collection de plus de 50 000 estampes :
Albecht Dürer (1471-1528) : Samson tuant le Lion (c. 1497-99)
Avril 2016 - Et la fête continue ! : 7 nouvelles acquisitions à la vente Boutet de Monvel (3 peintures et 4 dessins)..
Juin 2016 - Les bonnes nouvelles continuent : Acquisition d'un beau pastel de Perronneau !
Jean-Baptiste Perronneau (1715-83) : Portrait d'Aignan-Thomas Desfriches (1751). Pastel (acquis par préemption pour 415 000€ (avec les frais)).
Ce portrait était destiné au musée d’Orléans. En effet, Aignan-Thomas Desfriches est un Orléanais célèbre, négociant en gros, mais aussi véritable amateur d’art, lui-même dessinateur à ses moments perdus. Perronneau séjourna plusieurs fois dans cette ville où il réalisa le portrait des différents membres de la famille Desfriches.
Louis-Maurice Boutet de Monvel : "L'Apothéose".
Pour une
somme fort modeste (2 600 €, sans les frais), le Musée des Beaux-Arts d’Orléans
s’est enrichi de 81 dessins de Louis-Maurice Boutet de Monvel, et de deux autres feuilles de son fils Bernard Boutet de Monvel auprès de la SVV Ferri, dans une
vente aux enchères à Drouot. Janvier 2017 - La Fête Continue ! Encore une nouvelle acquisition !
Jean-Baptiste Perronneau : Portrait de Madame Marie-Madeleine Desfriches. Pastel, acquis pour 32 000€. Le mari et l'épouse sont désormais réunis. Leur fille viendra peut-être bientôt retrouver ses parents.
Les trois membres de la famille sont provisoirement présentés au musée d'Orléans.
Il faut bien se répéter : La fête continue avec 2 nouvelles acquisitions ! Quel rythme !
Le 7 mars 2017 - J-Baptiste Perronneau (encore lui !) : Portrait d'une femme avec son serviteur noir. Pastel. Un des rares double-portraits de l'artiste.
Le 31 mars 2017 - J-François Garneray (1755-1837) : La Place de l'Etape à Orléans (1819). Devant la cathédrale on reconnaît l'ancien Hôtel-Dieu détruit en 1845 - et au centre, la façade de l'ancien théâtre.
Une toile de Jean Aman (peintre symboliste) a été découverte dans les réserves du musée. Cette toile de très grandes dimensions devra subir une importante restauration avant d'être présentée. Elle représente l'Entrée de Jeanne d'Arc dans la ville d'Orléans.
L'équipe du musée a lancé une souscription publique pour contribuer à l'acquisition de 90 dessins néoclassiques de grande qualité, réalisés par Jean-Marie Delaperche (1771-1843).
Hôtel Cabu
Musée historique et archéologique de l'Orléanais
Musée historique et archéologique de l'Orléanais
Cet hôtel particulier d'époque Renaissance est attribué à l'architecte Jacques 1er Androuet Ducerceau. Il fut construit en 1548 pour Philippe Cabu, avocat au Châtelet.
Le musée présente le "Trésor de Neuvy-en-Sullias", un exceptionnel ensemble de bronzes gallo-romains.
Une salle consacrée à Jeanne d'Arc a été récemment inaugurée (peintures et sculptures).
Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur le peintre Roger Toulouse
2 commentaires:
Bonjour,
ce qui est appréciable dans ce joueb, ce sont les "petites notes" suppléantes aux cartels. Elles ne sont ni pédantes, ni envahissantes.
Un exemple : [...]Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Elève de son père Maurice. Peintre mondain, clientèle américaine. Dans ses paysages de villes américaines, il annonce l’hyperréalisme. Il meurt dans le même accident d’avion que Marcel Cerdan, au-dessus des Açores.
Les Toits de New-York – Les Tombes.
[...]
Le visiteur potentiel du musée d'Orléans se trouve ainsi avec une information sur le peintre, à lui de terminer la ballade muséalle par quelques recherches personnelles s'il le désire.
Bonne chance à ce joueb,
Jan Peire
Merci pour ces remarques.
J'essaie en effet d'animer un peu ces longues listes (je ne perds pas de vue mon projet initial)par quelques remarques variées, soit techniques, soit historiques, soit simplement admiratives, afin de donner envie d'aller voir ces oeuvres.
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