(département : Hauts-de-Seine – 92)
Visite du musée Rodin le dimanche 4 octobre 2020
fin 1893, Auguste Rodin s'installe dans la villa des Brillants, avant de l’acheter en décembre 1895. Jusqu'à la fin de sa vie, il ne cesse d'aménager ce petit domaine en l'agrandissant, en embellissant le parc d'un véritable décor de bassins, de bancs, de pierres, de statues de ses collections, agrandissant au fil des ans la maison principale d'une galerie, d'un atelier pour ses mouleurs et tailleurs de marbre.
Si Rodin qualifiait sa villa de « petit château Louis XIII », Rilke ne la trouvait pas belle ! Rose Beuret, sa compagne de toujours, y régnait en « brave fermière », toujours prête à servir son maître. Avec l’amélioration de leur situation financière, après 1900, Rose put être aidée de Jean, le valet (homme à tout faire), et de Madeleine, la cuisinière. Rose s’occupait aussi d’une véritable ménagerie : les chevaux Moca, Quinola et Rataplan, les chiens Dora et Lulu, deux vaches dont Coquette, des poules et des cygnes, et même une guenon.
En 1900, durant l’Exposition universelle, Rodin avait fait construire, grâce à des mécènes, en face du pont de l’Alma, un pavillon pour une exposition personnelle qui eut un grand succès. L’exposition terminée, en mars 1901, il fit démonter et reconstruire le pavillon de l’Alma à Meudon, presque contre la villa.
Le pavillon de l'Alma, conçu pour durer le temps de l’exposition, dut être démoli en 1931, pour des raisons de sécurité. Il fut remplacé par le bâtiment actuel, édifié juste derrière la façade du château d'Issy-les-Moulineaux reconstruite dans le jardin.
1-Villa des Brillants
Salle à manger - Sur le mur du fond, un grand tableau d'Alexandre Falguière
Ancien atelier avec le lit à baldaquin du sculpteur
2-Salle des plâtres La salle des plâtres a été construite derrière des éléments de la façade du château d’Issy. Devant le bâtiment, le tombeau de Rodin et de sa femme (Rose Beuret) est surmonté du « Penseur ».
Intérieur de la salle des plâtres
L’Homme qui marche (1897 - à droite)
L’Homme qui marche sur une colonne (1900 – à l’arrière-plan)
Saint-Jean-Baptiste (1800 – au centre)
L’Age d’airain (1877 - plâtre) et le bronze (musée d'Orsay)
Monument à Victor Hugo (1898). Plusieurs versions
Monument à Pierre Puvis de Chavannes (1899-1903)
Cariatide à l’Urne
L’Éternelle idole (1899)
« La Défense de Paris » ou « L’Appel aux armes » (1917-19 - plâtre)
Projet de monument allégorique représentant « La Défense de Paris » en 1870, destiné au rond-point de Courbevoie. La Défense représente un soldat blessé, nu. Un génie ailé le soutient, furieux, les bras tendus à l’horizontale et les poings fermés. Mais le groupe de Rodin fut refusé dès le premier tour, au profit du sculpteur Barrias, plus classique et équilibré. Il dur paraître trop violent. Le groupe fut agrandi au double en 1912, avant d’être repris et de nouveau agrandi, entre 1917 et 1919, pour un comité hollandais qui l’offrit alors comme monument commémoratif à la ville de Verdun.
Muse Whistler drapée (1914-18)
Les Bourgeois de Calais (plâtre) et le bronze (musée Rodin à Paris)
Jean d’Aire nu monumental (1886)
Pierre de Wissant vêtu (1886)
Apollon vainqueur du serpent Python (1894-1900)
Monument à Claude Lorrain, nu et vêtu (1891 - plâtres)
Monument à Claude Lorrain. Bronze
Monument à Jules Bastien-Lepage (1897 - plâtre)
Monument à Jules Bastien-Lepage. Bronze à Damvilliers
Monument à Honoré de Balzac. Premières versions
Monument à Balzac. Version définitive en plâtre et bronze
La Méditation ou Voix intérieure (1896)
Le Baiser
Porte de l'Enfer (1880-1917 - plâtre) - et bronze au musée Rodin à Paris
Nombreuses œuvres de petits formats dans des vitrines
3-Atelier des antiques
Rodin, collectionneur compulsif. Au début des années 1890, Auguste Rodin commença à collectionner des antiques provenant d’Égypte, de Grèce ou de Rome puis de l'Extrême-Orient. Fragments de Vénus, vases grecs ou figurines égyptiennes envahissaient ses espaces de travail et de vie. Sa célébrité grandissant, de nombreuses commandes lui permirent d'acquérir plus de 6 000 œuvres entre 1893 et 1917.
Vue sur le Val Fleury depuis les jardins
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