Musée Camille Claudel
(département (Aube)
Visite du
musée Camille Claudel, le dimanche 29
décembre 2019
Le musée
Camille Claudel, anciennement musée Paul Dubois-Alfred Boucher (visite en 2009), est
un musée de sculptures, ouvert le 26 mars 2017, consacré à l'œuvre de Camille
Claudel et à la sculpture de l'école française du XIXe siècle. (10 rue
Gustave-Flaubert).
Le montant
des travaux s'est élevé à douze millions d'euros, pour 2 500 m2
dont 400 m2
de salle d'expositions temporaires et un auditorium de 120 places. Deux cents
sculptures sont présentées, parmi lesquelles quarante trois de Camille Claudel (la plus importante collection au monde).
Le musée
Camille Claudel a pour but de présenter le travail artistique des sculpteurs
nogentais en le confrontant aux autres artistes de cette époque. Il s’agit
d’une évolution du musée de sculpture Dubois-Boucher ouvert en 1902, enrichi
par la collection de Camille Claudel qui est mise en perspective avec le reste
des collections du musée. Il est question d’étudier le travail de la sculpture
au XIXe siècle, son esthétique et son histoire. En 1902, Paul Dubois et Alfred
Boucher font don de leur collection et c’est ainsi que le musée municipal ouvre
ses portes en prenant le nom des deux sculpteurs.
Camille
Claudel (1864-1943), née à Fère-en-Tardenois dans l'Aisne, emménagea avec sa
famille en 1876 à Nogent-sur-Seine à l’âge de douze ans à la suite de la
promotion de son père en tant que Conservateur des hypothèques. La famille
Claudel emménage dans une maison au centre historique de la ville située sur
l'îlot Saint-Epoing et y réside durant trois ans. Camille Claudel fait ses
premiers pas dans la sculpture de manière autodidacte quelques années
auparavant, c’est pourquoi son père fait appel à Alfred Boucher pour juger son
travail. C’est en voyant le potentiel artistique évident de la jeune fille
qu’il convainc son père de lui faire prendre des cours de sculpture. Sa rencontre avec Auguste Rodin sera décisive.
En 2008, la
Ville de Nogent-sur-Seine a décidé d'acquérir la maison où vécut Camille
Claudel et sa famille, qui se situe dans le centre historique. Le musée Camille
Claudel est adossé à un l’ensemble architectural composé de la « Maison
Claudel », maison du XVIIIe siècle et d’autres bâtiments, qui a été
modifié à la suite de l’achat de la Ville par l’architecte Adelfo Scaranello.
Le musée
regroupe environ deux cents sculptures d’artistes du XIXe et XXe
siècle et s'organise en quinze salles d'exposition. Le parcours nous mène vers
une partie du musée qui s'organise autour de l'âge d'or de la sculpture
française. Les œuvres de quarante-quatre sculpteurs dessinent l'environnement
artistique dans lequel s'est affirmée Camille Claudel. Beau musée, belle collection, belle présentation.
Rez-de-chaussée
Dans l’entrée
Camille Claudel : Sakountala (1888). Bronze unique. Plâtre original à Châteauroux
Salle 1 - Quatre sculpteurs à l’origine du
musée
Marius Joseph Ramus (1805-88) : Autoportrait (1885). Plâtre
Alexandre Falguière (1831-1900) : Buste de Paul Dubois (1900). Plâtre
Pierre Jamin (1872-1965) : Buste d’Alfred Boucher (1934). Profil haut-relief,
plâtre
Alfred Boucher (1850-1934) : Jeune Fille lisant (1879)
Camille Claudel (1864-1943) : La France. Bronze
Salle 2 – Du plâtre au
bronze ou au marbre
La deuxième
salle renseigne sur les techniques d’élaboration d'une sculpture, depuis le plâtre original, pour aller vers
les matériaux nobles que sont le bronze et le marbre
Explication
de la technique de fonte
Emile Laporte : L’Aube (1902) (au centre)
Paul Dubois : Etude pour la tête de La Lorraine (1902)
Alfred Boucher : André Leroux enfant (1880)
-Etude (1884). Terre cuite
Alfred Boucher : Tireur à l’arc (1874). Plâtre
Alfred Boucher : La Faneuse ou Aux champs (1897). Bronze et marbre
Salle 3 – Grande salle
Alfred Boucher : Monument au Dr Ollier (avant 1904) (à droite). Le docteur Léopold Ollier est
considéré comme le fondateur de la chirurgie orthopédique moderne. Plâtre monumental. Bronzes à Lyon et Les Vaux
-Trois
études de tête de Jeanne d’Arc
Paul Dubois : Le Souvenir ou L’Alsace-Lorraine (1899-1900). Bronze à Nancy
Vitrine
présentant six esquisses préparatoires pour L’Alsace-Lorraine
Gabriel Jules Thomas : L’Age de pierre ou L’Homme combattant un serpent (1893). Le bronze est au jardin des Plantes à Paris
Paul Dubois : Narcisse (1862). Plâtre. Le marbre est au musée d’Orsay
Alfred Boucher : L’Inspiration (1900). Réduction en plâtre du groupe qui orne la façade du Grand Palais à Paris
Gabriel Jules Thomas : Hippocrate et Hygie (1889)
Henri Chapu (1833-91) : Jeanne d’Arc à Domrémy (1870). Plâtre.
Marbre au château de Chantilly
Salle 4 – Paul Dubois,
chef de file des néo-florentins
Paul Dubois : La Foi ou La Prière – L’Etude ou la Méditation
Les quatre
plâtres sont à l’origine des quatre bonzes, placés aux quatre coins du cénotaphe
au général de Lamoricière, situé dans la cathédrale de Nantes.
Augustin Moreau : Tête florentine (1892)
Paul Dubois : Chanteur florentin du XVe siècle (1895). L'original en bronze argenté est au musée d'Orsay
-Saint Jean-Baptiste enfant
Salle 5 – Les
métamorphoses de l’idéal féminin
Alfred Boucher : Baigneuse (1896) (à gauche)
Paul Dubois : Eve naissante (1873)
Alexandre Falguière : Eve (1880)
Jules Dalou (1838-1902) : Etude pour le figure de la République
(1889)
Salle 6 – Allégories,
mythologies
Salle 7 –
Représentation du travail
Alfred Boucher : Le Batelier – La Terre – La Conférence – Le Travail. Quatre
bas-reliefs en plâtre
Quatre bes-reliefs réalisés pour le Monument à Eugène Flachat (1897)
Quatre bes-reliefs réalisés pour le Monument à Eugène Flachat (1897)
Ernest Nivet : Paysanne reprisant. Bronze
Salle 8 – La sculpture
dans la sphère privée
Vue
d’ensemble de la salle. A l’extrême droite, La
Charité de Paul Dubois (version réduite en bronze)
-5
bustes de :
Alfred Boucher : Buste de François Joseph Audiffred (1894). Marbre
Léopold Bernstamm : Portrait de femme. Marbre
Lucienne Gillet : Célina
Henri Bouillon – etc.
Emmanuel Frémiet : Char de Minerve – Char de Diane (1878). Esquisse en plâtre faisant partie d'un surtout de table conservé au Palais de l’Élysée. Ainsi que des éléments en bronze
Alfred Boucher : Le Repos. Bronze doré
Louis Joseph Convers 1860-1915) : Luxuriosa (1900)
Alfred Boucher : Le Baiser (1880). Marbre - Amour déçu ou Amour boudeur (1898). Biscuit (à gauche)
Max Blondat (1872-1925) : Enfants aux Grenouilles (1904). Biscuit (à droite).
La Fontaine Jeunesse ou Fontaine aux Grenouilles, en marbre et bronze se trouve à Dijon
Auguste Clésinger : Le Triomphe d’Ariane (Salon de 1868). Ariane étendue sur le dos d’un tigre. Bronze
Œuvre inspirée d'une sculpture de Johann Heinrich Dannecker : Ariane sur une Panthère (1812 - Frankfurt-am-Main)
Salle 9 – Sujets
historiques
Dans une vitrine :
Emmanuel Frémiet : Homme en costume Henri II
Alfred Boucher : Minerve s’armant (1905). Marbre
Alfred Boucher : Jeanne d’Arc écoutant ses voix
Emile Laporte : Gaulois. Bronze
Premier étage
Salle 10 – Le corps en
mouvement
Dans une
vitrine : Nombreuses figurines de femmes dansant (petits formats)
Paul Dubois : La Misère. Terre cuite
-Femme aux bras sur la tête (1907)
Camille Claudel : Femme accroupie
Auguste Rodin : Frère et Sœur (1897)
Camille Claudel : L’Homme penché (1886)
Camille Claudel : L’Abandon. Bronze
Auguste Rodin : L’éternel Printemps. Plâtre
Salle 12 – Camille
Claudel portraitiste
-Jeune Femme aux yeux clos (1885)
Salle 13 – La Danse
Retour au rez-de-chaussée
Salle 14 – Autour de
L’Age mûr
-Tête de vieil Aveugle chantant (1890-99)
Salle 15 – Persée et
Gorgone
Camille Claudel : Persée et la Gorgone (1902). Seul marbre monumental de Camille Claudel. Taille du marbre par François Pompon. Sculpture acquise en 2008, grâce au mécénat de 17 entreprises, pour un montant de 950 000 €. L’œuvre a perdu son bouclier de bronze dans lequel se reflétait le visage de Méduse. Une version réduite en marbre est au musée Rodin.
Camille Claudel : Persée et la Gorgone (1902). Seul marbre monumental de Camille Claudel. Taille du marbre par François Pompon. Sculpture acquise en 2008, grâce au mécénat de 17 entreprises, pour un montant de 950 000 €. L’œuvre a perdu son bouclier de bronze dans lequel se reflétait le visage de Méduse. Une version réduite en marbre est au musée Rodin.
-Les Causeuses (1893). Bronze – Les Causeuses (1896). Plâtre
-Chienne rongeant un os (1898)
Camille Claudel : Le Rêve au Coin du feu. 2 exemplaires
Autres sculptures non présentées :
Paul Dubois : Le Courage militaire (1884). Bronze
-Buste du duc d'Aumale
Alfred Boucher : Jeune Esclave (c. 1900)
Alfred Boucher : Femme à la Rose (1890-1900). Marbre - Nymphe à la Coquille (1892-93). Plâtre
Alfred Boucher : La Tendresse. Plâtre - La Philosophie de l'Histoire (1903). Plâtre
Alfred Boucher : Groupe de deux Hommes 1884). Terre cuite
Auguste Rodin : Buste de Suzon (1890). Bronze doré
Jules Thomas : La Bruyère (1882) . Commande du duc d'Aumale. La version en marbre est dans le parc de Chantilly
Jules Thomas : Athlète (1859) - Religion (1866-67) .
Jean-Baptiste Clésinger ; Le Centaure Nassus enlevant Déjanire (1872)
Jules Aimé Dalou : La Liseuse (1876). Plâtre patiné
Vincenzo Gemito - Augustin-Alexandre Dumont - etc.
Autres sculptures non présentées :
Paul Dubois : Le Courage militaire (1884). Bronze
-Buste du duc d'Aumale
Alfred Boucher : Jeune Esclave (c. 1900)
Alfred Boucher : Femme à la Rose (1890-1900). Marbre - Nymphe à la Coquille (1892-93). Plâtre
Alfred Boucher : La Tendresse. Plâtre - La Philosophie de l'Histoire (1903). Plâtre
Alfred Boucher : Groupe de deux Hommes 1884). Terre cuite
Auguste Rodin : Buste de Suzon (1890). Bronze doré
Jules Thomas : La Bruyère (1882) . Commande du duc d'Aumale. La version en marbre est dans le parc de Chantilly
Jules Thomas : Athlète (1859) - Religion (1866-67) .
Jean-Baptiste Clésinger ; Le Centaure Nassus enlevant Déjanire (1872)
Jules Aimé Dalou : La Liseuse (1876). Plâtre patiné
Vincenzo Gemito - Augustin-Alexandre Dumont - etc.
Acquisition 2021 - Camille Claudel : Le Dieu envolé (vers 1895 ?). Plâtre. H. 72 cm. Travail préparatoire à "L'Implorante".
Peintures vues en 2009 (musée Dubois-Boucher) - non présentées :
Claude Joseph Vernet : Le Liron (1764)
Meindert Hobbema : Le Moulin
Jean-Baptiste Leprince : La Jeunesse de Turenne
J.-François Raffaelli : Portrait de Germaine à 17 ans.
Émile Artus Boeswillwald (1873-1935) : Élève de Léon Bonnat.
-Nature morte - Autoportrait - Marguerite Boeswillwald et sa nièce – Mlle Geoffroy
–Le Jour des Pauvres – Au Cantonnement pendant les Manœuvres (1908) –
Dans le Hodh saharien (1914) - Sur un dromadaire - Le Jardinier – Femme au Missel.
Louis Français : Un Souvenir d’Italie.
Carlos Buffin : Marché à Furnes
et d'autres...
Pour consulter le site du musée Camille Claudel
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