Plan de l'abbaye de Port-Royal
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Louise-Madeleine Cochin (1686-1767) : Plan de l'abbaye de Port-Royal avant sa destruction.
Louise-Madeleine Cochin : Intérieur de l'église de Port-Royal avant sa destruction.
Magny-les-Hameaux
Musée des Granges de Port-Royal
Musée des Granges de Port-Royal
(département : Yvelines)
Vestiges de l'église abbatiale de Port-Royal des Champs.
Visite du site le samedi 16 septembre 2006.
Eglise abbatiale détruite en 1711. Chapelle néo-gothique construite (fin 19e s) à la place du choeur de l'ancienne abbatiale.
-->Port-Royal est un ancien couvent cistercien dans la Vallée de Chevreuse au sud-ouest de Paris. Il fut fondé en 1204, et le nom est attesté dès 1216, mais devint célèbre comme maison d’éducation après la réforme de la discipline introduite en 1602 par l’abbesse Jacqueline Arnauld. La famille d'Arnauld lui accorda son patronage et par la suite le couvent fut dirigé par des membres de cette famille. En 1625 des religieuses créèrent à Paris un nouveau Port-Royal, qui fut appelé Port-Royal de Paris, tandis que son aîné devenait Port-Royal des Champs.
Sur le site primitif, plusieurs écoles furent fondées, connues sous le nom de Petites-Écoles de Port-royal. Elles devinrent célèbres en raison de la qualité exceptionnelle de l'éducation qu’on y donnait. En 1634, Saint-Cyran en devint le directeur spirituel; il était ami de Jansénius et à partir de ce moment les couvents et les écoles de Port-Royal se rattachèrent étroitement à cette école de théologie.
L'atmosphère faite d'étude sérieuse et de piété janséniste attira quelques grandes figures de la vie culturelle. Racine fut élève de Port-Royal, et Pascal prit sa défense contre les Jésuites lors de la controverse janséniste. De plus plusieurs membres importants de la cour étaient proches du jansénisme, comme le duc de Luynes ou le duc de Liancourt. Les membres de la famille Arnauld s’étaient hissés à des emplois importants comme Simon Arnauld de Pomponne, ministre de Louis XIV.
Cependant, à la suite de la querelle janséniste dans le catholicisme, les écoles de Port-Royal furent considérées comme entachées d'hérésie. En 1679, on interdit au couvent d'accepter des novices, ce qui le condamnait à disparaître. Le couvent lui-même fut supprimé par une bulle du pape Clément XI en 1708, les nonnes qui restaient furent expulsées de force en 1709 et les bâtiments eux-mêmes rasés en 1710.
Jean-Baptiste de Champaigne (d’après Philippe de Champaigne) : Mère Angélique Arnauld avec sa sœur Mère Agnès.
Anonyme (17e) : Portrait de la comtesse de Grignan.
Anonyme (17e) : Portrait de Anne de Rohan, princesse de Guéméné.
Anonyme (17e) : Portrait de Nicolas Boileau-Despréau.
Philippe de Champaigne (atel.) : Portrait du médecin Jean Hamon.
Philippe de Champaigne : Le bon Pasteur. Réplique du tableau de Tours qui vient de Port-Royal.
Jean-Baptiste de Champaigne (1631-81) : La Vierge de douleur ou Mater dolorosa (c. 1655).
Premier étage
Ec. française (17e) : Portrait de Marie-Thérèse de Bourbon-Condé, princesse de Conti.
Philippe de Champaigne : Portrait d'Homme.
Ec. française (17e) : Portrait de Cornelius Jansen (Jansenius), évêque d'Ypres.
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Ec. française (18e) : Interrogatoire des religieuses de l'abbaye de Port-Royal.
Et de nombreux portraits de personnages ayant fréquenté l'abbaye.
Salle 7 – Bibliothèque entièrement lambrissée.
Galerie des portraits d’abbesses.Philippe de Champaigne (d'après) : Portrait de mère Marie-Angélique Arnauld, dite la Mère Angélique, et de sa soeur de Jeanne Arnaud, dite la Mère Agnès.
-La Mère Angélique Arnauld remettant les constitutions de port-Royal à la Mère Agnès Arnauld.
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Philippe de Champaigne (1602-1674) : Jeanne-Catherine-Agnès Arnauld (1593-1671) (en religion Mère Agnès de Saint-Paul ), abbesse de Port-Royal des Champs, puis de Port-Royal de Paris (1662)
-La révérende Mère Marie des Anges.
Portrait de Jacqueline Pascal, soeur de Blaise, devenue soeur Sainte-Euphémie
Et une intéressante collection de reliquaires.
Juin 2016 –
deux nouvelles acquisitions :
Jean Restout (1692-1768) : Abraham et
les trois anges. H/toile 130
x 97 cm
Préempté (87 000€, frais compris).
Préempté (87 000€, frais compris).
Jean Restout : Saint Paul Ermite (1737). Huile
sur toile - 65 x 54 cm
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