1-La Chapelle royale Saint-Louis
2-Le Musée d’Art et d’Histoire Marcel Dessal. (en fin de page)
Chapelle royale Saint-Louis
Deuxième visite de la chapelle royale de Dreux, le dimanche 18 septembre 2004.
Encore une exception dans mon blog. Bien sûr, cette chapelle royale n'est pas un musée, mais les oeuvres d'art qu'elle contient sont tellement exceptionnelles, que je l'ai intégrée.
A la fin de ce billet, j'ai aussi signalé le petit musée d'Art et d'Histoire Marcel Dessal de Dreux, qui présente quelques oeuvres intéressantes.
Située à l’emplacement de l’ancienne forteresse médiévale, la chapelle royale de Dreux, agrandie en 1840 par le futur Roi de France, Louis-Philippe, abrite les sépultures de la Famille d'Orléans. Plus qu’un simple tombeau, c'est une oeuvre d'art totale à la gloire du monarque. La chapelle offre un magnifique condensé des arts du XIXe siècle. Sculpture et vitraux témoignent de la production artistique du siècle de la révolution industrielle. Les plus grands noms y figurent : Delacroix, Millet, Lenoir, Mercié, Viollet-le-Duc, Flandrin, Larivière, etc. L'architecture elle-même est un travail d'orfèvrerie. Elle est réalisée par Lefranc dans un style néo-gothique. La grande particularité de la Chapelle Royale consiste en ses nombreux gisants qui renouent avec une tradition de placer des statues couchées représentant les défunts sur les tombeaux.
Cet ensemble constitue un véritable musée de sculptures du 19e s.
Le 14 février 1816, la duchesse lui rachète le terrain fait construire une chapelle par Charles-Philippe Cramail, architecte parisien, chargé dès octobre 1814 de ce projet. Il ouvre le chantier début mai 1816 à l'emplacement de la fosse commune et la 1ère pierre est posée le 19 septembre. Certains matériaux proviennent de la démolition de l'ancienne abbaye bénédictine de Coulombs, près de Nogent-Le-Roi, et des ruines du château de la Ferté-Vidame. A partir du printemps 1839, cette chapelle de style néo-gothique fut agrandie par son fils, le roi Louis-Philippe, qui en fit la nécropole de sa famille et de ses descendants, d'où le nom de "Saint-Denis des Orléans". Le Nôtre et Victor Hugo ont narré la translation des restes de ses ancêtres le 23 avril 1844, à laquelle le roi lui-même contribua.
La chapelle primitive fut alors complétée grâce à des ajouts de style néo-gothique et de 1843 à 1845 ses nombreuses fenêtres furent garnies de somptueux vitraux tous exécutés à la manufacture de Sèvres sur des dessins d'Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin, Dominique Ingres - qui reproduisit les vitraux de la chapelle funéraire de Neuilly (1842) - Horace Vernet, Eugène Viollet-le-Duc ayant dessiné des ornements architecturaux encadrant douze figures de saints et de saintes.
Une vingtaine de tombeaux, regroupés autour de la sépulture royale, sont surmontés de gisants, œuvres des meilleurs sculpteurs de leur temps. Léguée avec le château de Dreux par Henri d'Orléans (1908-99), comte de Paris, la chapelle appartient désormais à la Fondation Saint-Louis.
Ensemble de 10 vitraux représentant des saints : Louis, Philippe, etc. dont les projets ont été conçus par Ingres (1780-1867) (Grand Prix de Rome 1801).
Plusieurs grands vitraux par Larivière (Grand prix de Rome 1824), réalisés par la Manufacture de Sèvres.
Chapelle de la Vierge
- Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810 - 1842), prince royal et duc d'Orléans. Gisant par Pierre Loison.
- Hélène de Mecklembourg-Schwerin, son épouse (elle repose dans une chapelle séparée). Inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1876. Gisant par Henri-Michel-Antoine Chapu (Grand Prix de Rome 1855). (les 2 tombeaux sont placés côte à côte)
- Clémentine d'Autriche, princesse de Salerne, mère de la duchesse d'Aumale. Gisant par Charles-Joseph Lenoir.
- Adélaïde d'Orléans, Mademoiselle de Chartres puis Mademoiselle d'Orléans, sœur de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Gisant par Aimé Millet.
- Louise Marie Adélaïde de Bourbon, duchesse d'Orléans. Gisant par Jean-Auguste Barre. Son tombeau contient également les restes des Bourbon-Penthièvre.
- Louis-Philippe 1er d'Orléans, roi des Français et son épouse Marie-Amélie de Bourbon, princesse des Deux-Siciles, enterrés dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, ils furent transférés le 09/06/1876 dans la chapelle royale Saint-Louis. Groupe de Antonin Mercié (1886).
Dans le déambulatoire de la crypte, de nombreuses sculptures (gisants) réalisées par des sculpteurs importants : Pradier, Mercié, etc.
Déambulatoire côté nord :
- Bathilde d'Orléans (1750 -1822), princesse de Condé, duchesse de Bourbon.
- Philippe d'Orléans (1838 - 1894), comte de Paris, inhumé dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transféré en 1958.
- Marie-Isabelle d'Orléans (1848 - 1919), comtesse de Paris, inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1958.
- Philippe d'Orléans (1869 - 1926), duc d'Orléans, transféré dans la chapelle royale de Dreux en 1931. Gisant par Maxime Real del Sarte.
- Ferdinand d'Orléans (1884 - 1924), « duc de Montpensier » (gisant par Maxime Real del Sarte ?)
- Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha, duchesse de Nemours, inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1979.
- Henri d'Orléans (1822 - 1897), duc d'Aumale. Gisant par Paul Dubois.
- Marie-Caroline-Augusta de Bourbon (1822 - 1869), princesse des Deux-Siciles, duchesse d'Aumale, inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1876. Gisant par Charles-Joseph Lenoir.
- François d'Orléans (1854 - 1872), « duc de Guise », fils du duc d'Aumale.
- Louis Philippe d'Orléans (1845 - 1866), prince de Condé, fils du duc d'Aumale.
- dans un tombeau double les corps de 6 enfants du duc d'Aumale inhumés dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférés en 1876.
- Ferdinand d'Orléans (1859 - 1873), infant d'Espagne. Gisant par Aimé Millet.
- Louis d'Orléans (1867 - 1874), frère de Ferdinand. Gisant par Aimé Millet avec la figure de "l'Enfant Voilé".
- Charles d'Orléans et Jacques d'Orléans, enfants de Philippe d'Orléans, comte de Paris. Tombeau par Louis Julien ; marbre par Franceschi.
- Charles d'Orléans (1820 - 1828), duc de Penthièvre, fils de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Gisant par James Pradier.
Déambulatoire côté sud :
- Françoise d'Orléans (1816 - 1818), Mademoiselle de Montpensier. Gisant par James Pradier.
- Louis d'Orléans (1814 - 1896), duc de Nemours. Gisant par Pierre Campagne.
- Sophie-Charlotte en Bavière (1847 - 1897), duchesse d'Alençon. Gisant par Charles-Albert Walhain.
- François d'Orléans (1818 - 1900), prince de Joinville. Gisant par Antonin Mercié.
- Ferdinand-Philippe d'Orléans (1844 - 1910), duc d'Alençon. Gisant par Charles-Albert Walhain.
- Françoise de Bragance (1824 - 1898), princesse de Joinville.
- Enfants du prince de Joinville et du duc de Chartres.
- Dans un tombeau double : Jean d'Orléans (1874 - 1940), « duc de Guise », et - Isabelle d'Orléans (1878 - 1961), « duchesse de Guise ».
- Pierre d'Orléans (1845 - 1919), duc de Penthièvre.
- Sophie d'Orléans (1898 - 1928), fille du « duc de Vendôme ». Gisant par Charles-Albert Walhain.
- Emmanuel d'Orléans (1872 - 1931), « duc de Vendôme ».
- Henriette de Belgique (1870 - 1948), « duchesse de Vendôme ».
- Robert d'Orléans (1866 - 1885), fils du duc de Chartres.
- Henri d'Orléans (1867 - 1901), fils du duc de Chartres. Gisant par Antonin Mercié.
- Robert d'Orléans (1840 - 1910), duc de Chartres. Gisant par Antonin Mercié.
- Françoise d'Orléans, duchesse de Chartres. Gisant par Paul Gasq.
- Marie d'Orléans (1813 - 1839), duchesse de Wurtemberg, fille de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Gisant par Hector Lemaire. Elle a sculpté l'Ange de la Résignation qui surmonte son tombeau, et la statuette de Jeanne d'Arc.
Crypte circulaire :
- Isabelle d'Orléans et Bragance (1911 - 2003), « comtesse de Paris ».
- François d'Orléans (1935 - 1960), « duc d'Orléans ».
- Henri d'Orléans (1908 - 1999), « comte de Paris ».
Crypte galerie :
- Antoine d'Orléans et Bragance (1881 - 1918).
- Louis d'Orléans et Bragance (1878 - 1920). Gisant par Jean Magrou.
- Maria-Pia de Bourbon (1878 - 1973), son épouse.
- Louis-Gaston d'Orléans et Bragance (1911 - 1931).
- Thibaut d'Orléans (1948 - 1983), « comte de La Marche ».
- Louis-Philippe d'Orléans (1979 - 1980), fils du « comte de La Marche ».
Le gisant d'Antoine d'Orléans, duc de Montpensier, inhumé dans l'abbaye de Westminster, copie par Trouchaud de l'oeuvre de Westmacott, et celui de Louis Charles d'Orléans, comte de Beaujolais, par Pradier, inhumé dans la cathédrale Saint-Jean à Malte furent enlevés du musée de Versailles pour être placés dans la chapelle en 1986. Trois copies de ces cénotaphes se trouvent dans la nef de la chapelle néo-classique du château de Randan (1831), domaine auvergnat d'Adélaide d'Orléans de 1821 à 1847.
Caveaux inférieurs dont l'ancien "caveau de Penthièvre" :
- Louis François Joseph de Bourbon (1734 - 1814), prince de Conti, beau-frère du duc de Penthièvre, mort exilé à Barcelone et transféré ici en 1844.
- Urne contenant le cœur de Philippe d'Orléans (1674 - 1723), Régent de France pendant la minorité du futur Louis XV.
- Urne contenant les restes d'un membre de la famille de Bourbon-Conti.
- Urne contenant le cœur de Mademoiselle de Montpensier, fille de Louis-Philippe.
Place non déterminée
- Charles Philippe d'Orléans (1905 - 1970), « duc de Nemours ».
- Marguerite Watson (1899 - 1993), « duchesse de Nemours ».
- Jacques-Marie Rouzet, comte de Folmont.
- Le cœur de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, aurait été sauvé et serait aussi dans la chapelle.
Visite le dimanche 18 septembre 2004.
Créé en 1950, et installé dans une chapelle néo-romane de la fin du XIXe siècle.
François-Marius Granet (1775-1849) : Intérieur du Couvent San Benedetto.
Frédéric Henri Schopin (1804-81) : Grand Prix de Rome 1831.
-Religieuse recueillant un enfant abandonné (1854).
Horace Vernet () : Le duc de Nemours et le duc d’Aumale à cheval à Versailles. Fils de Louis-Philippe. Esquisse d’un tableau du château de Versailles.
Balthazar van den Bossche (1681-1715) : L’Atelier du sculpteur – L’Atelier du peintre.
Henri Gervex (1852-1929) : Portrait de Mme X.
Georges Antoine Rochegrosse (1859-1938) : Salambô et les Colombes (1895). Toile orientaliste.
Charles Lefebvre (1805-82) : Madeleine.
Debon : Le Siège de La Rochelle (1863)
Maurice de Vlaminck () : Marine.
René Juste () : Automne à Grosrouvre.
Sculptures de : Bosio – Pradier.
(département : Eure-et-Loir)
Deuxième visite de la chapelle royale de Dreux, le dimanche 18 septembre 2004.
Encore une exception dans mon blog. Bien sûr, cette chapelle royale n'est pas un musée, mais les oeuvres d'art qu'elle contient sont tellement exceptionnelles, que je l'ai intégrée.
A la fin de ce billet, j'ai aussi signalé le petit musée d'Art et d'Histoire Marcel Dessal de Dreux, qui présente quelques oeuvres intéressantes.
Située à l’emplacement de l’ancienne forteresse médiévale, la chapelle royale de Dreux, agrandie en 1840 par le futur Roi de France, Louis-Philippe, abrite les sépultures de la Famille d'Orléans. Plus qu’un simple tombeau, c'est une oeuvre d'art totale à la gloire du monarque. La chapelle offre un magnifique condensé des arts du XIXe siècle. Sculpture et vitraux témoignent de la production artistique du siècle de la révolution industrielle. Les plus grands noms y figurent : Delacroix, Millet, Lenoir, Mercié, Viollet-le-Duc, Flandrin, Larivière, etc. L'architecture elle-même est un travail d'orfèvrerie. Elle est réalisée par Lefranc dans un style néo-gothique. La grande particularité de la Chapelle Royale consiste en ses nombreux gisants qui renouent avec une tradition de placer des statues couchées représentant les défunts sur les tombeaux.
Cet ensemble constitue un véritable musée de sculptures du 19e s.
Le 14 février 1816, la duchesse lui rachète le terrain fait construire une chapelle par Charles-Philippe Cramail, architecte parisien, chargé dès octobre 1814 de ce projet. Il ouvre le chantier début mai 1816 à l'emplacement de la fosse commune et la 1ère pierre est posée le 19 septembre. Certains matériaux proviennent de la démolition de l'ancienne abbaye bénédictine de Coulombs, près de Nogent-Le-Roi, et des ruines du château de la Ferté-Vidame. A partir du printemps 1839, cette chapelle de style néo-gothique fut agrandie par son fils, le roi Louis-Philippe, qui en fit la nécropole de sa famille et de ses descendants, d'où le nom de "Saint-Denis des Orléans". Le Nôtre et Victor Hugo ont narré la translation des restes de ses ancêtres le 23 avril 1844, à laquelle le roi lui-même contribua.
La chapelle primitive fut alors complétée grâce à des ajouts de style néo-gothique et de 1843 à 1845 ses nombreuses fenêtres furent garnies de somptueux vitraux tous exécutés à la manufacture de Sèvres sur des dessins d'Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin, Dominique Ingres - qui reproduisit les vitraux de la chapelle funéraire de Neuilly (1842) - Horace Vernet, Eugène Viollet-le-Duc ayant dessiné des ornements architecturaux encadrant douze figures de saints et de saintes.
Une vingtaine de tombeaux, regroupés autour de la sépulture royale, sont surmontés de gisants, œuvres des meilleurs sculpteurs de leur temps. Léguée avec le château de Dreux par Henri d'Orléans (1908-99), comte de Paris, la chapelle appartient désormais à la Fondation Saint-Louis.
Ensemble de 10 vitraux représentant des saints : Louis, Philippe, etc. dont les projets ont été conçus par Ingres (1780-1867) (Grand Prix de Rome 1801).
Plusieurs grands vitraux par Larivière (Grand prix de Rome 1824), réalisés par la Manufacture de Sèvres.
Chapelle de la Vierge
- Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810 - 1842), prince royal et duc d'Orléans. Gisant par Pierre Loison.
- Hélène de Mecklembourg-Schwerin, son épouse (elle repose dans une chapelle séparée). Inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1876. Gisant par Henri-Michel-Antoine Chapu (Grand Prix de Rome 1855). (les 2 tombeaux sont placés côte à côte)
- Clémentine d'Autriche, princesse de Salerne, mère de la duchesse d'Aumale. Gisant par Charles-Joseph Lenoir.
- Adélaïde d'Orléans, Mademoiselle de Chartres puis Mademoiselle d'Orléans, sœur de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Gisant par Aimé Millet.
- Louise Marie Adélaïde de Bourbon, duchesse d'Orléans. Gisant par Jean-Auguste Barre. Son tombeau contient également les restes des Bourbon-Penthièvre.
- Louis-Philippe 1er d'Orléans, roi des Français et son épouse Marie-Amélie de Bourbon, princesse des Deux-Siciles, enterrés dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, ils furent transférés le 09/06/1876 dans la chapelle royale Saint-Louis. Groupe de Antonin Mercié (1886).
Dans le déambulatoire de la crypte, de nombreuses sculptures (gisants) réalisées par des sculpteurs importants : Pradier, Mercié, etc.
Déambulatoire côté nord :
- Bathilde d'Orléans (1750 -1822), princesse de Condé, duchesse de Bourbon.
- Philippe d'Orléans (1838 - 1894), comte de Paris, inhumé dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transféré en 1958.
- Marie-Isabelle d'Orléans (1848 - 1919), comtesse de Paris, inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1958.
- Philippe d'Orléans (1869 - 1926), duc d'Orléans, transféré dans la chapelle royale de Dreux en 1931. Gisant par Maxime Real del Sarte.
- Ferdinand d'Orléans (1884 - 1924), « duc de Montpensier » (gisant par Maxime Real del Sarte ?)
- Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha, duchesse de Nemours, inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1979.
- Henri d'Orléans (1822 - 1897), duc d'Aumale. Gisant par Paul Dubois.
- Marie-Caroline-Augusta de Bourbon (1822 - 1869), princesse des Deux-Siciles, duchesse d'Aumale, inhumée dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférée en 1876. Gisant par Charles-Joseph Lenoir.
- François d'Orléans (1854 - 1872), « duc de Guise », fils du duc d'Aumale.
- Louis Philippe d'Orléans (1845 - 1866), prince de Condé, fils du duc d'Aumale.
- dans un tombeau double les corps de 6 enfants du duc d'Aumale inhumés dans la chapelle Saint-Charles Borromée à Weybridge, transférés en 1876.
- Ferdinand d'Orléans (1859 - 1873), infant d'Espagne. Gisant par Aimé Millet.
- Louis d'Orléans (1867 - 1874), frère de Ferdinand. Gisant par Aimé Millet avec la figure de "l'Enfant Voilé".
- Charles d'Orléans et Jacques d'Orléans, enfants de Philippe d'Orléans, comte de Paris. Tombeau par Louis Julien ; marbre par Franceschi.
- Charles d'Orléans (1820 - 1828), duc de Penthièvre, fils de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Gisant par James Pradier.
Déambulatoire côté sud :
- Françoise d'Orléans (1816 - 1818), Mademoiselle de Montpensier. Gisant par James Pradier.
- Louis d'Orléans (1814 - 1896), duc de Nemours. Gisant par Pierre Campagne.
- Sophie-Charlotte en Bavière (1847 - 1897), duchesse d'Alençon. Gisant par Charles-Albert Walhain.
- François d'Orléans (1818 - 1900), prince de Joinville. Gisant par Antonin Mercié.
- Ferdinand-Philippe d'Orléans (1844 - 1910), duc d'Alençon. Gisant par Charles-Albert Walhain.
- Françoise de Bragance (1824 - 1898), princesse de Joinville.
- Enfants du prince de Joinville et du duc de Chartres.
- Dans un tombeau double : Jean d'Orléans (1874 - 1940), « duc de Guise », et - Isabelle d'Orléans (1878 - 1961), « duchesse de Guise ».
- Pierre d'Orléans (1845 - 1919), duc de Penthièvre.
- Sophie d'Orléans (1898 - 1928), fille du « duc de Vendôme ». Gisant par Charles-Albert Walhain.
- Emmanuel d'Orléans (1872 - 1931), « duc de Vendôme ».
- Henriette de Belgique (1870 - 1948), « duchesse de Vendôme ».
- Robert d'Orléans (1866 - 1885), fils du duc de Chartres.
- Henri d'Orléans (1867 - 1901), fils du duc de Chartres. Gisant par Antonin Mercié.
- Robert d'Orléans (1840 - 1910), duc de Chartres. Gisant par Antonin Mercié.
- Françoise d'Orléans, duchesse de Chartres. Gisant par Paul Gasq.
- Marie d'Orléans (1813 - 1839), duchesse de Wurtemberg, fille de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Gisant par Hector Lemaire. Elle a sculpté l'Ange de la Résignation qui surmonte son tombeau, et la statuette de Jeanne d'Arc.
Crypte circulaire :
- Isabelle d'Orléans et Bragance (1911 - 2003), « comtesse de Paris ».
- François d'Orléans (1935 - 1960), « duc d'Orléans ».
- Henri d'Orléans (1908 - 1999), « comte de Paris ».
Crypte galerie :
- Antoine d'Orléans et Bragance (1881 - 1918).
- Louis d'Orléans et Bragance (1878 - 1920). Gisant par Jean Magrou.
- Maria-Pia de Bourbon (1878 - 1973), son épouse.
- Louis-Gaston d'Orléans et Bragance (1911 - 1931).
- Thibaut d'Orléans (1948 - 1983), « comte de La Marche ».
- Louis-Philippe d'Orléans (1979 - 1980), fils du « comte de La Marche ».
Le gisant d'Antoine d'Orléans, duc de Montpensier, inhumé dans l'abbaye de Westminster, copie par Trouchaud de l'oeuvre de Westmacott, et celui de Louis Charles d'Orléans, comte de Beaujolais, par Pradier, inhumé dans la cathédrale Saint-Jean à Malte furent enlevés du musée de Versailles pour être placés dans la chapelle en 1986. Trois copies de ces cénotaphes se trouvent dans la nef de la chapelle néo-classique du château de Randan (1831), domaine auvergnat d'Adélaide d'Orléans de 1821 à 1847.
Caveaux inférieurs dont l'ancien "caveau de Penthièvre" :
- Louis François Joseph de Bourbon (1734 - 1814), prince de Conti, beau-frère du duc de Penthièvre, mort exilé à Barcelone et transféré ici en 1844.
- Urne contenant le cœur de Philippe d'Orléans (1674 - 1723), Régent de France pendant la minorité du futur Louis XV.
- Urne contenant les restes d'un membre de la famille de Bourbon-Conti.
- Urne contenant le cœur de Mademoiselle de Montpensier, fille de Louis-Philippe.
Place non déterminée
- Charles Philippe d'Orléans (1905 - 1970), « duc de Nemours ».
- Marguerite Watson (1899 - 1993), « duchesse de Nemours ».
- Jacques-Marie Rouzet, comte de Folmont.
- Le cœur de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, aurait été sauvé et serait aussi dans la chapelle.
Visite le dimanche 18 septembre 2004.
Créé en 1950, et installé dans une chapelle néo-romane de la fin du XIXe siècle.
François-Marius Granet (1775-1849) : Intérieur du Couvent San Benedetto.
Frédéric Henri Schopin (1804-81) : Grand Prix de Rome 1831.
-Religieuse recueillant un enfant abandonné (1854).
Horace Vernet () : Le duc de Nemours et le duc d’Aumale à cheval à Versailles. Fils de Louis-Philippe. Esquisse d’un tableau du château de Versailles.
Balthazar van den Bossche (1681-1715) : L’Atelier du sculpteur – L’Atelier du peintre.
Henri Gervex (1852-1929) : Portrait de Mme X.
Georges Antoine Rochegrosse (1859-1938) : Salambô et les Colombes (1895). Toile orientaliste.
Charles Lefebvre (1805-82) : Madeleine.
Debon : Le Siège de La Rochelle (1863)
Maurice de Vlaminck () : Marine.
Henri-Eugène-Augustin Le Sidaner (1862-1939) : Place à Pontrieux.
Pierre-Eugène Montezin (1874-1946) : Fenaison en Normandie.René Juste () : Automne à Grosrouvre.
Sculptures de : Bosio – Pradier.
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