samedi 16 mai 2009

LILLE


Palais des Beaux-Arts

(département : Nord)

Seconde visite le jeudi 10 juin 2004, à l'occasion de la très belle expo consacrée à Rubens. Mais, comme cela arrive souvent, un certain nombre de salles étaient occupées par cette exposition temporaire, au détriment de l'accrochage habituel. (Voir catalogues)
L'acte fondateur du musée de Lille est un arrêté de Bonaparte daté du 1er septembre 1801. Alors que les saisies révolutionnaires faisaient affluer au Louvre, futur musée Napoléon, les œuvres d'art pillées en Flandre, en Italie et en Allemagne, le Premier Consul décidait de créer quatorze nouveaux musées dits de province afin d'accueillir dignement ces richesses. Sur un total de 1058 œuvres destinées à ces nouveaux musées, Lille reçut une donation de 46 tableaux formant le noyau initial de la collection. Une politique intelligente d'acquisition, notamment dans la seconde moitié du XIXe siècle, enrichit un musée déjà remarquable par son fonds de dessins et ses collections de peintures et de sculptures. Installé entre 1889 et 1892 dans un bâtiment construit par les architectes Bérard et Delmas, le musée de Lille subit une importante rénovation entre 1992 et 1997. 22 000m2 sont aujourd'hui consacrés à l'exposition des œuvres ce qui place le Palais des Beaux-Arts parmi les plus grands et les plus prestigieux musées français.
Collections : 2 000 tableaux (500 exposés) – 5 500 dessins (dont 40 Raphaël).
Ensemble de 15 maquettes des places fortes du nord (17e) : Calais, Namur, Maastricht, Lille, etc.
Salle des sculptures XIXe. Une très belle collection.
Dans le hall d'entrée :
Emmanuel Frémiet (1824-1910) : Chevalier errant. Grande statue équestre, plâtre original.
J.-Pierre Cortot (1747-1843) : Ganymède. Copie d’antique. plâtre.

Denis Foyatier (1793-1863) : Spartacus. Grand bronze. Marbre original au Louvre. (1847)
Cincinnatus. Grand marbre (à droite de la photo).


Eugène-Ernest Hiolle (1834-86) : Narcisse. Superbe plâtre original (1867-68). Réalisé lors de son séjour à la Villa Médicis. Le marbre grandeur nature est au musée de Valenciennes. Grand Prix de Rome  en 1862.

J.-Jacques, dit James Pradier (1790-1862) : Satyre et Bacchante. Marbre.

Eugène-Louis Lequesne (1815-87) : Camulogène. Marbre (1872)

Jean-Antoine-Marie Idrac (1849-1884) : L’Amour piqué. Beau bronze. Autre exemplaire à Amboise, et plâtre original à Quimper. La version en marbre est au musée d'Orsay.
Camille Claudel (1864-1943) : bronze et terre cuite.
 
Aimée Milhomme (1758-1823) : Copie en marbre de l’Hermaphrodite du Louvre.
Antoine Denis Chaudet
(1763-1810) : Buste de Napoléon 1er. Marbre


 
Antoine Denis Chaudet : Le Repos de Bélisaire aveugle. Plâtre original (1791)
J.-Baptiste Carpeaux : La princesse Mathilde. Plâtre peint. Incarnation parfaite du portrait de cour, ce buste révèle le rang de la cousine de l'Empereur tant par sa symbolique décorative - hermine, abeilles brodées sur la dentelle, aigle du diadème - que par l'attitude majestueuse du modèle. C'est d'ailleurs ce portrait transposé en marbre qui signa le premier succès de Carpeaux au Salon de 1863.



Albert Darcq (1848-95) : Faucheur au repos.
Emile-Antoine Bourdelle : Pénélope. Statue en bronze (1909)
Albert-Ernest Carrier-Belleuse : Frédéric Kuhlmann. Buste en marbre (vers 1868-70)


Gustave Crauk : Le Baiser (c. 1901). Plâtre.
Jean-Antoine Houdon : La Fèvre de Caumartin. Buste en plâtre et bronze (1779)

Emile-Edmond Peynot (1850-1932) : La Proie (1886). Marbre. Grand Prix de Rome en 1880

Jean-Pierre Cortot (1787-1843) : Ganymède (1818)
Etc.
Henri Serrur (1794-1865) : Ajax. Huile sur toile.

Salle 1.
Petrus-Paulus Rubens (1577-1640) : La Descente de croix. Grande composition (et esquisse). Expo Rubens.
-Le Martyre de sainte Catherine. Expo Rubens.

Petrus-Paulus Rubens : Sainte Marie-Madeleine en extase. Expo Rubens.

Petrus-Paulus Rubens : St François recevant l’enfant Jésus des mains de la Vierge. Expo Rubens.
Antoon van Dyck () : Le Christ en croix -
St Antoine de Padoue à Toulouse.

Antoon van Dyck (1599-1641) : Le Miracle de la Mule (Miracle de St Antoine de Padoue à Toulouse). Un juif de Bourges nie la Présence réelle dans l'Eucharistie. Il défie Antoine d'amener une mule et de la faire choisir entre un picotin d'avoine et l'hostie. La mule, à jeun depuis trois jours, dédaigne l'avoine et s'agenouille devant l'hostie.


Copie du « Prométhée enchaîné » de Rubens.

Jacob Jordaens
(1593-1678) : St Pierre et deux apôtres – St Matthieu et deux apôtres.

Jacob Jordaens : Suzanne et les Vieillards.Jacob Jordaens : Isaac bénissant Jacob (1660)
Jeremias Mittendorff (milieu 17e) : Le Martyre de St Pierre de Vérone.

Salle 2.
Pieter II Brueghel (1564-1638) : La Prédication de St J.-Baptiste – St Paul conduit à Damas après sa conversion.
Pieter II Brueghel : Le Dénombrement de Bethléem.
Maarten van Heemskerck (1498-1574) : Course de taureaux à l’antique ou Vue imaginaire du Colisée en ruine.
Jacob Jordaens (1593-1678) : La Tentation de la Madeleine. Caravagesque.


Hendrick Ter Brugghen (1588-1629) : La Dérision du Christ.
Gerrit van Honthorst (1590-1656) : Le Triomphe de Silène.
Frans Floris (1519-70) : Ste Famille.


Jan Sanders van Hemessen (1500-60) : Vanité. Etrange composition.
Voir l'oeuvre et son commentaire sur Musenor.
Jan Massys (1509-73) : Tarquin et Lucrèce.


Jan Wtewael () : La Résurrection de Lazare. Composition maniériste.

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Jan Cornelisz Verspronck (1606/1609-1662) : Portrait d'un garçon de quinze ans (1634)Barthel Bruyn (1493-1555) : Portrait d’homme. Vanité au verso.

Salle 3.

Jan Boeckhorst (1605-68) : Le Martyre de St Maurice et de ses compagnons.
Gaspard de Crayer (1584-1669) : Le Martyre de 4 saints couronnés –
Le Calvaire avec saint François d'Assise et saint Bernardin de Sienne.
Gaspard de Crayer :La Pêche miraculeuse. Cette grande toile provient de l’église St Pierre d’Ostende. Saisie de 1794, envoi de 1801.
Salle 4.
Jacob Jordaens () : Enlèvement de Proserpine – La Détresse du fils prodigue – Le Piqueur et sa meute .
Simon de Vos () : Le Martyre de St Philippe - L’Arrestation de Jésus – Jésus devant Caïphe.
Pieter Boel (1622-74) : Allégorie des vanités du monde. Grande toile.
David II Teniers (1610-90) : La Tentation de St Antoine.
Cornelisz de Vos (1584-1651) : Portrait d’homme à cheval.
Adam Frans van der Meulen (1632-90) : La Prise de Dole.
Antoon van Dyck () : Portrait de Marie de Médicis.

Salle 5.

Jean Jouvenet () : L’Extrême-onction.
Charles de La Fosse () : Jésus donnant les clés à St Pierre.
Laurent de La Hyre (1606-56) : Paysage pastoral.
Sébastien Bourdon (1616-71) : Le Repos du colporteur – Le Christ entouré d’anges (p. 103) – Le Martyre de St André.
Eustache Le Sueur () : Marie-Madeleine en prière.
Pieter van Mol () : Annonciation.
J.-Baptiste de Champaigne () : Le Bon Pasteur.
Philippe de Champaigne (1602-74) : Nativité. Clair obscur.
Paysage classique (acquisition juin 2008)
Valentin de Boulogne () : Jésus insulté par les soldats.
Nicolas Régnier () : Soldats jouant aux dés la tunique du Christ.
Georges Lallemand (1575-1636) : Adoration des Mages. Somptueux costume du mage debout à droite.

Salle 14
Gustave Courbet (1819-77) : L’Après-dîner à Ornans.

Eugène Delacroix (1798-1863) : Médée s’apprêtant à assassiner ses enfants. Etude et grand format.
Théodore Chassériau () : Marchand arabe présentant une jument.
Théodore Géricault (1791-1824) : Course de chevaux libres à Rome.


Jacques-Louis David (1748-1825) : Bélisaire demandant l’aumône. Célèbre.


Jacques-Louis David : Apelle peignant Campaspe en présence d’Alexandre.
Louis Léopold Boilly (1761-1845)) : Le Triomphe de Marat.


J.-Marie Vien (1716-1809) : Psyché reconnaissant l’Amour endormi (1761).
J.-Baptiste Greuze (1725-1805) : Psyché couronnant l’Amour.
Hubert Robert () : Terrasse d’un palais à Rome.


Pablo Picasso (1881-1973) : Olga au col de fourrure.
Fernand Léger – Frantisek Kupka – Serge PoliakoffMartin Barré – Roger Bissière – Alfred Manessier - Marie Laurencin – Sonia Delaunay.

Salle 15
Jan van Ravesteyn (1570-1657) : Portrait d’homme – Portrait de femme.
Jan Philip van Thielen (1618-67) : Fleurs.
Balthasar van der Ast (1593-1657) : Nature morte.


Pieter Lastman (1583-1633) : Hippocrate rendant visite à Démocrite.


Pieter Lastman : La Mise au tombeau (1612). Beau.
Isack van Ostade (1621-49) : Dépècement du porc – Les Patineurs.
Gerbrand van der Eeckhout (1621-74) : Le Denier de César – La Continence de Scipion.
Abraham van Beyeren (1621-90) : Etal de poisson.
Jacob van Ruisdael (1628-82) : Le Champ de bléLe Torrent.

Emmanuel de Witte (1617-92) : Intérieur de Nieuwe Kerk de Delft.
Emmanuel de Witte : Intérieur de temple protestant.
Abraham van Beyeren () : Nature morte au citron pelé et au verre.
Pieter de Hooch () : Jeune Femme et sa servante.
Jacobus Vrel (17e) : Scène d’intérieur.
Pieter Codde (1599-1678) : Jeune Homme dans son étude ou La Mélancolie.
Jan van Goyen () : Les Patineurs.
Dirck van Delen (1604-71) : Peintre spécialisé dans les architectures imaginaires.
Cour de palais avec la reine de Saba s’agenouillant devant SalomonPortique d’un palais – Vue de palais.
Roeland Savery (1576-1639) : Bouquet de fleurs.

Salle 16.
Carlo Maratta (1625-1713) : L’Empereur Auguste ferme les portes du temple de Janus.
Alessandro Tiarini (1577-1668) : Renaud et Armide.
Giovanni Francesco Romanelli (1610-62) : La Glorification de la France.
Lionello Spada (1576-1622) : Joseph et la femme de Putiphar. Le jeune homme essaie de se libérer des bras de la femme.
Bastiano Mainardi (1460-1513) : La Vierge à l’églantine.
Bartolomeo di Giovanni (1465-1594) : Vierge à l’enfant – Ste Marie-Madeleine.


Francesco di Gentile da Fabriano (fin 15e) : St Sébastien.
Jose de Ribera () : St Jérôme.
Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828) : 2 oeuvres
célèbres qui ont fait partie de la collection de peinture espagnole de Louis-Philippe.
La Lettre dit Les Jeunes. Goya décrit un épisode de la vie mondaine de son temps. Une élégante jeune femme, abritée du soleil par l'ombrelle que tient sa servante, lit une lettre qui semble écrite par un galant, pendant que son petit chien fait le beau. A l'arrière plan, s'activent des femmes du peuple lavant leur linge dans l'eau d'une rivière. Le contraste entre les deux classes de la société confère à ce chef-d'oeuvre son caractère de satire sociale.

Le Temps dit Les Vieilles. Ce tableau des Vieilles est l’un des joyaux des collections de peintures du musée des Beaux-Arts de Lille ; il possède un historique prestigieux : celui de la collection du fils de l’artiste, Xavier Goya, ce qui lui valut d’être exposé dans la galerie espagnole du roi Louis-Philippe. -->
Juan Valdes Leal (1622-90) : Vanité.
Domenico Theotokopoulos, dit El Greco (1541-1614) : Saint François en prière devant le crucifix (vers 1590).

El Greco : Le Christ au Jardin des Oliviers.


Noël Coypel (1628-1707) : Hercule combattant Acheloüs.

Charles-Antoine Coypel : Psyché abandonnée par l'Amour
François Boucher () : belle grisaille.
François Le MoyneJ.-François de Troy
J.-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779) : Le Gobelet d’argent.
J.-Baptiste Oudry () : Portrait d’un contrôleur des guerres.
Jean Restout () : Les Pèlerins d’Emmaüs.
Louis-Joseph Watteau, dit Watteau de Lille (1731-98) :


Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Le Peintre J.-Baptiste Forest.


J.-Baptiste Joseph Wicar (1762-1834) : La Résurrection du Fils de la Veuve de Naïm


Luc-Olivier Merson (1846-1920) : Le Loup d’Agubbio (1877).


Luc-Olivier Merson : La Vision, Légende du 14e siècle (1872)


Jules Bastien-Lepage (1848-84) : Priam suppliant Achille (1876)


Léon Bonnat (1864-1922) : Adam et Eve trouvant Abel mort.


Charles Emile Auste Durand, dit Carolus-Duran (Lille, 1837-1917) : Hébé (1874).

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Carolus-Duran : L'Enfant au chapeau rouge. Michel Feydeau, fils de Marie-Anne et Georges Feydeau (fait à St-Aygulf. - 21 septembre 1905)

Salle 12.
Auguste Rodin () : Les Bourgeois de Calais. Petits bronzes.
Théodore Rousseau – Chintreuil – Auguste Ravier
J.-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Le Château Saint-Ange - Cache-cache.
Charles Daubigny (p. 135) – Jongkind – Henri Martin – Constant Troyon.


Edouard Manet (1832-83) : Berthe Morisot à l’éventail (1874).


Charles Albert Lebourg (1849-1928) : ND de Paris par temps de neige
Edouard Vuillard () : 4 belles toiles.
Alfred SisleyClaude MonetPierre Bonnard – Henri Le Sidaner – Odilon Redon – Georges Seurat
Vincent Van Gogh (1853-90) : Etude de vaches d’après Jacob Jordaens. Faite d’après une gravure de Paul-Ferdinand Gachet.

Emile Bernard (1868-1941) : Après le Bain, les Nymphes

Sous-sol.
Dirck Bouts (1420-75) : 2 volets d’un triptyque ; sur la partie centrale figurait un Jugement dernier.
Le Chemin du paradis – la Chute des damnés.
Jean Bellegambe (Douai 1470-1537) : La Trinité. Triptyque. Donateurs et saints protecteurs sur les volets latéraux.
Le Bain mystique
. Triptyque.
Maître M.S. (16e) : Adoration des Mages.

Achats récents :

Jacques Stella
() : La Naissance de la Vierge. (
achat juin 2004)

Carolus-Duran : Henri Regnault mort sur le champ de bataille. Fortement inspiré par le tableau de Manet intitulé "Le Toréador mort" (Washington, National Gallery of Art) (achat juin 2004)
Juan de Valdés Leal (1622-1690) : Vanité. (achat janvier 2006)

Philippe de Champaigne (1602-1674) : Paysage classique (achat juin 2008)
. Préemptée pour 96 660 € (frais compris).


Récentes acquisitions du musée :
Mars 2010 - Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Portrait de Marguerite de Largillierre, fille de l’artiste (1726).
Le tableau qui vient d’être acquis par le musée lillois est une œuvre très importante de Nicolas de Largillierre. Ce portrait de la fille de l’artiste, Marguerite, est resté dans sa famille jusque récemment. Le musée l’a acheté pour la somme de 220 000 euros.

Le Musée de Lille possède déjà un autre portrait de Largillierre représentant son beau-père, le peintre Jean-Baptiste Forest qui est donc le grand-père de Marguerite.

Octobre 2010 - Luca Giordano (1634-1705) : Portrait d’un philosophe (vers 1660)
Un superbe Luca Giordano de jeunesse vient d’entrer au Musée de Lille qui ne possédait pas encore de tableau de ce peintre.
Janvier 2012 - Carolus Duran (1837-1917) : Portrait de femme rousse (1876).
Cette jeune femme est probablement Lilia, que l’on retrouve dans d’autres œuvres, notamment dans une étude de 1887 (Washington, National Gallery of Art), et surtout dans le tableau Lilia (1889, dépôt du musée d’Orsay à Privas) qui rencontra un succès certain lors de son exposition en 1890 au Cercle de l’union artistique. Elle a également servi de modèle pour Danaé (1891, Bordeaux, Musée des Beaux-Arts), et autres compositions (plus ou moins) historiques.





Le musée conserve une belle collection d'arts graphiques, et d'études d'anatomies.
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Martin Drölling (1752-1817) : Homme nu, assis et écrivant.


Paul Abel Lefebvre (1859-?) : Etude de jeune homme.

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Alexis-Joseph Mazerolle (1826-1889) : Etude pour l'Esclave mourant.

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Jean-Baptiste Joseph Wicar (1762-1834) : Académie : homme debout.

Jean-Baptiste Joseph Wicar : Académie d'homme.

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Louis Joseph Ducornet (1806-1856) : Etude d'homme nu.


Et une oeuvre exceptionnelle :
Donato di Niccolo Di Betto Bardi, dit Donatello (1386-1466) : Salomé ou Le Festin d’Hérode. Célèbre bas-relief de marbre. Beaux effets de perspective. Il aurait appartenu à la collection de Laurent de Médicis.


Un ensemble exceptionnel de plans-reliefs :
Plan-relief de Lille
C’est en 1668 que l’idée de faire fabriquer des maquettes des villes fortifiées vint au marquis de Louvois, soucieux de présenter au roi Louis XIV les moyens d’améliorer la défense des places prises lors de la guerre de Dévolution.
Quinze plans-reliefs sont exposés à Lille, grâce à une convention passée entre l’Etat et la Ville en 1987 (les autres sont au musée des Plans-Reliefs aux Invalides de Paris) : sept places fortes du Nord de la France dont Lille, huit situées aujourd’hui en Belgique, et celle de Maastricht aux Pays-Bas, datant pour l’essentiel du XVIIIe siècle, et illustrant une province frontière maintes fois dévastée par les guerres.

Aire-sur-le Lys – Ath – Audenarde – Avesnes – Bergues – Bouchain – Calais – Charleroi – Gravelines – Lille – Maastricht – Menin – Namur – Tournai – Ypres.
Le musée des Beaux-Arts d’Arras présente également le grand plan-relief de la ville, réalisé en 1716.



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2 commentaires:

Pascal Bouvencourt a dit…

Bonjour,
La toile "Hercule combattant Acheloüs" a été peinte par Noël Coypel, le grand-père de Charles-Antoine Coypel vers 1667. Rassurez-moi.
Cordialement,
Pascal.

Jean-Louis Gautreau a dit…

Grâce à votre lecture attentive, vous m'avez permis de corriger une erreur d'attribution... C'est un problème qui se pose pour les dynasties de peintres.