Deux ailes dans le jardin de l'ancien évêché. (Hôtel de Ville)
(département : Gironde)
Visite chaque été du musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Dernière visite en juillet 2017.
Une belle surprise de l'été 2009 ! (malheureusement démontée en janvier 2012)
Dans le jardin de l'évêché qui est aussi celui du musée des Beaux-Arts, une sculpture contemporaine a été installée : une immense tête de crocodile, gueule ouverte, réalisée par un artiste bordelais, Guillaume Renou. Ce travail, probablement conçu à partir d'une analyse des formes traitée par ordinateur, est très spectaculaire, l'ensemble est recouvert de miroirs colorés. J'ai trouvé cette oeuvre absolument magnifique, et, à mon avis, beaucoup plus intéressante que les oeuvres de Xavier Veilhan (comme le "Lion bleu", installé à l'extrémité du pont de pierre - ou ce qu'il a montré au château de Versailles...).
NB - Le crocodile de Guillaume Renou a été démonté en janvier 2012, par décision de justice. Un conflit opposait en effet depuis 2 ans le plasticien et la Mairie sur l'indemnisation des dégâts subis lors de sa mise en place. On peut désormais voir la sculpture dans les jardins du restaurant "La Maison du fleuve", à Camblanes et Meynac, près de Bordeaux.
La ville de Bordeaux mérite réellement d'avoir été inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2007, pour son remarquable patrimoine architectural. En revanche, sa candidature pour être désignée comme capitale européenne de la culture en 2013 n'avait aucune chance d'aboutir (c'est Marseille qui a été choisie).
Le cas de ce musée des Beaux-Arts est très particulier. Bordeaux est la seule grande ville de France qui ne possède pas un musée digne de son importance. La municipalité détient sans doute le record national des projets de musée non réalisés. Pourquoi n'a-t-elle jamais été capable de concevoir un projet cohérent ?
Et rien ne permet de penser que la situation va s'améliorer, même si quelques salles viennent d'être rouvertes en décembre 2013 dans la seconde aile (peintures des 19e et 20e siècles).
Les conséquences sont affligeantes. Il suffit de parcourir la liste des oeuvres (non exhaustive) qui suit pour constater la grande richesse des collections du musée de Bordeaux. Or, cette liste est bien trompeuse. En réalité, par manque chronique de place, on ne peut en voir qu'un embryon. Les oeuvres exposées changent de temps en temps, selon une sélection qui est le résultat des fantaisies du conservateur du moment (ils changent souvent - qui peut avoir envie de diriger ce musée ?). Même des oeuvres importantes sont rarement exposées. De plus, malgré cette situation, la seconde aile du musée est souvent occupée par des expos temporaires d'un intérêt limité (été 2009, l'aile est totalement fermée sans raisons apparentes). C'est une gestion scandaleuse.
Si vous allez voir le musée de Bordeaux, vous n'avez donc aucune chance de voir la totalité des oeuvres décrites ou signalées ci-dessous, car ma liste a été faite sur de nombreuses années, en fonction des accrochages aléatoires. Quelques peintures majeures sont toutefois exposées en permanence...
Dès 1820 l'ensemble des œuvres prit place dans les dépendances du Palais Rohan, l'Hôtel de Ville. Pierre Lacour fils parvint en 1829, après de longues négociations et grâce à la libéralité de Charles X, à convaincre la Ville d'acquérir la collection du marquis de Lacaze : 280 peintures comprenant à la fois des œuvres italiennes, flamandes, allemandes et hollandaises. C'est essentiellement grâce à la collection Lacaze que Bordeaux figure aujourd'hui parmi les toutes premières collections publiques de peintures hollandaises de France.
A partir de 1851 la société des Amis des Arts organise chaque année une exposition assortie d'une loterie, ce qui lui permet de réaliser de nombreux achats dont ceux de La Grèce sur les ruines de Missolonghi de Delacroix (en 1852), et La Chasse aux lions (en 1854), Le Tintoret peignant sa fille morte de Léon Cogniet (en 1853), Le Bain de Diane de Corot (en 1855), puis Les Bords de l'Oise de Daubigny en 1859.
Le 7 décembre 1870, alors que des soldats de la Garde Nationale occupaient le bâtiment, 16 toiles furent entièrement détruites et 41 autres irrémédiablement endommagées, dont La Chasse aux lions de Delacroix.
L'architecte Charles Burguet se vit confier les travaux de deux nouveaux bâtiments, élevés dans un souci d'harmonisation avec l’Hôtel de Ville (commencés en 1875 et achevés en 1881).
La collection s'enrichit des remarquable fonds des trois célèbres peintres bordelais dont la réputation est mondiale : Odilon Redon, Albert Marquet, et André Lhote.
Giuseppe Porta, dit Salviati le jeune (1520-70) : Le Christ et la Femme adultère. Jésus au centre, la femme à droite, et nombreux personnages. Envoi 1805.
Anonyme flamand (17e) : St Jérôme. Proche de Marinus van Roemerswaele.
Anonyme flamand (16e) : L’Annonciation. Dépôt de l’église St Michel. Même composition que le tableau d’Orléans. Nombreux petits détails différents. Il existerait 7 versions de ce tableau.
Lucas de Heeren (Flandres 15e) : Descente de Croix.
Anonyme romain (17e) : St J.-Baptiste dans le désert. Etait attribué à Caravage (proche de la version du Texas). Envoi 1803.
Anonyme flamand (15e) : L’Enterrement de St Grégoire.
Anonyme espagnol (16e) : Vierge à l’enfant entourée de deux évêques. 3 panneaux.
Hans Clot (flamand 15e) : Vierge de Pitié. Piéta au centre - A gauche, 3 saints : Ste Barbe, ( ?), Sébastien. A droite : (repeint), St André, Ste Catherine d’Alexandrie.
Giovanni Battista Benvenuti, dit Il Ortelano (1488-1526) : Vierge adorant l'enfant. Jésus est assis, nu, sur une table, devant une fenêtre ouverte sur un paysage.
Ambrogio Borgognone (15e) : La Flagellation.
Maître de Jativa (début 16e) : St Louis de Toulouse - St Sébastien. Sébastien est habillé.
Pietro Vanucci, dit Il Perugino ou Le Pérugin (1445-1523) : La Vierge à l'enfant entre St Jérôme et St Augustin. Grande composition ; tableau récemment restauré par la B.N.P. (Jérôme, à gauche ; Augustin, à droite)
Giorgio Vasari (1512-74) (Atelier) : Sainte famille avec le petit St Jean-Baptiste et St François d'Assise. Jésus est allongé nu au premier plan.
Pietro Berrettini, dit Piero da Cortona (Cortone 1596-1669) : Vierge à l'enfant. Envoi 1805.
Jacopo Negretti, dit Palma Vecchio (Bergame 1480-1528) : Portrait d'homme tenant une lettre et un gant.
Jacopo da Ponte, dit Bassano (1510-92) : Le sacrifice de Noé après la sortie de l'Arche. Envoi 1805.
Tiziano Vecellio, dit le Titien (1485-1576) : Tarquin et Lucrèce. Célèbre. Envoi 1805.
Tiziano Vecellio, dit le Titien : Madeleine pénitente.
Guy François : Ste Famille (à gauche) - Murillo (au cente)
Bartolomeo Esteban Murillo (1618-82) : St Antoine de Padoue adorant l'Enfant.
Francisco de Zurbaràn : Scène de la Vie de St Pierre Nolasque.
Il excella, toute sa vie, dans la pratique de la charité à l'égard du prochain. On raconte qu'en présage de cette vertu, lorsqu'il était encore au berceau, un essaim d'abeilles vint construire un rayon de miel dans sa main droite.
Giovanni Do : Le Maître et son élève.
Maître de l'Annonce aux bergers (XVIIe) : Tête de Prophète lisant.
Paolo Caliari, dit Paul Véronèse (1528-1588) : Ste Famille avec Ste Dorothée. Dorothée offre une corbeille de fleurs à Jésus. Envoi 1805.
Benedetto Caliari (1538-98) : Ste Famille. Envoi 1803.
Lavinia Fontana (1552-1614) : Portrait d'homme assis feuilletant un livre, dit du sénateur Orsini. Très beau. Une des très rares femmes de la Renaissance. (Voir "Blois")
Filippo Teodoro Di Liagno, dit Filippo Napoletano (1585-1626) : Campement de bohémiens dans la villa Mécène à Tivoli.
Pietro Muttoni, dit Pietro della Vecchia : Ajax.
Jacques Blanchard (1600-1638) : Tobie rendant la vue à son père.
Alessandro Magnasco (1667-1749) : 2 pendants exceptionnels de grandes dimensions.
Claude Lefebvre (1632-75) : Portrait du duc d’Orléans, frère de Louis XIV (1640). Assis, vêtu d’un manteau fleurdelisé, gros nœud rouge en guise de cravate. Très élégant.
Noël Coypel (1628-1707) : La Vision de Ste Catherine de Sienne. Elle voit la Trinité dans les cieux.
Peinture du nord (17e s.)
Hendrick Ter Brugghen (1588-1629) : La Parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare. Corps de Lazare en diagonale. Grande composition caravagesque redécouverte récemment, déposée au musée des Beaux-Arts. Autre version au Centraal Museum d’Utrecht.
Benjamin Gerritsz Cuyp (1612-52) : Adoration des bergers - Buveurs et fumeurs.
Cornelisz Norbertus Gyjsbrechts (1630-83) : Vanitas. Superbe. Orfèvrerie, livre, sablier, crâne, épis de blé, instrument de musique.
Johann Boeckhorst (1605-68) : Martyre de saint Laurent.
Hendrick ter Brugghen (1588-1629) : Un chanteur s'accompagnant au luth. Vu de 3/4 arrière ; belle et célèbre composition.
Abraham Govaerts (1589-1626) : Le Repos de Diane. Dans un paysage.
Melchior de Hondecoeter : Trophée de chasse. Nature morte.
Cornelis van Poelenburger (1594-1697) : Paysage avec St François d'Assise recevant les stigmates.
Joos de Momper II : Paysages de montagne (2 tableaux). Compositions très proches.
Frederick de Moucheron (1633-86) : Chasseur à cheval sur une route de montagne.
Jan Josephsz van Goyen (1596-1656) : Chêne foudroyé. Grand tableau vertical. Paysage avec un grand chêne au milieu.
Jan Josephsz van Goyen : Un Château au bord de l'eau - Paysage fluvial : La Pellekussenport
.Willem Gillitsz Kool : Le Marché au Poisson. (en bas à gauche)
Jan Porcellis : Caboteurs aux abords d'un estuaire. (en bas à droite)
Salomon Jacobsz van Ruysdael (1600-70) : 4 paysages.
Paysage boisé avec des villageois se reposant.
Paysage pastoral avec un berger se reposant à la lisière d'une forêt.
Jan I Brueghel, dit de velours (15681625) : La Danse de noces. Beau.
Alexander Coosemans (1627-89) : Guirlande de fruits.
Abraham van Diepenbeck (1596-1675) : Les quatre Docteurs de l'Eglise. Petit panneau très finement peint.
Jan Porcellis (1584-1632) : Caboteurs au bord d'un estuaire.
Nicolaes Maes (1630-95) : Portrait d'homme - Portrait de femme.
Abraham Hondius (1630-95) : Adoration des Bergers.
Peter van Overschee (1640-61) : Table servie avec Homard, coquillage, verres, et fruits.
Jan M. Molenaer (1610-68) : Réunion de famille.
Egbert van Heems Kerck (1634-1704) : Scène de Cabaret.
W. van Leen : Vase de Fleurs avec un nid.
Johannes Josephus Zauffaly, puis Johann Zoffany () : Vénus et Adonis.
Vénus sur les eaux, ou Le Triomphe de Vénus.
Hermann van Swanevelt (1600-55) : Paysage historique.
St Philippe baptisant l'eunuque de la reine Candace (Ethiopie).
Jan van Kessel (1626-79) : Nature morte aux fruits et crustacés.
Cornelisz Norbertus Gisbrechts (1640-78) : Vanitas. Crâne sur un livre, sablier et objets d’orfèvrerie.
Peter van Boucle (1610-73) : Une vieille femme défendant son étal de fruits d’un jeune chapardeur.
Johann Boerckhorst (1605-68) : Le Martyre de St Laurent.
Jan van der Hoecke (1611-91) : Déploration du Christ.
Alexis Grimou (1678-1733) : Jeune Pélerin (1732)
– Joueuse de guitare.Giovanni Antonio Pellegrini (1675-1741) : David présente à Saül la pierre avec laquelle il a tué Goliath. Clair obscur.
Domenico Pellegrini (1749-1840) : Portrait de Mme Junot et de sa fille Joséphine (1805) Antoon Van Dyck : Portrait de Marie de Médicis. Grand et majestueux portrait. En bas à gauche, un minuscule et joli petit chien (épagneul ?) se détache sur la robe noire. Envoi 1803.
Antoon Van Dyck : Portrait des princes palatins Charles-Louis 1er et son frère Robert. Réplique du tableau du Louvre.
Artus Wolffort (1581-1641) : Les 4 Evangélistes. Les Evangélistes, rassemblés autour d'une table, sont peut-être en train de discuter. Chacun est accompagné de son attribut : à gauche, Marc (on ne voit que l'œil du lion, à peine reconnaissable) ; en haut à gauche, Matthieu (beau visage "raviné") et l'ange ; puis, Jean (et l'aigle) ; et Luc, à droite, avec la tête de bœuf, au premier plan.
Peter Paul Rubens (1577-1640) : Trois belles oeuvres de l'artiste.
-L'enlèvement de Ganymède. Un beau jeune homme blond, aux cheveux bouclés, est délicatement soulevé par l'aigle-Jupiter ; un petit voile rouge dissimule le sexe. Dans l'angle supérieur gauche, l'assemblée des dieux de l'Olympe. Ancienne collection de Maximilien 1er, roi de Bavière ; donné par Maximilien 1er Joseph, roi de Bavière de 1806 à 1825, à Gauldrée de Boilleau, marquis de Lacaze. L'original de cette composition a été peint par P.P. Rubens vers 1611-1612, et se trouve aujourd'hui dans la collection du Prince de Schwarzenberg à Vienne.
Après de longues discussions depuis le milieu du XIXe s., la présente réplique, de très belle qualité, a été réattribuée à Rubens.
Peter Paul Rubens : Le Miracle de St Just. Offert par Napoléon III. Toile restaurée à l’occasion de l’expo Rubens à Lille en 2004.
Jan van den Hocke (1611-51) : Déploration du Christ. Jésus est entouré de 4 personnages.
Frans Snyders (1579-1657) : Le Lion mort entouré de 9 Lièvres.Frans Hals (1585-1666) : Portrait d'un homme âgé de 26 ans, dit "L''homme à la main sur le coeur". Antonio Bellucci (1654-1726) : L’Amour jaloux de la Fidélité. Il tire la laisse du chien qui s’approche de Vénus.
Johann-Friedrich-August Tischbein (1750-1812) : Portrait de Frédérique-Louise-Wilhelmine princesse d’Orange-Nassau.
Adriaen Hanneman (1601-71) : Portrait de Famille. Jeune couple élégant, avec un enfant.
Joris Abrahamsz van der Haagen (1615-69) : Paysage à la curée.
Jan Looten (1618-81) : Paysage sylvestre aux chasseurs.
Francisque Millet II (1666-1723) : Paysage historique avec ruines.
Jean Restout (1692-1768) : Présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge.
Alexandre Roslin (1718-93) : La Flore de l'Opéra.
J.-Baptiste Greuze (1725-1805) : Jeune femme effrayée par l’orage.
Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Portrait d'un Père Abbé.
Henri Horace Roland Delaporte (1725-93) : Nature morte à la Vielle.
Joseph Vernet (1714-89) : Port de mer au soleil couchant.
François de Troy (1645-1730) : Jeux dans une cour de ferme.
Philippe Jacques de Loutherbourg (1740-1812) : La petite Laitière - La Mangeuse de cerises.
J.-Baptiste Van Loo (1684-1745) : Auguste se faisant prêter serment de fidélité par les princes Barbares. Œuvre inachevée. Très grande et belle composition. 2,59 x 4,22 m.
Louis Elle Ferdinand II () : Portrait de femme - Portrait de Philippe de France, duc d'Orléans.
Jean-Faur Courrège (1730-1806) : Vénus pleurant la Mort d'Adonis (1753)
Maurice Quentin de La Tour (1704-88) : Portrait du graveur Hubert Gravelot. Pastel (1769)
Maurice Quentin de La Tour (1704-88) : Portrait du graveur Hubert Gravelot. Pastel (1769)
Peinture anglaise
Sir Joshua Reynolds (1729-92) : Portrait du Dr Richard Robinson, Primat d'Irlande (c. 1775). Costume gris, chapeau noir, ruban bleu clair autour du cou.
Benjamin West (1738-1820) : Deux grisailles.
Jérémie voit une branche d'amandier fleurie - Les lèvres d'Isaïe purifiées par le feu.
Allan Ramsay (1713-84) : Portrait de la comtesse Elisabeth de Salisbury.
John-Lewis Brown (1829-90) : La Course - Bataille du 17 juin 1815. Waterloo.
Peinture française du 18e s.
Gabriel Allegrain (1679-1748) : La Fuite en Egypte. Envoi 1805.
Pierre Lacour (1745-1814) : dessins et études.
Allégorie de la Liberté des Cultes – Orphée perdant Eurydice – La Paix d’Amiens – Le Bon Samaritain – Portrait du comte de Lynch – Portrait de François Doucet – L’artiste peignant un portrait de Famille – L’artiste peignant un portrait de son épouse et de sa fille.
Pierre Lacour (1745-1814) : Elève de Vien. Plusieurs compositions néoclassiques intéressantes.
-La douleur d'Artémise - Didon et Enée -
-Quintius Cincinnatus (en train de labourer).
-Le Sacrifice de Jephté – Loth sortant de Sodome.
A droite, le tableau de Mauzaisse : Le Baptême et la Mort de Clorinde.
Pierre Lacour :Vue du port de Bordeaux et du quai des Chartrons. Très grande toile, nombreux détails.
Pierre Lacour : Orphée perdant Eurydice.J.-Baptiste Mauzaisse (1784-1844) : Le Baptême et la Mort de Clorinde. (Salon de 1817)Le sujet est tiré d'un épisode du poème du Tasse "La Jérusalem délivrée" (chant XII, strophes 65-69). Tancrède soulève le casque du chevalier qu'il vient de terrasser et reconnaît avec désespoir Clorinde, sa bien-aimée. Elle lui demande de la baptiser et de lui pardonner ("Ami tu as vaincu..."). Elle meurt pendant le baptême ("Le ciel s'ouvre, je meurs en paix").
Commandé par le Ministère de l'Intérieur pour le Musée de Bordeaux en 1816. Achat de l'Etat au Salon de 1817.
Joseph Taillasson (Bordeaux, 1745-1809) : Elève de Vien.
-Le Tombeau d'Elisée.
Joseph Taillasson : Ulysse et Néoptolène enlevant à Philoctète les flèches d'Hercule.
Julien Michel Gué (1789-1843) : La Mort de Patrocle. Elève de David. Belle œuvre néo-classique. Le titre réel est sans doute le même que celui du tableau de Guérin à Orléans : "Briséis pleurant sur le corps de Patrocle". Dans l'axe médian vertical, une tache blanche formée par la robe de Briséis éplorée sur le corps de Patrocle (qui est à demi dissimulé). A gauche, Achille, nu, enveloppé d'un manteau rouge vif, est assis au chevet du lit, et tient la main droite de Patrocle. Sa jambe droite est dans le prolongement du torse, et forme une autre verticale ; sa jambe gauche est tendue vers la droite du tableau, selon une diagonale parallèle à son bras, qui indique la décision d'Achille de reprendre le combat pour venger son ami. Il tient son glaive serré contre sa poitrine. Beau traitement des étoffes.
Victor Schnetz (1787-1870) : La Diseuse de Bonne Aventure
Baron Antoine-Jean Gros (1771-1835) : L'embarquement de la duchesse d'Angoulême à Pauillac (Salon de 1819). Vaste composition. Duchesse d'Angoulême : fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, nièce de Louis XVIII, et nièce et belle-fille de Charles X. Arrivée à Bordeaux le 5 mars avec son époux, le Duc d'Angoulème, pour célébrer les évènements du 12 mars 1814, elle décida de rester malgré la progression des troupes de Napoléon (les Cent-Jours). A l'approche du général Clauzel, envoyé par Napoléon et installé à Saint-André-de-Cubzac, on la fit embarquer de Pauillac le 2 avril 1815 au matin, pour se rendre en Espagne, puis en Angleterre. Au bout de quelques semaines, elle rejoignit son oncle Louis XVIII à Gand.
François-Joseph Kinson (1771-1839) : Portrait du duc d'Angoulême.
J.-Baptiste Perronneau (1715-83) : Portrait de Pierre-Henri du Mas de la Roque, conseiller au Parlement de Bordeaux.Charles Natoire (1700-77) : Vénus à sa toilette.
Jacques Gamelin (1738-1843) : Départ d'Abradate pour le Combat - Mort d'Abradate.
Michel Honoré Bounieu (1740-1814) : Enlèvement du soulier de Rhodope.
Peinture française 19e s.
Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863) : Charles V ramassant le pinceau du Titien.
Thomas Couture (1815-79) : Portrait de jeune fille – Elève américaine peignant.
Jean-Joseph-Benjamin Constant, dit Benjamin-Constant (1787-1830) : Prisonniers marocains (Salon de 1875).
-Copie d’après « La Chasse au lion », de Delacroix. Petit format. (original en partie brûlé)Et : Le Char d'Apollon. Redon admirait le plafond de la galerie d'Apollon peint par Delacroix, sur ce thème.
Roland à Roncevaux - La Prière, visage, fleurs - Fantasmagorie - L'automne en Médoc -
La Liseuse – Vierge – Vue de Venise - Bouquet de fleurs au mimosa - La Mer à Morgat.
Odilon Redon : Portrait de jeune Fille sur fond d’arcatures.
Berthe Morisot : Petit Garçon.
Henri de Toulouse-Lautrec : œuvre de jeunesse.
Pierre Auguste Renoir : Paysage de Cagnes – Bouquet de Roses.
Armand Guillaumin :
Georges Seurat 1859-1891) : Paysage de l'Ile de France.
Albert Lebourg (1849-1928) : (fait partie de l'important legs Domergue)
Eugène Boudin (1824-1898) : La Marée basse à Etaples.
Henri Matisse (1869-1954) : Ensemble de 4 petites œuvres.
Femme assise – Jeune espagnole - Portrait de Bevilacqua (œuvre nouvelle).
Marie Laurencin (1885-1956) - Jean Herbin (1882-1960) -
Pierre Bonnard () : Les Bas noirs.
Louis Valtat : plusieurs œuvres.
Les Nourrices (1895) - Nu au fauteuil - Reflets dans l'eau - Port d'Arcachon - Paysage de l'Esterel – Paysage de Cagnes.
André Masson - Jean Piaubert - Ossip Zadkine –
Roger Bissière : Jeune fille au Poisson.
Henri Martin : A chacun sa chimère (Salon de 1891). Grande et étrange composition symboliste.
(3,80 x 6,47 m).
Giovanni Boldoni (1842-1931) : Portrait de Cécilia Madrazo Fortuny.
Henri Gervex (1852-1929) : Rolla. Pour ce célèbre tableau, Gervex s'est inspiré d'un poème d'Alfred de Musset. Le tableau fut refusé par le jury du Salon de 1878 qui craignait que le corset jeté au bas du lit (rajouté par le peintre sur les conseils de Degas) ne scandalisât le public.
Alexandre Antigna (Orléans 1817-1878) : Un marchand d'images.
Rosa Bonheur (Bordeaux 1822-99) : Foulaison du blé en Camargue. Grande et belle composition. A droite, trois chevaux blancs, et 6 chevaux bruns. Au centre, un jeune cavalier avec un fouet, monté à cru.
George Achille-Fould (1865-1951) : Rosa Bonheur dans son atelier. A l’arrière plan, à gauche, on voit une partie du grand tableau précédent.
Constant Troyon (1810-65) : Bœufs au labour. Horizon plat ; grand ciel bleu ; groupe de bœufs très lumineux.
William Adolphe Bouguereau (1825-1905) : Une Bacchante (1862).
William Adolphe Bouguereau : La Jeunesse de Bacchus. Bacchanales autour du jeune Bacchus porté sur l'épaule d'un beau jeune homme nu. Grande composition (3,31 x 6,10 m) encadrée par 2 nus masculins de dos. Cette toile se trouve dans les réserves. Le musée possède également une étude préparatoire de cette oeuvre.
William Adolphe Bouguereau : Le Jour des Morts. Une femme voilée de noir et sa fille, agenouillées, déposent une couronne sur une tombe.
Charles Durant, dit Carolus-Duran (1837-1917) : Portrait de Philippe Durant-Dassier 1876).
Jules-Charles Aviat (1844-1931) : Portrait de Paul Bourgès à l’âge de 10 ans (1884). Très beau portrait du jeune garçon vêtu de noir, avec son chien.
Louis-Théodore Devilly (1818-86) : Le Combat de Sidi-Brahim.
Alfred Smith (1854-1936) : Les quais de Bordeaux le soir (1892).
René Princeteau (1843-1914) : Equipage de bœufs charriant des engrais.
J.-François Millet : L'été. Cérès. Allégorie.
Jean-Lucien Goupil (1834-90) : Luther au château de la Wartburg.
Chaigneau - Daubigny – Henri Harpignies - Georges Michel - Diaz de la Peña –
Louis Gabriel Eugène Isabey (1803-1886) : Incendie du steamer "Austria". Grande composition romantique dramatique. (Salon de 1858)Théodore Gudin (1802-80) : Scène de naufrage. Trait de dévouement du capitaine Desse, de Bordeaux, envers le "Colombus", navire hollandais.
Adrien Dauzats (Bordeaux 1804-68) : 2 petites vues d'Arcachon.
Plusieurs belles compositions orientalistes : L’Eglise du couvent Ste Catherine au Mont Sinaï ; Intérieur et extérieur. Tombeau du Sultan Kalaoun – Vue orientale -
Adrien Dauzats : Sindbad le Marin.
Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863) : Mahomet II à qui un proche conduit une jeune princesse captive.
Louis Théodore Devilly (1818-86) : Le Combat de Sidi-Brahim.
Eugène Delacroix (1798-1863) : 6 œuvres.
Eugène Delacroix : La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826). Célèbre.
Ce tableau fut présenté pour la première fois à Paris en 1826 dans une exposition destinée à recueillir des fondsau profit de la cause grecque. La petite ville de Missolonghi fut assiégée trois fois avant de se rendre aux Turcs. Delacroix personnifie la Grèce résistantepar une jeune femme, sans doute Mlle Laure, son modèle qui figure dans plusieurs peintures.
Eugène Delacroix : La Chasse aux Lions (1855). La partie supérieure a été détruite par un incendie qui ravagea le musée des Beaux-Arts en 1870.
-Boissy d'Anglas saluant la tête du député Féraud. Esquisse pour la décoration de la salle des séances à la Chambre des Députés. Plusieurs sources de lumière : les fenêtres en haut à gauche ; une autre source lumineuse invisible venant de gauche ; un foyer au centre de la composition ; la source lumineuse la plus importante, dissimulée par les drapeaux suspendus, éclaire la scène principale. Félix Bracquemond en a tiré une grande gravure intitulée : "Boissy d'Anglas présidant la Convention le 1er Prairial An III." (1795)- Un Lion à la source (1841).
Jacques Raymond Brascassat (1804-67) : Paysage historique avec Homère.
-La Chasse de Méléagre ou la Mort du sanglier de Calydon (1825). Paysage historique néoclassique.
Ary Scheffer (1795-1858) : Marée montante.
Paul Baudry (1828-86) : La Toilette de Vénus
J.-Paul Laurens (1838-1921) : Le Pape et l'Inquisiteur.
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : 3 œuvres de taille intermédiaire.
Pierre-Narcisse Guérin : Enée racontant à Didon les malheurs de la ville de Troie. Ascagne (Amour sous les traits d’Ascagne), mignon petit ado nu et blond, au regard canaille, est blotti dans les bras de Didon, allongée sur un lit. Il lui ôte son anneau nuptial. De ses yeux noisettes clairs, il fixe le spectateur d'un air provoquant et aguicheur, indifférent aux propos de son père. A gauche, derrière Enée, un temple de Neptune. (Grande version au Louvre)
Pierre-Narcisse Guérin : Andromaque et Pyrrhus.
Guillaume Guillon, dit Lethière (1760-1832) : St Louis visitant les pestiférés de Carthage. Grand tableau.
Stanislas Gorin (1824-74) : Embarquement d'Abd-El-Kader à Bordeaux.
Jules Elie Delaunay (1828-91) : Ophélie.Marcel Beronneau (1869-1937) : Plusieurs œuvres symbolistes.
Mercure (ou Berger au repos). Jeune ado nu, assis sur un rocher, jambe droite repliée. Envoi de Rome en 1815. Oeuvre très critiquée par les professeurs car rien ne fait penser à "Mercure".
Léon-Louis-Vincent Pallière : Mercure et Argus
Michel Martin Drolling (1786-1851) : La Prudence. Allégorie d'une vertu cardinale.
Edouard Cabane : Le Serment de Brutus.
Tableau ayant concouru pour le Prix de Rome en 1884, il obtint le 2e prix.
Tableau ayant concouru pour le Prix de Rome en 1884, il obtint le 2e prix.
Jean-Pierre Granger (Bordeaux 1779-1840) : Ganymède. Le jeune ado est debout sur un nuage, de face, nu, imberbe, efféminé, les hanches arrondies, gracieusement déhanché, adossé à un nuage, en appui sur sa jambe droite, sa jambe gauche élégamment croisée par devant. Il tient une petite cruche d'or dans sa main droite, et, de l'autre main, il présente une coupe d'or à l'aigle Jupiter (L'aigle "agrippe" le nuage de ses griffes, de façon tout à fait irréaliste). Des mèches blondes et bouclées encadrent le visage de Ganymède, un petit chignon est posé au sommet du crâne. Le petit sexe, est soigneusement peint. Il porte un manteau rouge maintenu par une lanière de cuir passée en travers de la poitrine.
Jacques Balat (1804-28) : Scythès tendant l'arc de son père (1824)
Georges Dorignac (1879-1925) : Femme nue.
Albert Marquet (Bordeaux 1875-1947) : Fonds important.
Autoportrait - Le Port de Bordeaux – Nu à contre-jour - Cheval à Marseille - La Fenêtre à la Goulette (1926) – Fête foraine au Havre (1906) – Fêtes aux Sables d’Olonne (1933) – La Rochelle (port) – Le Jardin au Pyla - Le Pyla (1935).
Albert Marquet (1875-1947) : Naples, le Voilier (1909)
André Lhote (Bordeaux 1885-1962) : Plusieurs œuvres.
Autoportrait - Vue du Port de Bordeaux - Pins à Arcachon - Baigneurs.
Victor Gabriel Gilbert : Maraîchères - Coin des halles -
Félix Vallotton (1865-1925) : Portrait de Mme Vallotton (1905 – achat 1997). Très belle toile.Jean-Eugène Buland : Les Héritiers (1887). Très belle toile réaliste à la composition rigoureuse et géométrique.
Guillaume Alaux (1856-1912) : Portrait de Mme Jana Zenilh.
Marie-Gabriel Biessy (1854-1935) : Portrait de Mme Gabriel Biessy (1896). Camaïeu de noir, gris, et gris bleuté.
Charles Porion (1814-58) : El Descanso (1856)
Chaïm Soutine : La Montée de Cagnes.
Oskar Kokoschka (1886-1980) : Eglise N.D. de Bordeaux. Seule œuvre de l’artiste dans les collections publiques françaises. Ignacio Zuloaga y Zabaleta (1870-1945) : Portrait de Mademoiselle Madeleine Picard.
-J.-François Raffaelli (1850-1924) : Bohèmes au café.
-Laure Garcin (1896-1978) : Les Marins. Belle toile néo-cubiste. Au centre, deux marins : l'un joue de la guitare, l'autre, derrière lui, pose sa main sur son épaule. Dans l'angle inférieur droit, une femme nue.
-Félix Ziem : Les bords de l'Amstel.
-Emile Brunet (1869-1943) : David. Le jeune ado dénudé debout, brandit la tête de Goliath, qui est étendu à ses pieds, vu en fort raccourci.
-Hippolyte Flandrin (1809-64) : Portrait de la comtesse Maison, née Domecq. Beau portrait de jeune femme, assise, vêtue de noir ; nœuds bleus dans les cheveux ; châle roux sur le dossier du fauteuil.
-Alfred Roll (1847-1919) : Autoportrait.
-Le vieux Carrier (1878). Vieil homme vu de face, portant une blouse blanche brossée dans une pâte épaisse.
-Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-162) : Baptême et mort de Clorinde. Avec Tancrède.
-Giovanni Boldini : Portrait de Cécilie de Madrazo Fortuny (1882)
Léon Cogniet (1794-1880) : Le Tintoret peignant sa fille morte (1843). Scène dramatique et théâtrale. Plusieurs études préparatoires au musée d'Orléans.
Louis Adolphe Eude (1818-89) : Joueur de flûte de Pan (1870). Très beau nu. Marbre.
Maximilien Bourgeois (1839-1901) : Mercure. Nu. Marbre. (Salon de 1877)
Rinaldo Canielo (1853-1910) : Mozart expirant. Très beau marbre.
Joseph Rivière (1912-61) : Gisant (1949). Plâtre original. Sur le mur du fond, des toiles d'Albert Marquet.
De nombreuses œuvres, parfois importantes, ne sont pas exposées, faute de place, et selon les choix du Conservateur :
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Présentation de Jésus au Temple. Esquisse du tableau d'Avignon.
Evariste-Vital Luminais (1822-96) : Les Eclaireurs gaulois. (1875)
Anne Vallayer-Coster (1744_1818) : Nature morte. (anc. collection Domergue)
Erasmus II Quellin (d'après) ; Jan Fyt (d'après) : Jésus entre Marthe et Marie.
Une récente acquisition : novembre 2015
Jean-Joseph Taillasson : Berger Assis (1785)
Une récente acquisition : 2017
John Martin (1789-1854) : Macbeth et les trois sorcières (1849-51). 20 x 30 cm. Cette toile vient compléter la collection de peintures anglaises du musée
Acquisition 2019
Rosa Bonheur : La Halte du Cavalier
Quelques artistes natifs de Bordeaux :
Carle Vernet (1758-1836) – Jean-Pierre Granger (1779-1840) -
Jean Alaux (1786-1864) – Adrien Dauzats (1804-68) –
Rosa Bonheur (1822-99) – Odilon Redon (1840-1916) –
Alfred Smith (1854-1936) – William Laparra (1873-1920)
Albert Marquet (1875-1947) – André Lhote (1885-1962) -
Pierre Molinier (1900-76) -
Né le 29 septembre 1820, enfant posthume du second fils de Charles X, le duc de Berry assassiné en février de la même année, il porte dès sa naissance tous les espoirs des Bourbons. Pièce unique, préemptée en 1999 pour environ 1MF (Provient de la collection Charles de Beistegui).
Deux
chefs-d’œuvre :
Bronze gallo-romain :
Hercule
Gianlorenzo Bernini, dit Le Bernin : Buste du
cardinal de Sourdis.
Eté 2017 - Les hommes nus d'Antony Gormley dans la ville
Eté 2017 - Les hommes nus d'Antony Gormley dans la ville
15 commentaires:
Bonjorn
sei 'ribat 'qui de segre un liam sus un bilhet d'un blòg ne'n occitan çò per veire los musèus de las regions occitanas et per me permenar d'una manièra virtuala.
Sei plan aüros d'aver visitat quilhs musèus, quo es dau bon trabalh ben fach.
Per Bordeu, los vòstres perpaus son justes e 'quò es un escandal de pas aver un grand musèu dins 'na tela granda ciutat.
Bona passejada dins los musèus de França e de per lo monde.
Bona continuacion per vòstre blòg.
Bonjour,
Le "croco" est-il sauvé ? A peine ajouté a votre jouèb, il serait dommage qu'il fût contraint de disparaitre (voir article ci-dessous).
http://www.lexpress.fr/region/qui-veut-sauver-le-croco-de-bordeaux_780257.html
Cordialement,
La rapiette
Quelle bonne initiative !
Bravo et bon courage.
Merci pour les encouragements.
J'espère qu'une solution sera trouvée pour conserver cette belle oeuvre de Guillaume Renou !
Commentaire très pertinent sur la disproportion entre la richesse de la collection et l’exiguïté des espaces pour sa présentation. D'autant qu'à ce jour, le musée est fermé pour rénovation, jusqu'à la fin de l'été 2012. Seuls quelques tableaux sont exposés à la Galerie des beaux arts dans une exposition temporaire intitulée "Comme jamais" . L'idée est de faire des rapprochements suggestifs et inattendus entre des tableaux choisis. L'intelligence des correspondances essaie de faire oublier la peau de chagrin de l'espace d'exposition !
Mon correspondant permanent à Bordeaux m'a effectivement signalé cette situation aberrante : le musée complétement fermé.
On croyait que le pire était arrivé à Bordeaux avec ce ridicule embryon de musée, et bien non.
Quel scandale ! Quelle incompétence !
Bordeaux continue à se singulariser dans ce domaine. Cas unique en France.
Bravo M. Jupé (qui a bien d'autres préoccupations en ce moment...).
Le crocodile de de Guillaume Renou dressé dans un fontaine des jardins de la Mairie de Bordeaux a été démonté en janvier 2012, par décision de justice. Un conflit opposait en effet depuis 2 ans le plasticien et la Mairie sur l'indemnisation des dégâts subis lors de sa mise en place. On peut désormais voir la sculpture dans les jardins du restaurant "La Maison du fleuve", à Camblanes et Meynac, près de Bordeaux.
Merci pour cette information que je vais répercuter sur mon blog. Mais comme j'aime beaucoup cette sculpture, je vais me contenter d'indiquer la nouvelle localisation. Dommage que la ville de Bordeaux n'ait pas jugé bon de l'acheter... Une occasion ratée une fois de plus...
Bravo pour votre belle intiative de consacrer un blog à la visite des musées de France. Toutefois je vous signale juste une petite erreur d'attribution, l'étude préparatoire de la chasse aux lions n'est pas de Delacroix mais une copie exécutée par Odilon Redon. Une esquisse de la chasse aux lions de Bordeaux par Delacroix se trouve à Orsay et une autre à Stockholm, mais pas à Bordeaux.
Merci de m'avoir signalé cette erreur, impardonnable puisque j'ai vu ce tableau... Je vais m'empresser de corriger la légende.
Cordialement
Le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux vient de rouvrir en décembre 2013, après plusieurs années de fermeture. Les nouveaux locaux, restaurés, mais dans un style classique, présentent de nouveaux tableaux, pris dans une collection importante, mais dissimulée dans les réserves faute de place d'exposition. Un nouveau site internet permet d'explorer la collection dans son ensemble.
Mon ami Bordelais m'a en effet annoncé cette "grande" nouvelle. En fait, ces nouveaux locaux n'ont rien de nouveaux puisque ce sont ceux qu'il y avait avant le début des interminables travaux...
Et ces "nouveaux" espaces sont donc toujours insuffisants pour présenter les riches collections du musée. Rien de nouveau dans tout cela.
Mes commentaires critiques sur ce musée sont toujours d'actualité...
Cordialement
Un tableau (plutôt un dessin au pastel) que vous n'avez pas recensé. Il est vrai qu'il est exposée par intermittences.C'est le portrait du graveur Gravelot , par Maurice QUENTIN DE LA TOUR (1769)
Merci pour cette information, mais il m'est impossible de faire figurer dans ce blog les dessins, souvent très nombreux dans les collections publiques. Et, comme je l'ai déjà dit, Bordeaux est célèbre pour avoir un musée ridiculement petit en regard de l'importance de ses collections.
Je vais essayer tout de même d'insérer ce pastel.
Cordialement.
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