vendredi 20 novembre 2020

BOURGES - Hôtel Cujas

Cathédrale Saint-Etienne de Bourges.

Jean Boucher (1575-1633) : Adoration des Bergers

 

Musée du Berry – Hôtel Cujas

(département : Cher - 18)

Visite du musée du Berry le samedi 10 octobre 2020

L'hôtel Cujas, qui abrite le Musée du Berry, à Bourges, porte le nom du jurisconsulte Jacques Cujas (1520-90). Construit à l'origine pour un marchand florentin du nom de Durand Salvi en 1515, son architecte fut sans doute Guillaume Pelvoysin. Jacques Cujas l'acheta en 1585.

Actuellement, le rez-de-chaussée est consacré aux collections archéologiques, de la préhistoire à la fin des temps gallo-romains. Une de ces salles expose notamment 220 stèles gallo-romaines et des décors provenant de la Bourges antique.

Une petite salle présente des objets funéraires égyptiens dont la momie de Djehdor avec son sarcophage, datés du IVe siècle avant J.C, rapportés d'Egypte par un Berruyer.

On remarque également des bronzes étrusques de l’époque protohistorique, des mosaïques, des peintures murales, de la vaisselle en verre, des terres cuites et des bronzes de l’époque gallo-romaine.

Le premier étage est consacré à l’époque médiévale. Une salle expose 10 pleurants provenant du tombeau du duc Jean de Berry, parmi d'autres œuvres médiévales.

Au second étage, sont réunies des œuvres de peintres italiens, hollandais et français avec des œuvres datant du XVIe au XIXe siècle : Philippe de Champaigne, Jean-Honoré Fragonard, Nicolas Tournier, etc. On trouve également les tableaux du peintre Jean Boucher (1568-1632), dit Boucher de Bourges.

Anonyme : Vue de Bourges au XVIIe siècle

Deuxième étage

Simon Vouet (1590-1649) : Le Temps vaincu par l'Amour, Vénus et l'Espérance (1645-50). Belle composition, mouvement plongeant. Couleurs acidulées.

Jacques Blanchard (1600-38) : Le Vœu de Pierre Tullier

Philippe de Champaigne (1602-74) : Christ en Croix

Jean Boucher (Bourges 1575 - 1633) : Présentation de Nathanaël au Christ par St Philippe (1609). Grande composition. Jésus est assis à droite. Philippe, debout au centre, est vêtu d'un manteau carmin. A gauche, Nathanaël vêtu d'un manteau jaune.

Nicolas Poussin (1594-1665) : Vierge à l’enfant avec st Jean-Baptiste

Jean Boucher : Triptyque de St Jean-Baptiste (1630)

Volet gauche intérieur : Jean Boucher agenouillé

Panneau central : Jean-Baptiste assis désigne l‘agneau

Volet droit intérieur : La Mère de Jean Boucher agenouillée

Le triptyque avec les volets fermés

Volet gauche extérieur : Salomé tenant le plat du supplice

Volet droit extérieur : Décollation de St J-Baptiste

Jean Boucher : St Sébastien lors de son martyre. Inspiré d'un tableau d'Andrea del Sarto (Caen).

Jean Boucher : Omnia vincit Amor - L'Amour partout vainqueur. Sur bois

Jan Vermullen ou Simon Renard de Saint André (1613-77) : Nature morte aux instruments de musique

Nicolas Tournier (1590-1639) : Un Concert

Jan Wildens (1586-1653) : Paysage (début 17e)

Attr. à Emmanuel Witte (17e) : Nature morte aux Figues

Attr. à Simon Vouet : Portrait d’une jeune fille

Anonyme (17e) : Tête de saint Jean-Baptiste

Henri Mauperché (1602-66) : Paysage à l’ânesse de Balaam (c. 1640)

Salle évoquant la tradition des grès de La Borne

Jacques Sébastien Talbot (1769-1841). Épi de faîtage- Fontaine murale à eau – Croix funéraire. Grès

Quelques poteries d’artistes contemporains

 

Nikolaus Knüpfer (1609-55) : Le Jugement de Salomon

Anonyme : Portrait de Joseph Aignan de Lafond (1750). Pastel

D’après François Le Moyne (18e) : Suzanne et l’un des vieillards

J-Baptiste Greuze (1725-1805) : Jeune fille

J-Honoré Fragonard (1732-1806) : Pygmalion

Ec. de Greuze (1725-1805) : Jeune fille donnant la becquée aux oiseaux

Anonyme (Naples début 18e) : Nature morte de fleurs et de fruits et hommage au dieu Pan.

Maurice-Paul Joron (1883-1937) : Portrait de Jean Baffier (1914)

 

Auguste Rodin (1840-1917) : Buste de Georges Hecq (1904). Bronze

Auguste Rodin : La Lorraine (1877). Marbre

Auguste Rodin : Eve (1883). Bronze

Auguste Rodin : Le Minotaure (1885). Bronze

Auguste Rodin : Fugit Amor (1887-92). Bronze

Exposition consacrée au dessinateur Marc-Renier - auteur des illustrations de l’album « Klimt »

 

Premier étage – consacré à la période médiévale

Statues colonne (12e) : Un Évêque et la Reine de Saba

Croix reliquaire

Salle des pleurants

Maquette d’architecture de la Sainte-Chapelle de Bourges, par Gabard (1766)

Les 10 pleurants provenant du tombeau du duc du Berry

Et 4 sculptures gothiques

Pierre de Charly : Tête d’ange (c. 1400). Calcaire

Vasque en jaspe rouge (14e)

 

Rez-de-chaussée

Salle égyptienne

Musée lapidaire gallo-romain – importante collection de vestiges archéologiques

Stèles funéraires

Mosaïque romaine

 

La Sainte-Chapelle de Bourges

En 1392, on trouve mention de l'érection d'une Sainte-Chapelle à Bourges. La volonté du duc était de faire élever à Bourges un édifice semblable à la Sainte-Chapelle de Paris.

Elle a été bâtie rapidement de 1392 à 1397 par Drouet de Dammartin et dédiée au Saint-Sauveur. Le 15 juin 1416, le corps de Jean de Berry est déposé dans la Sainte-Chapelle, puis inhumé dans son tombeau au centre de la nef.

Une rivalité entre le chapitre de la Sainte-Chapelle et celui de la cathédrale n'est pas étrangère au destin du monument. En effet, le cardinal de La Rochefoucauld, archevêque de Bourges, en souhaitait le démantèlement.

En 1693, la Sainte-Chapelle fut incendiée et la toiture étant mal réparée, une partie du pignon s'écroula en 1756. Le chapitre avait les moyens suffisants pour les réparations, mais crut bénéfique et adroit de réclamer un soutien auprès de l'archevêque. Celui-ci saisit alors l'occasion pour faire détruire l'édifice.

Le tombeau du duc de Berry a été déposé dans la crypte de la cathédrale de Bourges.

Reconstitution - Le tombeau commandé par Jean de France, duc de Berry (1340-1416), pour être érigé dans la Sainte-Chapelle de Bourges comprenait un gisant sur une dalle de marbre, avec un soubassement décoré de quarante pleurants sous arcatures.

Le tombeau est en marbre blanc incrusté de marbre noir. Le duc y est représenté en tenue d'apparat, ceint de la couronne ducale, un ours enchaîné de fleurs de lys à ces pieds.

En juin 2016, le musée du Louvre a préempté deux pleurants en marbre du cortège funéraire du duc de Berry par Jean de Cambrai. Ils ont été acquis pour 5 millions d’Euros.

Sur les 40 qui entouraient le tombeau du duc Jean, 27 pleurants connus sont dispersés à travers le monde.

Dix pleurants se trouvent au musée du Berry. Ils ont été offerts par la famille de Vogüé

Quatre autres pleurants se trouvent au château de La Verrerie, appartenant à la famille de Vogüé, à Oizon (près de la Chapelle d'Angillon, Cher). Ils ont été sculptés par Jean de Cambrai, Etienne Bobillet, Paul Mosselman.

Les autres sont dispersés dans divers musées :

Quatre autres sont au Louvre.

Au musée Rodin à Paris un pleurant acheté par Rodin, faisait partie de sa collection personnelle.

Un pleurant en albâtre est à la fondation Custodia à Paris (ex collection Fritz Lugt)

Deux pleurants sont au Metropolitan de New York.

Deux autres sont conservés au Musée de l'Ermitage

Deux pleurants sont dans une collection privée - et un autre, connu, n’est pas localisé.

 

Église St-Bonnet – plusieurs œuvres de Jean Boucher

Saint André

L’Éducation de la Vierge (1616)

Les Adieux de St Pierre et St Paul (1630)

 

Jardin des Près-Fichaux

Joseph Bernard (1866-1931) : Harmonie (1910)) . Bronze

 

 

 

 

 

 

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