Château d’Oiron
(département : Deux-Sèvres –
79)
Le château
actuel date pour l’essentiel du XVIIe siècle.
Le corps de
bâtiment principal, commencé du côté Sud (pavillon de droite) par Louis
Gouffier vers 1620, fut terminé dans le même style par La Feuillade vers 1670;
le tympan de son fronton décoré de trophées porte un écu portant les armes de
François d'Aubusson ("d'or, la croix ancrée de gueules"), qui, mutilé
en 1793, fut restauré à la fin du XIXe par Daviau.
L’aile
droite, formée d'un portique couvert en terrasse et d'un pavillon est l’œuvre
de La Feuillade (1670-1680), et de Madame de Montespan (1700-1707).
Seule
l’aile gauche, occupée par des galeries, et le remarquable grand escalier
Renaissance à noyau central évidé, "englobé" au XVIIe siècle,
et conservé intact dans le corps de logis principal, datent du XVIe siècle.
Là se
trouve la grande galerie peinte longue de 55 mètres, une des plus
importantes de France, qui illustre en 14 scènes le cycle antique de la guerre
de Troie et de l’Enéide, travail attribué par certains historiens d'art à Noël Jallier - inconnu par ailleurs-
que Fillon dit recevoir en 1549, 482 livres tournois pour "quatorze grandes
histoires" ou, depuis la découverte fortuite d'un dessin préparatoire
acquis en avril 2008 par le Musée du Louvre, à un atelier d'Emilie (Italie) ;
vers 1930, ces peintures se trouvaient dans leur état originel selon Dumolin,
mais ont fait l'objet depuis, de deux restaurations au cours de la fin du XXe siècle.
C’est
ainsi, qu’en 1993, il fut décidé de faire appel à des créateurs contemporains
pour redonner vie aux intérieurs du château.
L’idée
directrice fut de travailler dans l’esprit des cabinets de curiosité des XVIe et XVIIe
siècles, qui rassemblaient toute sorte d’objets extraordinaires, provenant soit
d’une activité humaine, soit directement créés par la nature, et propres à
susciter le questionnement sur le monde, la vie. Ainsi, chaque artiste qui a
spécialement travaillé pour Oiron, a conçu une oeuvre respectueuse de son
insertion dans l’espace et offrant réflexion au visiteur qui la rencontre.
Plan du château à l'époque de Mme de Montespan
Maquette et plan (rez-de-chaussée)
Visite du
château le dimanche 2 septembre 2018
Rez-de-Chaussée (Galerie des chevaux)
1 – Georg Ettl : Chevaux d’Oiron – 1992
2 – Salle
des batailles
Ian
Hamilton Finlay : La Bataille de
Midway – 1987
3 – Gloria Friedman : La Vanité des Bâtisseurs – 1993
4 – Salle
des anamorphoses
7 – Salle
des cartes
Alain
Jacquet – Wim Delvoye
11 –
Chambre des Mutants
8 – Salle à
manger
Fabrice Hybert :
Les Bonbons très bons d’Oiron - 1993
13 – Couloir
des illusions
Felice
Varini : Carré au sol aux 4
ellipses, bleu – 1993
14 –
Escalier Renaissance
15 –
Vestibule ou Galerie de portraits
Laurent Joubert : Des emblèmes - 1993
Caldar
Zanine : Design de monobloc
utilitaire (canapé)
16 – Salle
des Faïences
Anne
et Patrick Poirier : Memoria
Mundi – 1995
17 – Salon
de la peinture ultime
Bertrand
Lavier : Jaune Cadmium –
1993
19 – Salon
du soleil
Etc.
Premier étage
Braco Dimitrijevic : La dernière bataille de Paolo Uccello - 1992 - Les squelettes se déplacent autour d'un axe central
23 – Chapelle haute
34 – Salle
des figures géométriques
22 - Galerie du Grand Ecuyer (Renaissance) :
Ensemble de 14 grandes scènes peintes à fresque (XVIe s.), relatant
des évènements de la guerre de Troie.
Au sol, un
pavement de carreaux en terre cuite d’origine, peut-être le plus beau, et sans
doute le plus important ensemble conservé en France de cette époque,
et un plafond à caissons, entièrement peint, datant du XVIIe siècle.
et un plafond à caissons, entièrement peint, datant du XVIIe siècle.
Scène 2 – L’assemblée
des dieux
Scène 4 –
L’Enlèvement d’Hélène
Scène 5 –
La Sacrifice d’Iphigénie
Scène 6 –
Combat près des vaisseaux
Scène 7 –
Le Bûcher de Patrocle
Scène 8 – Scènes de combat
Scène 14 –
Le Rameau d’or – Enée aux Enfers
29 – Salle
d‘Armes (grande salle du roi)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire