samedi 14 novembre 2020

COURBEVOIE - M.Roybet Fould

 

Musée Roybet Fould

(département : Les Hauts-de-Seine – 92)

Visite du musée Roybet le dimanche 18 octobre 2020

Le musée Roybet Fould (Pavillon de la Suède et de la Norvège) et le Pavillon des Indes anglaises sont deux anciennes villas-ateliers construites à partir d’architectures de l’Exposition universelle de Paris de 1878, remontées dans le parc de Bécon vers 1885.

Le pavillon de la Suède et de la Norvège a été acquis par le prince roumain Georges Stirbey au moment du démontage de l’exposition (1879) pour agrémenter le domaine de Bécon. Le prince en fit don à Consuelo Fould (1862-1827), sa fille adoptive, qui commanda à un architecte parisien une extension pour y installer son atelier de peinture. Elle lèguera le lieu à la ville de Courbevoie, en 1927, sous réserve qu’il devienne un musée consacré à son maître et ami, le peintre Ferdinand Roybet (1840-1920).

Le musée Roybet Fould ouvre ses portes en 1951. Au fil du temps, il présente des artistes qui vécurent à Courbevoie : Jean-Baptiste Carpeaux, Léon Comerre, Victor Ségoffin, Adolphe Lalire, Auguste Durst, Ary Scheffer, etc.

Salle 1

Ferdinand Roybet (1840-1920) : Autoportrait à la palette (1900)

Giulio Bergonzoli (1822-68) : L’Amour des Anges (1865). Marbre

Wilhelmine Joséphine Simonin, dite Valérie Simonin dite Gustave Haller (1836-1919 – épouse du prince Stirbey) : Buste du prince Gorges Stirbey. Marbre

Diplomate roumain, le prince Georges B. Stirbey (1832-1925) grandit à Paris où il fait ses études. S’il participe à la construction d’un Etat roumain, il est écarté du pouvoir et contraint à l’exil. Il se retire en France. Dès 1869, il fait l’acquisition des terrains de l’ancien domaine de Bécon avec son amie, Valérie Simonin, épouse séparée de Gustave Fould. Avec elle, il aménage le parc.

Grand collectionneur de peintures et de sculptures, le prince fait l’acquisition, en 1874, d’un marbre de J-B Carpeaux, « L’Amour blessé » lors de sa présentation au Salon, à Paris. Cet achat marque le point de départ d’une relation amicale avec le sculpteur dont le réseau est également celui de Valérie Simonin (connue sous le pseudonyme de Gustave Haller), ancienne comédienne, sculpteur et écrivain. En février 1875, J-B Carpeaux occupe la villa Stirbey à Nice, avant de rejoindre, à la fin du mois de juin, la villa préparée pour lui à Courbevoie, à proximité du château. Il y décède le 12 octobre 1875.

J-Baptiste Carpeaux (1827-75) : L’Amour blessé (1874). Terre cuite

J-Baptiste Chatigny (1834-86) : Ascanio, ciseleur florentin du 16e s. (1865) 

Frrdinand Roybet : Le Duo (1867)

Ferdinand Roybet : Main chaude (1896). Au centre de la composition, on découvre Juana Romani (jeune maîtresse du peintre) qui pose en servante égrillarde ; elle lève la main sur une servante au physique généreux qui n'est autre que sa mère, Ana Maria Manuela.

D’après Rembrandt, Ferdinand Roybet : Portrait d’Herman Doomer (1864) 


Salle 2

Victor Joseph Ségoffin (1867-1925) : Portrait d’Homme

Anonyme (19e) : Buste de J-Baptiste Carpeaux. Bronze

Ferdinand Roybet : La Chanson à boire (1885)

J-Baptiste Carpeaux : Flore (1866). Terre cuite (à droite)

J-Baptiste Carpeaux : Buste du peintre Léon Gérôme (1871) – Buste d’une jeune fille (1860)

Ferdinand Roybet : Portrait du peintre Antoine Guillemet (1900).

Ferdinand Roybet : L’Astronome (1905)

Ferdinand Roybet : Le Géographe (c. 1890 - Bordeaux)

Ferdinand Roybet : Le Refus des Impôts (1909)

Couloir dans la partie du musée provenant du Pavillon d la Suède et de la Norvège

Salle 3

Théodule Ribot (1839-1916) : Portrait de la fille de l’artiste (1875) (à gauche)

Ferdinand Roybet : Fillette à la poupée (1865)

Gustave Deloye
(1838-99) : Buste du peintre Théodore Ribot (1877). Terre cuite (à gauche)

Gustave Deloye : Buste du peintre Ferdinand Roybet (1891). Bronze (à droite)

Consuelo Fould (1862-1827) : Zuleika (1901). Sur le pan de mur, à droite, une petite étude préparatoire de « Zuleika »

Mlle Georges Achille-Fould : Magnificence, Tulipe (1906)

Consuelo Fould (1862-1927) : Vers la Foi (1916)

 

Salle 4

Raymond Besse : L’Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul à Courbevoie

Maurice Armand Buffet (1909-2000) : Le Château de Bécon

Georges Canon Courio (1920-2000) : Place à Courbevoie

 

Salle 5 – consacrée à Consuelo Fould (1862-1827)

Ferdinand Roybet : Portrait de Consuelo Fould au château de Bécon

Consuelo Fould : Les Druidesses apaisant la tempête (1911). Et une petite étude préparatoire

Consuelo Fould : La vision de Thérèse

Consuelo Fould : Etude pour « Un Passage risqué » (à gauche)

Consuelo Fould : Etude pour « Le Philtre » (à droite)

Consuelo Fould : La Ballerine au bouquet (1890)

Consuelo Fould : Bouquet de Lilas

 

Salle 6 – consacrée à Consuelo Fould

Consuelo Fould : La Marchande d’Allumettes (1890) (à gauche)

Consuelo Fould : La Chiffonnière (1886) (à droite)

Consuelo Fould : L’œuf du Jour ou Retour de marché (1890)

Consuelo Fould : Portrait du marquis Foulques de Grasse ou Joueur de mandoline (1903)

Consuelo Fould : Portrait du marquis de Grasse en habit du Tonkin (1894)

Consuelo Fould : Table en marbre, maison de Méléagre à Pompéi (avril 1879)

Consuelo Fould : Autoportrait. Dessin

 

Le Pavillon des Indes britanniques est l’ancienne Villa-atelier  de l’artiste-peintre Mlle Georges Achille-Fould (1865-1951), petite-fille du ministre de Napoléon III, Achille Fould. L’édifice a fait l’objet d’une importante restauration entre 2010 et 2013. L’ancien atelier de Mlle Achille-Fould accueille aujourd’hui des artistes en résidence dans la cadre de partenariat avec des écoles d’art.

Juana Romani (1869-1924) : Le Modèle

Léon Comerre (1850-1916) : Portrait de Mlle George Achille-Fould en Japonaise (Salon de 1883). A l'âge de 18 ns.

Ferdinand Roybet : Dans l’Atelier de Ferdinand Roybet

 

 

 

 

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