samedi 28 novembre 2020

BOURGES - Hôtel Lallemant

 Hôtel Lallemant

(département : Cher – 18)

Visite du musée des arts décoratifs le samedi 24 octobre 2020

L'hôtel Lallemant a gardé le nom de ses constructeurs, Jean Lallemant, trois membres de même prénom (le père et ses deux fils) d'une riche famille de marchands originaire d'Allemagne et arrivée à Bourges au XIIIe siècle. Ils exerçaient des charges municipales et de finances. Les terres où se dresse l'édifice ont été acquises le 6 novembre 1467. Les bâtiments antérieurs ont été détruits par le grand incendie de Bourges en juillet 1487. La construction de l'hôtel eut lieu entre 1495 et 1518. L'ensemble constitue un exemple remarquable de la fin du style Louis XII et de la première renaissance française. Les façades de ce bâtiment présentent un décor italianisant d'une qualité exceptionnelle

L'Hôtel Lallemant est bâti sur le rempart gallo-romain de la ville. Cette position particulière explique le passage incliné commandant tous les accès : intérieurs par l'escalier en vis en œuvre, et extérieurs en faisant communiquer la cour haute (actuel accès des visiteurs). et la cour basse (où se trouvait l'entrée principale).

Tourelle au belvédère donnant sur la cour haute

Passage voûté reliant la cour haute à la cour basse

Façade donnant sur la cour basse

Ancienne entrée principale donnant sur la cour basse


Salle 1 – Salle des tapisseries

L’une date de 1466 et « c’est la seule qui nous reste sur 57 tapisseries » originellement présentes à la cathédrale de Bourges. D’un style « assez naïf », elle célèbre les reliques miraculeuses de Saint Etienne, qui a donné son nom à la cathédrale.

Les trois autres tapisseries, également d’une grande valeur patrimoniale, datent des années 1500 et sont les restes d’une tenture de chœur constituée à l’origine de quatre pièces. Elles abordent des épisodes de la vie de Saint Ursin, autre saint berrichon, et étaient à l’origine présentées dans la collégiale Saint-Ursin, démolie en 1799.

De gauche à droite : La rencontre du Christ et de saint Ursin – Saint Ursin assistant au martyre de saint Etienne – Saint Ursin chassé de Bourges

 

Salle 2

Anonyme (16e) : Portrait de Gabriel Labbé de Montevron. Échevin de Bourges

Tapisserie – Le Printemps (17e - Manufacture des Gobelins)

Anonyme (16e) : Portrait présumé du petit-fils de Jacques Cœur

 

Salle 3 – salle des peintures

Entourage de Colijn de Coter (16e) : Annonciation (1500-1510). D’autres versions connues à Bordeaux, Orléans, Paris (musées de Cluny et Carnavalet)

Anonyme (16e) : Ste Ursule. Bois peint.

Attr. au maître de la rédemption au Prado : Triptyque de la Vierge en majesté parmi les anges, Ste Catherine d’Alexandrie et Ste Agnès (1480-1500)

Ec. française ou de Brescia (16e) : Concert vocal et Concert instrumental

Ec. italienne ou française (16e) : Sainte Famille avec J-Baptiste enfant.  Composition inspirée de Raphaël.

Ec. de Fontainebleau (16e) : Vénus et Amour

D’après Véronèse (16e) : St Marc et St Marcellin encouragés par St Sébastien sur le chemin du Martyre

Ec. française (16e) : Vierge à l’enfant avec un donateur religieux. Entourée de 2 saints : l’Empereur Charlemagne (à gauche) et  . Sur bois

D’après Francesco Rosselli : Le Triomphe de la Mort (1500-1520). Sur bois

 

Salle 4 - Salle des émaux sur cuivre et des vitraux (rondels) (15e-16e)

Série des empereurs romains (peints par Marcantonio Raimondi)

 Salle des professeurs de l’université de Bourges (16e)

De gauche à droite :

Portrait d’André Alciat (1492-1550)

Portrait de François Hotman (1524-90)

Portrait de François Duaran (1509-59)

Portrait de Jacques Cujas (1522-90) (17e)

Portrait de Hugues Doneau (1527-91)

Portrait de François Broë (mort en 1636)

Portrait de François Ragueau (16e)

Portrait de Jacques Cujas (1522-90) (17e)

 

Salle voûtée du rez-de-chaussée

Médaillons provenant de l’hôtel Genton, rue de Paradis à Bourges. Terre cuite vernissée

Statues de St Roch (à gauche) et Ste Catherine d’Alexandrie (16e). Pierre

Deux médaillons en marbre provenant du château de Castelnau (Plou) : Vespasien et Drusus (16e)

 

 

 

Aucun commentaire: