mercredi 13 novembre 2019

SAINT-CLOUD - Avelines



Musée des Avelines

Vue de la façade
Le hall d’entrée avec des colonnes monumentales

Visite du musée des Avelines, le dimanche 13 octobre 2019

Ce musée est installé dans l'ancienne propriété construite en 1936 par un riche industriel pharmaceutique, Daniel Brunet, amateur d'architecture antique. En 1979, le Conseil municipal achète le domaine pour en faire un pôle culturel. Le musée des Avelines ouvre ses portes au public en 1988.
Après des travaux de rénovation, le nouvel espace muséal est entièrement repensé et modernisé. Sur 2 niveaux, selon un code couleur, les grandes salles déploient les collections permanentes sur plus de 400m².
propriété de M. Daniel Brunet, industriel pharmaceutique, rassemble en un même lieu d'une part le patrimoine d'histoire locale, constitué dans l'entre-deux-guerres, et d'autre part la donation de beaux-arts d'un particulier, M. Oulmont.

Collections permanentes
Eugène Carrière (1849-1927) : un ensemble de 14 toiles plus des dessins
-Portrait de Henri Rochefort
-Portrait de Nelly Carrière

Eugène Carrière : Maternité

-Portrait de Marguerite Carrière

Eugène carrière : Portrait de la famille Chausson (à gauche)
-Femme coupant un tissu
-René Carrière dessinant

Eugène Carrière : Le Baiser du soir (1901)

Jean-René Carrière : Buste d’Eugène carrière. Plâtre

Jean-Antoine Houdon (1741-1828) : Buste de Voltaire. Marbre

Boleslas Biegas : Buste d’Emile Verharen. Plâtre

Claude Charles Saunier : Bureau plat à gradin d’époque Louis XVI

Guillaume Dubufe (1853-1909): Esquisse pour le buffet de la gare de Lyon (Musée des Avelines)

Pierre Duval Le Camus : Le Repas frugal (Musée des Avelines) (en haut à gauche)
Pierre Duval Le Camus : Portrait d’homme
Pierre Duval Le Camus : Portrait de Claude-Marie Dubufe sur fond de paysage (1825 – musée des Avelines) (à droite) 
-Macbeth et les Sorcières


Gaston La Touche (1854-1913) : La Pêcher miraculeuse (1877)
-Le Souper des faunes

Claude-Marie Dubufe (1790-1864) : Portrait d’Alexandre Dumas (musée des Avelines)
Jean-Baptiste Carpeaux (1827-75) : Buste de Charles Gounot (1873 - musée des Avelines). Plâtre

Caroline Benedicks-Bruce (1856-1935) : Buste d’Édouard Dantan (1897 - Musée des Avelines)

Edouard-Joseph Dantan (1848-97) : Un coin d'atelier (1881 - musée des Avelines). Son père Antoine-Laurent Dantan sculptant le relief, « L'Ivresse de Silène ». 98x130 cm

Edouard-Joseph Dantan : Mon père (Musée des Avelines)
-La Vocation des Apôtres Pierre et André

Edouard-Joseph Dantan : La Station de Saint-Cloud (1880 - Musée des Avelines)

Benjamin-Eugène Fichel : La Foire de Saint-Cloud (1874 - musée des Avelines)  

Camille Roqueplan (1803-55) : Les Cascades de Saint-Cloud
Les grandes cascades de nos jours (Parc du Château de Saint-Cloud) 

d’après J-Baptiste Carpeaux : Flore accroupie (Musée des Avelines). Biscuit (à gauche)
d’après J-Baptiste Carpeaux : Le prince impérial et son chien Néro. Biscuit
d’après Léopold Bracony : Buste de la princesse de Lamballe. Biscuit

Une partie des collections permanentes n'était pas visible en raison de l'exposition temporaire.



Exposition temporaire : « Les derniers feux du palais de Saint-Cloud »
(10 octobre 2019 – 23 février 2020)

L'exposition a pour ambition de faire revivre l’histoire d’un palais disparu. Celui du fastueux château de Saint-Cloud. Bombardé et incendié pendant la guerre de 1870, il ne subsiste rien, que le parc de 460 hectares. Fort heureusement, l’impératrice Eugénie avait senti le vent tourner et, avec la complicité du régisseur du palais, avait fait évacuer au cours du mois d’août 1870, bon nombre de meubles vers Paris. En collaboration avec le Mobilier national, le musée des Avelines propose, le temps d’une exposition, de faire revivre le faste de cette demeure, et invite à une promenade dans les appartements impériaux du château de Saint-Cloud à la fin du règne de Napoléon III. La réunion de plus de cent œuvres et objets provenant de ce lieu oublié est un véritable exploit. Tous témoignent de l’élégance et de l’éclectisme de l’ameublement du palais, et particulièrement du goût de l’impératrice pour le style Louis XVI, associant objets authentiques et belles copies ou interprétations du XIXe siècle, dans un souci d’harmonie parfois audacieux. 
La scénographie confronte de grandes reproductions des photographies des intérieurs, réalisées par Pierre-Ambroise Richebourg en 1868, aux nombreux objets sauvés. Amateurs d’histoire et de beaux meubles contempleront meubles, vases, tapisseries, tableaux, choisis un par un par le couple impérial, très attaché à cette demeure de villégiature aux portes de Paris. 
Pierre-Ambroise Richebourg, photographe de la Couronne, a capté le raffinement du palais en 1868, deux ans avant sa disparition dans l'incendie d'octobre 1870.

Maquette du parc
Dessin (1675) et reconstitution virtuelle du château
Plan du Château disparu


Panneau d’entrée

Grand vase ornemental avec une monture en bronze (Salon blanc)

Adolphe-Etienne Viollet-le-Duc : Les Grandes Eaux à Versailles

Edouard Dubufe (1819-83) : Portrait de L’Empereur Napoléon III (1853 - Musée des Avelines,  dépôt du musée d’Orsay). H/toile
A gauche : Coupe de Rivoli. Porcelaine de Sèvres (1859 – Mobilier national)

Grand salon ou salon blanc
Michel-Victor Cruchet : Canapé. Salon blanc (Mobilier national)
Michel-Victor Cruchet : Écran de cheminée. Salon blanc (Mobilier national)
Henri-Léonard Wassmus : Table de famille. Salon blanc (Mobilier national)
Paire de candélabres (Mobilier national)

Paire de vases « étrusque de Naples », 1853, porcelaine de Sèvres, décor d’oiseaux et rubans en relief blanc sous émail, 48 x 26 cm (Mobilier national)
Salon blanc - Photo Richebourg


Salon de Mercure (salle de billard)
Manufacture des Gobelins, d’après P.-P. Rubens : La Reine s’enfuit du château de Blois (Mobilier national)
Jean-Pierre-François Jeanselme : Chaise (Mobilier national)
Salon de Mercure - Photo Richebourg - Le billard a disparu dans l'incendie

Salon de la Vérité
Tapisseries des Gobelins, d’après P.P. Rubens (Cycle de Marie de Médicis)
Pietro Tenerani (1789-1869) : Buste du duc de Reichstadt (Château de Fontainebleau)
Salon de la Vérité - Photo Richebourg

Salon de Vénus
Manufacture des Gobelins, d’après François Gérard : Le duc d’Anjou déclaré roi d’Espagne (Mobilier national). Tapisserie
François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : Console (1808 – Steinitz)
Salon de Vénus - Photo Richebourg
Reconstitution du Salon de Vénus

Salon de Mars
Manufacture des Gobelins, d’après Antoine-Jean Gros : Bonaparte Premier Consul distribuant des sabres d’honneur aux Grenadiers (Mobilier national). Tapisserie
Salon de Mars - Photo Richebourg


Galerie d’Apollon
Louis Edouard Lemarchand : bas d’armoire vitré (1843 – Versailles). Une série décorait la galerie d'Apollon
Galerie d'Apollon - Photo Richebourg

Cabinet de travail de l’appartement sur l’Orangerie
Henri-Léonard Wassmus et Charles Christofle : Bureau plat (Mobilier national)


Chambre à coucher de l’Empereur
Gustave-Joseph-François Fossey : Bureau ministre de Napoléon III (Mobilier national)
François Gérard d'après : Portrait d'Hortense de Beauharnais
Chambre de l'Empereur - Photo de Richebourg
Guéridon 

Cabinet de travail de l'Empereur 
Franz-Xaver Winterhalter d'après : Portrait de l'Impératrice Eugénie
Cabinet de travail de l'Empereur - Photo de Richebourg - Le grand dressoir de Ribaillier et Mazaroz a disparu dans l'incendie 


Salon des Chambellans de l’Impératrice ou salon rouge
Eugène  Fromentin (1820-76) : Berger, hauts plateaux de la Kabylie. Salon rouge (1861 - Compiègne)
Alfred Dedreux Atel. (1810-60) : Jument de l’Empereur sellée en grand apparat (1853 - Compiègne)
Pierre Charles Comte (1823-95) : Henri III et le duc de Guise. Salon rouge (1855 - Orsay)
Fournier : Salon rouge. Dessin

Grand salon de l’Impératrice
Horace Verrnet (1789-1863) : Le Zouave Trappiste (1856 – musée des  Avelines)
Furet () : Pendule à « L’Etude ».(Mobilier national)
Louis-Auguste Marquis : Candélabres à 8 lumières
Henri-Léonard Wassmus : Table de salon (1855 – Mobilier national)
Jean-Baptiste Fortuné de Fournier : Grand salon de l’Impératrice. Dessin (1863 – Compiègne). Sur le mur, une toile de Murillo, "La Vierge de Séville"

Salle à manger puis cabinet de travail de l’Impératrice
Manufacture des Gobelins d’après Elisabeth Louise Vigée-Le Brun : Marie-Antoinette et ses enfants (Mobilier national). Tapisserie
Manufacture de Sèvres d’après Etienne-Maurice Falconet : La Baigneuse à l’éponge, la Baigneuse aux roseaux. Biscuits
Cabinet de travail de l'Impératrice, dessin par Fournier. On distingue le grand bureau à cylindre de Louis XV, réalisé par Oeben 

Cabinet de toilette de l'Impératrice, dessin par Four,ier


Chambre de l’Impératrice, dessin par Fournier


L'incendie du château
Albert Adam (1833- ?) - Léon Jean-Baptiste Sabatier : Château de Saint-Cloud incendié par les Prussiens, 1872 (Lithographie)
La façade du château après l’incendie

L'escalier d’honneur – photos Richebourg - avant et après l'incendie

Escalier de Marie-Antoinette - avant et après l'incendie

Serrures en bronze retrouvées dans les décombres du château

Pièces d'un service de porcelaine retrouvées dans les décombres du château .

 Emplacement actuel du château









Aucun commentaire: