Rue Jeanne d'Arc et la cathédrale Ste-Croix
(département : Loiret - 45)
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Rénovation des salles du 2e étage (16e-17e)
Ce musée
(au nord de la cathédrale) figure parmi les plus riches et les plus anciens
musées français (créé en 1797). Sa collection permanente, qui couvre la
création artistique du XVe au XXe siècle, présente un ensemble exceptionnel de
peintures italiennes, flamandes et hollandaises, ainsi qu'un important fonds
d'œuvres françaises des XVIIe et XVIIIe siècles dont un remarquable cabinet des
pastels. Outre 2 000 peintures et 400 sculptures, le musée possède une collection
de 10 000 dessins et 50 000 estampes, la deuxième de France après le Louvre.
Après le Musée du Louvre, le Musée des Beaux Arts d'Orléans conserve la plus belle et la plus variée des collections de pastels réunis en France (malheureusement toutes les œuvres ne sont pas exposées).
Après le Musée du Louvre, le Musée des Beaux Arts d'Orléans conserve la plus belle et la plus variée des collections de pastels réunis en France (malheureusement toutes les œuvres ne sont pas exposées).
Récemment,
le deuxième étage consacré aux XVIe et XVIIe siècles a été entièrement rénové
(inauguration le vendredi 16 septembre 2016) : un accrochage plus dense, de
nombreuses œuvres sorties des réserves (certaines ont été restaurées), les murs repeints de couleurs modernes
en fonction des écoles ou des époques, un éclairage soigné, des cartels
placés au sol, bien lisibles et détaillès. Repensé, le parcours est très structuré. Le résultat est spectaculaire et magnifique. L’équipe
du musée a fait un travail de grande qualité en très peu de temps. L'exposition est intitulée : "Le Grand siècle retrouvé".
Je ne
résiste pas au plaisir de reproduire des extraits d’un texte de M. Didier
Rykner, directeur de « La
Tribune de l’Art », annonçant la « métamorphose » du musée d’Orléans
depuis l’arrivée de Mme Olivia Voisin, directrice des musées d’Orléans :
Après une brillante période sous la
direction d’Eric Moinet (qui avait notamment redécouvert, restauré et mis en
valeur de nombreuses œuvres), puis la succession trop brève d’Annick Notter qui
avait poursuivi sa politique, le musée s’était enfoncé depuis 2006 dans une longue
éclipse. Après les grandes expositions déjà planifiées (Michel Corneille, les dessins
du XIXe siècle du musée et Henri de Triqueti), celles-ci se firent très rares, à
l’exception de celle organisée en collaboration avec Tours et Richelieu, sur le
château de Richelieu. Des acquisitions rares à l’exception du don d’une
peinture de Jean-Baptiste Perronneau, et du legs d’un pastel de Maurice Quentin
de La Tour. Et,
plus grave encore, la mise en réserves d’une grande partie des collections dont
des œuvres majeures. Il s’agissait d’ailleurs de casser tout ce qui avait été
fait du temps d’Eric Moinet : le remarquable catalogue de l’exposition
« Les Maîtres retrouvés » a été impitoyablement pilonné, et est
désormais introuvable !
...
Le recrutement par le nouveau maire,
Olivier Carré, d’Olivia Voisin comme directrice des musées d’Orléans a été à
l’origine de grands changements. En moins d’un an, avec le plein soutien de la
municipalité, elle a réussi une transformation incroyable. Elle n’était pas
encore en poste qu’elle faisait déjà acheter un tableau romantique ["La mort de Thomas Becket", de Mouchy] ; depuis,
les acquisitions n’ont pas cessé, et ne se sont pas cantonné, loin de là, à
cette période dont elle est spécialiste. Sept panneaux peints pour Richelieu,
un tableau d’Henri Decaisne, plusieurs œuvres de Boutet de Monvel, dont un très
grand format qui sera installé dans l’entrée du musée, un portrait au pastel
d’Aignan-Thomas Desfriches par Jean-Baptiste Perronneau (préempté à Drouot),
et qui sera bientôt suivi des deux autres qui l’accompagnaient dans la même
famille…
Pour lire l'article intégral de Didier Rykner
Pour lire l'article intégral de Didier Rykner
Citoyen Orléanais, j’attendais depuis longtemps le formidable et admirable travail qui a été
accompli. Quel plaisir de parcourir ces nouvelles salles ! Une totale réussite.
La rénovation du premier étage (17e-19e) est prévue en 2017.
La rénovation du premier étage (17e-19e) est prévue en 2017.
Dans le hall d'entrée
Jean-Jacques
Sherrer (1855-1916)
: Entrée triomphale de Jeanne d'Arc à Orléans. (1887) Grande et célèbre
composition qui a illustré de nombreux livres d'histoire. Le peintre a
représenté la rue de Bourgogne sinueuse, alors qu'elle est rectiligne
puisqu'elle suit le tracé de l'ancien decumanus de la ville gallo-romaine.
Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : La Vision et l'Inspiration de Jeanne d'Arc (1896). 2,66 x 6,00 m. Acquis en 2015 pour 28 750€.
Deuxième étage
Salle 1 – Entre Moyen
Age et Renaissance
à cheval, brandit son épée, sa lance brisée est sur le sol. Un ange tient un casque au-dessus de la tête du saint. Le panneau a été coupé ; le dragon a disparu.
Magnifique vanité, très complexe. Il existe une dizaine de
versions de St Jérôme. Deux versions sont proches de celle-ci, à Douai et au
Prado. Belle nature morte sur l'étagère ; sur la table, boîte à bésicles, et
étui à plume d'oie.
Jérôme a traduit la
Bible en latin (à partir de textes hébreux ou grecs) au 4e
s., "la Vulgate".
Il regarde le spectateur en désignant un crâne : notre destinée commune.
Omniprésence de la mort : le crâne, la bougie éteinte, texte au dos du livre :
"omnes morimur et quasi aquae dilabimur in terram quae non
revensentur" - "Il nous faut mourir et nous serons comme des eaux
répandues à terre qui ne se rassemblent plus" (2e livre de
Samuel, chap. 14).
Le vieil homme est lui-même proche de la mort. Le crucifix,
et la Bible
ouverte à la page du jugement dernier, la boite à hosties (pyxide), rappellent
la nécessité pour chaque homme de racheter ses péchés par la pratique des
vertus chrétiennes (Christ rédempteur).
(Lire l'histoire de la collection Campana dans ce même blog - liste latérale 04)
Anonyme (fin 14e) : Vierge allaitant l'Enfant. Marbre
(Lire l'histoire de la collection Campana dans ce même blog - liste latérale 04)
Anonyme (fin 14e) : Vierge allaitant l'Enfant. Marbre
Exemple de cartel pour "L'Annonciation"
Bartholomeus Bruyn le vieux
(entourage)(1493-1555) : Adoration des
Mages. La colonne centrale sépare le monde divin (à droite), et le monde
profane (à gauche)
D’après Maarten
van Heemskerck (1478-1574) : La Forge de Vulcain. Sur la droite de la
composition, Vulcain surprend Vénus, son épouse, dans les bras de Mars. Il les
enferme dans un filet devant les dieux de l’Olympe qui se moquent du couple
adultère.
Joris van Schooten (1587-1651) : Portrait de Femme de la famille de Warmond à l'âge de 31 ans (c. 1610)
D’après Martin de Vos : Erichthonios découvert par les Filles de
Cécrops
Otto van Veen : La
Madeleine en Pleurs
Jacob de Backer (atel.)(1560-91) : La Libération de St Pierre. Le soldat de droite
est inspiré de la sculpture de Michel-Ange représentant Laurent de Médicis sur son
tombeau (Florence).
Maarten Pepijn (1575-1642) : Christ aux Liens. Jésus, assis dans une prison, poignets liés,
tient un roseau. (le roseau est un symbole royal dérisoire)
Salle 3 – Regard sur
le paysage au XVIe siècle (et début XVIIe)
David II Teniers : Le Repos pendant la
Fuite en Egypte (1656)
Giovanni Andrea Donducci : Festin Champêtre (c. 1611)
Anonyme Italie (17e) : 2 petits
panneaux ; huiles sur calcédoine.
-La Coupe de Joseph découverte par son majordome dans
le sac de Benjamin
-L’Armée de Pharaon
engloutie par la Mer Rouge (en bas)
Attr. à Tobias Verhaecht : Scène de la vie érémétique
Joos II de Momper (1564-1635) (paysage) - Jan I Brueghel (1568-1625) (figures) : Paysage d'hiver.
Annibale Carracci (1560-1609) : L'Adoration des Bergers. Très belle composition. Beau raccourci du
jeune berger vu de dos, à gauche (utilisé par Mattia Preti dans une
"lunette" de la co-cathédrale de La Valette).
Orazio Samacchini (1532-77) : Adoration des Bergers (c. 1570). La restauration a permis de supprimer d'importants repeints, et de retrouver les couleurs originelles bien conservées.
Paolo di Bernardino del Signoraccio, dit Fra Paolino da Pistoia : Vierge
à l’Enfant. Ex-collection Campana
Pietro Negroni (XVIe) : Vierge à l'enfant en trône, avec St André et St Jacques. St André
(pêcheur) se reconnaît à sa croix en forme de "X", et aux poissons
qui se trouvent à ses pieds ; St Jacques s'appuie sur un bâton de pèlerin.
Girolamo del Pacchia (1477-1533) : Vierge à l'enfant, St Joseph et Ste Catherine de Sienne. Ex
collection du marquis Giovanni Pietro Campana
(1808-80).
Bonifacio de Pitati : Le Christ bénissant entre la Vierge et St Marc (c. 1530). Ex-collection Campana
Commentaire audio du tableau du Corrège par Jean-Louis Gautreau
Lancer d'abord l'enregistrement sonore, puis agrandir l'image pendant le commentaire.
Anonyme
flamand (17e) : Portrait
d’Homme (c. 1600)
Bélisaire, général romain (5e s.), reconnu par un
soldat (au centre, sur la passerelle ?). Sous Justinien, il sauve l'Empire par de brillantes
victoires contre les Perses, les Vandale, les Ostrogoths, mais échoue à
défendre Rome. Influencé par sa femme Antonine, il se livre à des intrigues de
palais, est plusieurs fois disgracié, mais meurt, semble-t-il paisiblement.
Un récit byzantin du XIVe s. a fait de lui un héros de
légende. Disgracié à la suite des calomnies de l'impératrice Théodora, dont il
a méprisé les avances, il revient à la cour, aveugle, mendiant sa pitance. Un
jeune soldat, Tibère, le reconnaît. Justinien prie des familles de paysans de
secourir le vieillard.
Juste d’Egmont : Dunois secourant la ville d’Orléans avec l’aide de Jeanne d’Arc (c.
1640)
Très curieux, complexe, et ésotérique entraînant des
difficultés d'interprétation. Au premier plan, quatre héros de l'antiquité
(tenant chacun un écu) entourent une femme : Au centre, une femme
(Diane ?) ayant à la main, un arc, un bouclier orné d’un lion (rappelle le courage et la force de
la déesse), et un javelot. Autour d’elle, quatre chevaliers : le premier
porte un cimeterre, et un écu orné d’une tête de Méduse ; le second, une
lance et sur son écu, un tison enflammé ; le troisième porte une massue,
et un écu orné d’un scorpion ; le quatrième une lance, et sur son écu, un
dragon. Selon quelques uns, ces 4 figures seraient, Persée, Méléagre, Hercule
(ou Orion) et Cadmus.
Persée vainquit Méduse – Méléagre, qui libéra les campagnes
de Calydon du monstrueux sanglier envoyé par Diane pour punir Oenée de l’avoir
négligée dans ses sacrifices, se reconnaît au tison qui orne son écu ; un
oracle avait en effet prédit à Althée, sa mère, que celui-ci vivrait le temps
qu’il faudrait à un morceau de bois, qui se trouvait dans son foyer, pour se
consumer.
Ce groupe semble bien confirmer l’orientation cynégétique du
sujet.
Mais le personnage supérieur reste non identifié. Les deux
cavaliers à l’arrière-plan sont Castor et Pollux.
Signification générale : de grands héros aspirant à de
belles conquêtes, ne craignant pas de combattre les plus redoutables monstres,
ni de forcer les plus admirables secrets (la figure hermétique assise sur sa
chimère), seront eux-mêmes, un jour, les gardiens du sanctuaire (le jardin clos
par la forêt).
François Quesnel (1637-99) : Vierge de Pitié entre Jeanne d’Arc et
Charles VII en prière
Le roi est représenté sur un char, couronné par la Victoire. Devant,
la Renommée
sonne de la trompette. Aux pieds du roi sont assises trois vertus théologales :
la Foi (la
croix), L’Espérance (l’ancre) et la
Charité (les enfants) ; et trois vertus cardinales : la Justice (l'épée), la Force (la Colonne) et la Tempérance maîtrise les
chevaux qui tirent le char. Une vertu cardinale n'est pas représentée : La Prudence...
A l'arrière du char sont représentés les 7 arts libéraux : la
Musique, la
Géométrie, l'Astronomie, l'Arithmétique, la Logique, la Rhétorique, et la Grammaire. Les
mauvaises passions sont renversées et écrasées par le char royal.
Michel II Bourdin : Buste funéraire de Pierre
Fougeu d’Escures. Marbre
Entourage
de François Quesnel (1543-1616)
: Portrait présumé d’Isabelle Juvénal des Ursins (1606).Jeune veuve d’un
gouverneur de Meung-sur-Loire. Harmonie de blanc et noir, visage porcelainé.
Très délicat et très beau.
Jan II Brueghel (1601-78) : L'Embarquement des Animaux de l'Arche de Noé. (c. 1615). D’autres
versions à Bruxelles - Getty, L.A.)
Salle 6 –
L’Italie au 17e – peintres caravagesques
Carlo Maratta (atel.) (1625-1713) : Vierge à l'Enfant avec St J-Baptiste et 2 Anges
Carlo Maratta (atel.) (1625-1713) : Vierge à l'Enfant avec St J-Baptiste et 2 Anges
Giovanni Francesco Romanelli (1610-62) : Vierge à l’enfant apparaissant à St Charles
Borromée (centre, en haut)
Giovanni Benedetto Castiglione : Vierge à l’Enfant (centre, en bas)
Ec. italienne - Bologne (17e) : Ste
Cécile concertant avec les Anges. Référence au « Concert » de
Caravage. (à droite)
Commentaire audio du tableau de de Bellis par Jean-Louis Gautreau
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Lubin Baugin (1612-63) : Déploration du Christ par les anges. Superbe, chef-d’œuvre du
peintre.
ll est possible que l’artiste se soit inspiré d’un beau dessin de Michel-Ange ("Étude pour une Piéta") qui se trouve dans les collections du Louvre (achat de Louis XIV) : même position du torse, mais inversé D-G.
ll est possible que l’artiste se soit inspiré d’un beau dessin de Michel-Ange ("Étude pour une Piéta") qui se trouve dans les collections du Louvre (achat de Louis XIV) : même position du torse, mais inversé D-G.
Mattia Preti (1613 - La Valette 99) : St Paul et St Antoine, ermites dans le
désert. Apprenant qu’un autre ermite habite le désert, Antoine guidé par un
satyre et un centaure, découvre sa cabane. Paul lui refuse sa porte, puis cède
à son insistance, l’accueille et converse avec lui. A l’heure du repas, un
corbeau apporte un pain double – depuis soixante ans, c’est lui qui pourvoit à
la subsistance de Paul. Clair obscur très contrasté. Composition en zig-zag des
taches de lumières.
(Lire le commentaire sur ce tableau, dans ce même blog - liste latérale 10b)
(Lire le commentaire sur ce tableau, dans ce même blog - liste latérale 10b)
Anonyme Lombardie (17e) : Ste Madeleine pénitente et 2 Anges
Les 3 autres compositions d'Antonio Lagorio sont au château d'Azay-le-Ferron : Le Frappement du Rocher - Le Miracle des Cailles - L'Adoration du Veau d'Or.
Salle 7 – Velàzquez et le naturalisme en
Europe au 17e siècle
L’autre
apôtre connu de la série se trouve au musée de Barcelone : « St Paul »
(moins beau). Deux apôtres d’un ensemble complet (apostolado) ?
Anonyme Ec. italienne ou nordique : St Grégoire le Grand (c. 1620-30)
Girolamo Legi : Cuisinier entouré de Volailles, Gibiers et Ustensiles de Cuisine
Flaminio Torre : St François d’Assise en extase
Karel van der Pluym (1625-72) : Vieille femme lisant. Portrait présumé d'Elisabeth van Leeuwen, femme
d'un frère de Rembrandt.
Adriaen Rombouts : Toilette des Enfants dans un intérieur rustique (1682)
Anonyme (17e) : Tête de vieille Femme au Turban
Salomon
de Bray (1597-1664) : Jeune
paysanne (c. 1635). Un peu dépoitraillée.
Matthys
Naiveu (1647-1721) : Femme
mangeant avec son Chien
Antoon van Dyck (1599-1641) : Tête de vieil homme barbu. Esquisse pour "Abraham et Isaac" (Prague). Faisait partie de la collection Paul Fourché.
Salle 8 – Le siècle
d’Or en Flandre et en Hollande
Thomas Willeboirts- Bosschaert (1613-54) : Allégorie
de l’Amour. Influence de Rubens (ex-collection Desfriches)
Hendrick de Clerck : Diane et Apollon assistant à une ronde d’Enfants menés par Amour
Gerard
Hoet le Vieux (1648-1733) : Jeune
homme jouant de la Flûte. Petit format. Joli.
Dirck Wijntrack : Chien pissant
Johann Ulrich Mayr (1630-1704) : Portrait d'un jeune Homme. Clair obscur.
Pieter Cornelisz van Soest (1640-67) : Combat naval des quatre jours, du 1er au 4 juin 1666. (en haut)
Lucas II Franchoys (1616-81) : Portrait d’Homme (à droite)
Ancien
titre : Anne présentant au prêtre
Héli, son fils Samuel ; portrait présumé de la famille François Wynants van
Beweste et d'Elida Essing.
Anne la
prophétesse, a salué en Jésus (à sa naissance) le Messie annoncé par les prophètes.
Epouse stérile d’Elcana, elle avait fait vœu de consacrer son fils au service
divin s’il lui en venait un (Samuel). Le Grand prêtre porte un costume traditionnel
historiquement exact, mais les membres de la famille Wynants (Françoys Wynants
était un apothicaire d’Amsterdam) ont des costumes contemporains. La mère qui
semble revêche, présente son plus jeune fils (Samuel - en robe blanche) au grand prêtre ; le père est en retrait, le jeune garçon à droite est très
élégant et gracieux.
(Lire le commentaire sur le tableau de Doomer et celui de Bisschop, dans ce même blog, liste latérale 10)
(Lire le commentaire sur le tableau de Doomer et celui de Bisschop, dans ce même blog, liste latérale 10)
Joris van der Hagen (1615-69) : Escarmouche dans une clairière (c. 1650)
Adriaen Lievensz van der Poel (1626-85) : Incendie d’une Chaumière dans la nuit
Maerten Franz van der
Hulst (vers 1630) : Patineurs et Joueurs de hockey sur une
rivière gelée. Anciennement attribué à van Goyen.
Jacob van Loo (1614-70) : Zarobabel annonçant à Cyrus le plan du
Temple de Jérusalem (c. 1650)
Bertholet Flémal (1614-75) : La
Déploration (c. 1650). La partie supérieure de la toile a été coupée
Hendrick Cornelisz van Vliet (1611-75) : Intérieur de l'Oude Kerk de Delft.
Cornelis Bisschop (1630-74) : Portrait de famille. Portrait sans doute posthume de la mère. Tâche
vermillon de la robe du jeune garçon. Jeu des regards et des mains.
Jacques van Hulsdonck (1582-1647) : Corbeille de prunes et cerises. Vanité
Johan Fabritius : Bouquet de Fleurs et de Fruits
Gérard de Lairesse (1640-1711) : Les 4 âges de l'humanité.
Quatre toiles composées à partir des "Métamorphoses d'Ovide" ; Ovide
raconte la création de l'homme et son évolution jusqu'à la déchéance.
L'Age d'Or : Cérès (la Terre) domine la scène ; elle produit des fruits en quantité. C'est le printemps éternel. L'abondance et la paix règne sur la Terre. Sans lois, la bonne foi et l'honnêteté étaient pratiquées. Pas de guerres ; il n'était pas nécessaire de se protéger.
L'Age d'Argent : Jupiter, maître du monde, réduit la durée du printemps, il règle l'année en 4 saisons ; l'hiver apparaît. Les hommes se réfugient dans des demeures : grottes, puis abris de branchages. Ils sont obligés de cultiver et de semer pour se nourrir, et de filer pour se vêtir. Création des arts.
L'Age de Bronze : Athéna-Minerve, déesse de la guerre et des arts, domine la scène. La situation est plus difficile. Les hommes recourent facilement à l'usage des armes. La Justice est nécessaire pour régler les conflits de plus en plus fréquents. Les enfants se chamaillent. Il faut construire des fortifications pour protéger les cités. Les arts sont détruits.
L'Age de Fer : Tout va mal. Ere de destruction. Déroute de l'honneur, de la franchise, de la loyauté, pour la tromperie, la ruse, la violence, le crime, et le vol. L'homme exploite les richesses de la terre, l'or et le fer, pour faire la guerre. Au sommet de la composition, l'Ignorance aux yeux bandés. Au centre, la guerre et sa folie destructrice. La justice est renversée. La corne d'abondance est vide.
L'Age d'Or : Cérès (la Terre) domine la scène ; elle produit des fruits en quantité. C'est le printemps éternel. L'abondance et la paix règne sur la Terre. Sans lois, la bonne foi et l'honnêteté étaient pratiquées. Pas de guerres ; il n'était pas nécessaire de se protéger.
L'Age d'Argent : Jupiter, maître du monde, réduit la durée du printemps, il règle l'année en 4 saisons ; l'hiver apparaît. Les hommes se réfugient dans des demeures : grottes, puis abris de branchages. Ils sont obligés de cultiver et de semer pour se nourrir, et de filer pour se vêtir. Création des arts.
L'Age de Bronze : Athéna-Minerve, déesse de la guerre et des arts, domine la scène. La situation est plus difficile. Les hommes recourent facilement à l'usage des armes. La Justice est nécessaire pour régler les conflits de plus en plus fréquents. Les enfants se chamaillent. Il faut construire des fortifications pour protéger les cités. Les arts sont détruits.
L'Age de Fer : Tout va mal. Ere de destruction. Déroute de l'honneur, de la franchise, de la loyauté, pour la tromperie, la ruse, la violence, le crime, et le vol. L'homme exploite les richesses de la terre, l'or et le fer, pour faire la guerre. Au sommet de la composition, l'Ignorance aux yeux bandés. Au centre, la guerre et sa folie destructrice. La justice est renversée. La corne d'abondance est vide.
Francisque
Millet (1642-80) : Paysage
avec Mercure et Battus.
Épisode relaté dans
Métamorphoses d'Ovide (II. 670-700). L'histoire rapporte que Mercure s'était
emparé d'un troupeau de génisses que gardait Apollon tout occupé à ses amours.
Seul, un vieillard, Battus, fut témoin de ce larcin. Mercure eut peur de lui,
il acheta son silence contre une génisse. Cependant, pour s'en assurer, Mercure
se travestit, et sollicita contre un autre animal, l'aveu de Battus, qui révéla
le secret. Pour le punir, Mercure transforma Battus en rocher, appelé "le
Dénonciateur". Paysage classique inspiré de Poussin.
Claude Vignon : Tête de Vieillard borgne (c. 1630)
Esaü
cédant son droit d'aînesse à Jacob pour
un plat de lentilles (1630). Ce tableau a
appartenu à Aignan-Thomas Desfriches.
Le peintre n’était pas encore dans l’atelier de Vouet, on ne ressent pas encore d’influence italienne (mais plutôt flamande). Esaü et Jacob sont des frères jumeaux, fils d'Isaac et de Rébecca, mais Esaü est l’aîné. Jacob est assis devant la cheminée, vêtu avec négligence, une jatte contenant un potage de lentilles dans la main gauche, tandis qu'Esaü, figure debout à droite, en élégant costume de chasse.
Le peintre n’était pas encore dans l’atelier de Vouet, on ne ressent pas encore d’influence italienne (mais plutôt flamande). Esaü et Jacob sont des frères jumeaux, fils d'Isaac et de Rébecca, mais Esaü est l’aîné. Jacob est assis devant la cheminée, vêtu avec négligence, une jatte contenant un potage de lentilles dans la main gauche, tandis qu'Esaü, figure debout à droite, en élégant costume de chasse.
"Et Isaac aimait
Esaü, car le gibier était sa viande ; mais Rébecca aimait Jacob.
Et Jacob cuisait un
potage ; et Esaü arriva des champs, et il était las. Et Esaü dit à Jacob :
Laisse-moi, je te prie, avaler du roux, de ce roux-là ; car je suis las.
[...] Et Jacob dit : Vends-moi
aujourd'hui ton droit d'aînesse. Et Esaü dit : Voici, je m'en vais mourir ; et
de quoi me sert le droit d'aînesse ? Et Jacob dit : Jure-moi aujourd'hui. Et il
lui jura, et vendit son droit d'aînesse à Jacob. Et Jacob donna à Esaü du pain
et du potage de lentilles ; […] Esaü méprisa son droit d'aînesse."
(Genèse, chapitre 25)
(Lire le commentaire sur ce tableau dans ce blog - voir liste latérale 08)
(Lire le commentaire sur ce tableau dans ce blog - voir liste latérale 08)
Jean Senelle (1603-71) : St Matthieu (et l’ange) (c. 1645) (à gauche)
Anonyme (17e) : Le Sacrifice d’Abraham
Michel Gobin : Nature morte à l’Aiguière de Vermeil
J-Baptiste Martin (1659-1735) : Le Siège de la ville de Dinant sur la Meuse – L’Arrivée de Louis
XIV à Maastricht
Sébastien
Bourdon (1616-71) : Le
Sacrifice d'Iphigénie (c. 1645).
Superbe composition très dynamique ; cette toile est considérée comme un des chefs-d'oeuvre du peintre.
Fille aînée d'Agamemnon et de Clytemnestre. Diane est irritée contre Agamemnon pour une offense obscure. Les Grecs, réunis à Aulis pour passer le Bosphore et attaquer Troie, attendent en vain un vent favorable. Le devin Calchas prescrit de sacrifier Iphigénie à Diane. Pour se concilier Diane (et obtenir des vents favorables), Agamemnon accepte de sacrifier Iphigénie, bien qu'elle soit promise en mariage à Achille. Il l'attire en prétendant célébrer son mariage. Au moment du sacrifice, Diane lui substitue une biche, la transporte en Tauride (Crimée actuelle) et en fait sa prêtresse. Iphigénie doit sacrifier tous les étrangers qui passent sur cette terre.
Fille aînée d'Agamemnon et de Clytemnestre. Diane est irritée contre Agamemnon pour une offense obscure. Les Grecs, réunis à Aulis pour passer le Bosphore et attaquer Troie, attendent en vain un vent favorable. Le devin Calchas prescrit de sacrifier Iphigénie à Diane. Pour se concilier Diane (et obtenir des vents favorables), Agamemnon accepte de sacrifier Iphigénie, bien qu'elle soit promise en mariage à Achille. Il l'attire en prétendant célébrer son mariage. Au moment du sacrifice, Diane lui substitue une biche, la transporte en Tauride (Crimée actuelle) et en fait sa prêtresse. Iphigénie doit sacrifier tous les étrangers qui passent sur cette terre.
François Verdier (1651-1730) : La Fuite en Egypte (au centre)
Lubin Baugin : St Grégoire le grand (c. 1642)
Musée des Beaux-Arts d'Orléans
Les dernières acquisitions du musée des Beaux-Arts d'Orléans sont signalées à la fin du 4e billet consacré au musée des Beaux-Arts d'Orléans (Voir la liste latérale : ORLÉANS - 19e-20e)
2 commentaires:
On ne peut évidemment que saluer cette rénovation d'une partie du Musée et son réveil mais on ne peut tout de même pas non plus considérer qu'Isabelle Klinka ne faisait rien. Elle faisait avec ce qu'elle avait ! Le Musée ne commence pas avec mademoiselle Voisin !!!
On ne peut que constater l'énorme différence...
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