Dernière visite le jeudi 11 août 2011
Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, les évêques d’Albi entreprennent la construction du Palais de la Berbie (déformation du nom occitan Bisbia qui signifie évêché) à proximité de la cathédrale Sainte-Cécile et des rives du Tarn. Véritable forteresse, le palais témoigne de la puissance passée des évêques d’Albi.
Cette architecture médiévale, dotée de murs d’une extraordinaire hauteur et épaisseur, s’organise autour d’une cour d’honneur et d’un donjon. Les prélats qui se succèdent de la Renaissance au XVIIIe siècle la transforment et l’agrandissent en un palais d’agrément avec des salons d’apparat et des jardins à la française.
Situé en plein cœur du centre historique de la ville, le Palais de la Berbie, classé Monument Historique, constitue l’un des ensembles épiscopaux les mieux conservés de France. Il fait partie de la cité épiscopale d’Albi, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le 31 juillet 2010.
En 1905, la loi de séparation des biens de l’Eglise et de l’Etat permet de transformer le Palais de la Berbie, résidence des archevêques, en musée.
Les galeries Toulouse-Lautrec sont inaugurées au Palais de la Berbie en 1922 grâce au legs exceptionnel du comte et de la comtesse de Toulouse-Lautrec. Albi détient la plus importante collection au monde d'oeuvres de Toulouse-Lautrec (plus de 1000 oeuvres).
Depuis 2001, il est engagé dans un ambitieux programme de restructuration à l’issue duquel il affirmera sa place parmi les grands musées contemporains.
Les travaux en cours ne permettent d’accéder qu’aux salles présentant les œuvres de Toulouse-Lautrec. Elles sont remarquablement aménagées sur 3 niveaux.
René Princeteau (1849-1914) : Toulouse-Lautrec de dos – Portrait de Toulouse-Lautrec.
René Princeteau : Le Comte Geoffroy de Ruillé chassant à courre avec son fils à ses côtés (acquis en 2004).Très à la mode dans les salons parisiens de son époque, Princeteau est l'héritier de la « Sporting Painting » anglaise et de Dedreux. Ami de la famille Toulouse-Lautrec, c'est à lui que Henri, âgé de 17 ans, montra ses premiers dessins. Princeteau, sourd-muet, dut compatir à l'infirmité du jeune homme qu'il encouragea et, un peu plus tard, qu'il accueillit dans son atelier du Faubourg Saint-Honoré que fréquentaient en voisins John Lewis-Brown et Jean-Louis Forain. C'est donc un grand format caractéristique du mentor de Toulouse-Lautrec que le musée d'Albi a préempté chez Christie's Paris le 30 mars 2004 (58 750 € frais compris). On aperçoit dans le fond le château de Gallerande (Sarthe) où la toile fut conservée jusqu'au décès d'Anne de Ruillé.
Javal : Portrait de Toulouse-Lautrec.
Edouard Vuillard : Profil de Toulouse-Lautrec.
Edouard Vuillard : Toulouse-Lautrec à Villeneuve-sur-Yonne chez les Natanson (1898).
Fernand Cormon : Portrait de Mlle Rochefort.
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) : Plusieurs petites toiles, œuvres de jeunesse (1880-81)
Henri de Toulouse-Lautrec : Artilleur sellant son cheval (1879). Toulouse-Lautrec réalise cette oeuvre, étonnante de naturel et de justesse, à l'âge de 15 ans.
-Céleyran, un tombereau.
-Etude d’après un plâtre – Etude de nu (1882).
-M. Maurice Joyant (1900)
- M. Henri Dihau (1891).
-La comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec dans le salon du château de Malromé (1887)
-Le Divan, Rolande (1894)
-Mlle Lucie Bellanger (1896)
-La Vache enragée (1896)
-L’Artisan moderne
-La Troupe de Mlle Eglantine (1896)
–Confetti (1894)
-Théâtre Antoine, La Gitane (1899)
-Jardin de Paris, Jane Avril (1893)
-Moulin Rouge, La Goulue et Valentin le désossé (1891). Affiche et dessin préparatoire.
-Au Moulin de la Galette, La Goulue et Valentin le désossé (1891). Peinture en noir et blanc.
-Les grands Concerts de l’Opéra, Ambroise Thomas assistant à une répétition (1896). Peinture.
Mezzanine
-Elles : série importante de lithos (et dessins)
-La Clownesse assise, Cha-U-Kao (1896)
Etc.
La canne à système de Henri de Toulouse-Lautrec.
Deux oeuvres très importantes :
Emile Bernard : Portrait de ma Soeur Madeleine (1888) - Pont-Aven (1890).
Paul Sérusier (1865-1927) : Sous-bois - Le Huelgoate (1892) - Pommes et Ecuelle bleue (1922)
Félix Valloton (1865-1925) : Madame Vallotton au piano (1899).
Maurice Denis : St François du Désert. Esquisses pour la décoration du théâtre des Champs-Elysées.
Edouard Vuillard (1868-1940) : Souvenir d'une dernière visite à Forain (c. 1928) - Charlotte Lysès (1912).
Pierre Bonnard (1867-1947) : Le Golfe de St-Tropez au couchant (1937).
Henri Matisse (1869-1954) : Intérieur à Ciboure (1940).
Forain (1852-1931) : Le Salon. Degas : L'Homme au Gibus. Pastel.
Georges Rouault : Le Clown Patrice (1958)
Consulter l'article de La Tribune de l'Art
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