dimanche 28 février 2010

SENS


Musée des Beaux-Arts
- Ancien archevêché
(département : Yonne) 

 
Troisième visite le dimanche 22 septembre 2013

Les salles préhistoriques et protohistoriques présentent un abondant matériel trouvé dans le nord de l’Yonne, tandis que la très riche collection de sculptures gallo-romaines (stèles, mosaïques…) se situe parmi les toutes premières d’Europe.
Depuis 2002, la collection Marrey enrichit les Musées de Sens grâce à du mobilier, des céramiques, des peintures flamandes, hollandaises et modernes, ainsi que des sculptures.
La salle de peintures située sous les combles n’est toujours pas accessible bien qu’elle contienne des œuvres importantes de grand format.
Le Trésor de la cathédrale de Sens, le plus important de France avec celui de Sainte-Foy de Conques, conserve des tapisseries, des tissus et des œuvres d’orfèvrerie.


Façade des thermes reconstituée

Au sous-sol : Galerie des stèles funéraires

Stèle gallo-romaine d'un forgeron

Dans l’escalier

Auguste Bartholdi
 (1834-1904) : Christophe Colomb. Métal.


Emile Peynot
(1850-1932) : Monument aux morts de Sens. Grand Prix de Rome de sculpture en 1880. Plâtre original. La statue montre la France déposant un bouquet et un garçon représentant la relève, prêt à venger ses pères. Ce garçon vengeur tenait une épée qui se trouve entreposée maintenant au musée.
C'est le fils du sculpteur Emile Peynot qui servit de modèle à son père, lors de la réalisation de ce monument aux morts en 1904. 

Monument aux morts de la ville de Sens

Anatole Guillot
 : Gaulois. Plâtre original. 


Anatole Guillot
 : Gaulois ou Brennus. La version en cuivre doré surmonte l’entrée de l’Hôtel de Ville.


Marie-Auguste Martin
 : Dans la Rue (1891)



Premier étage
- Éléments sculptés qui ornaient le grand jubé de la cathédrale.

Du Paquet
 : La Bataille de Fontenoy.  L’un des 6 bas-reliefs en plâtre en forme de médaillons, réalisés pour la décoration de la Porte Dauphine à Sens. 
 
E. Bodier
 : Le Concile de Sens en 1850.

François Desportes : Perroquet.

Louis Watteau, dit de Lille (1731-98) : La Visite à la Ferme (1782).

Ensemble de dessins, aquarelles et petites toiles : Dépôt d’un couple de collectionneurs.
Eugène Boudin : Marine.
Henri Harpignies – Giuseppe Cornela – Eugène Lami – Stanislas Lépine – Albert Lebourg – Raymond Subes – Johan Barthold Jongkind – Jules Dupré – Justin Ouvrié.
 
Albert Marquet
: Audierne

Abel Grimer (1570-1619) : Paysage.

Willem Claeszoon Heda (1594-1682) : Nature morte aux Fruits et au Verre.
Jan van Kessel (1626-79) : Nature morte.
Michiel Janszoon van Mierevelt (1567-1641) : Portrait d’Homme.
Willem van Aelst (1625-83) : Nature morte au Gibier.

Jan Soreau (17e) : Corbeille de Fleurs.


Beau mobilier art déco conçu par le ferronnier d'art Raymond Subes (1891-1970)

Auguste Rodin (1840-1917) : L’Homme d’Airain. Bronze.
-L'Homme au Nez cassé. Buste.


Dans une petite salle, quelques peintures précieuses :
Moses Ter Boch : L’Eplucheur de Pommes.
Adrian van der Vliet : Portrait de Femme.
Denis van Alsloot (1570-1626) : Village de Pêcheur.
Abel Grimer : L’Eté – L’Hiver – Inondation.
Jan I Griffier : Paysage de neige.

Peter Brueghel le jeune : Adoration des Mages.
Ambrosius I Francken : Les Noces de Cana.
Jacob Salomon van Ruysdael (1629-81: Paysage avec barques
 
Jan van Kessel
(1626-79) : Nature morte


Salle de peintures sous les combles
Peintre florentin (XVe) : Une Vierge à l'enfant. De belle qualité - ex. collection Campana !
Guido Reni : Christ au jardin des Oliviers. Petite peinture sur cuivre.
Nicolas-Bernard Lépicié (1735-84) : Autoportrait.

Pierre-Claude-François Delorme (1783-1859) : Elève de Girodet-Trioson.
Céphale enlevé par Aurore. (1851). Belle toile néoclassique de grand format. Céphale, jeune homme nu, dans les bras d'Aurore. A gauche, un petit Amour soutient un bras de Céphale. Composition très proche de "Aurore et Céphale", tableau de Pierre-Narcisse Guérin (Louvre), sur le même thème.
Benjamin de Rolland (1777-1855) : Homère jouant de la lyre. Grande toile néoclassique.
Ferdinand Chaigneau (1830-1906) : Coin de forêt à Fontainebleau. (Un des principaux peintres de l'école de Barbizon ; nombreuses œuvres à l'auberge "Ganne", à Barbizon)

Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938) : Vitellius traîné dans les rues de Rome (1882). Grande composition. Correspond au thème du Prix de Rome de 1847.
L'Empereur est traîné dans une rue populaire en forte pente, descendant vers le spectateur, au milieu d'une foule qui le bouscule et l'invective. Vision très colorée ; beaucoup de mouvement. (Salon de 1882)
François Rude : Tête de Christ. Plâtre.
Louis Hersent (1777-1860) : Deux tableaux en longueur (pendants), un peu mièvres (couleur bleutée dominante), mais joliment peints. Ces deux thèmes proches permettent de mettre en valeur un gracieux nu masculin.
-Les Grâces visitent Daphnis pendant son sommeil.
-Diane et Endymion. A gauche, Diane, debout sur son char tiré par deux cerfs, au milieu des nuages. A droite, Endymion endormi, à demi allongé sur une peau de bête.

Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) : Léonidas. Au premier plan, Léonidas se penche pour ramasser sa lance. Il s'appuie d'une main sur un autel de pierre au sommet duquel se trouve un bébé enveloppé dans un tissu.

Jacques-Louis David : Jupiter et Antiope (1771).

Des acquisitions récentes (2010) :
Les Musées de Sens ont pu acquérir, grâce à des soutiens financiers publics et privés, cinq portraits qui sont attribués au grand artiste de la Renaissance, d’origine sénonaise, Jean Cousin (1490-1560).
Jean Cousin : Portrait de Savinienne de Bornes.

Autre portrait d’homme par Jean Cousin

Deuxième étage

Le Trésor de la cathédrale de Sens est constitué de la chapelle privée des archevêques, de l'ancien "Trésor d'en haut" et de la tribune (donnant sur le chœur de la cathédrale). Il renferme des collections célèbres, dont les tissus anciens constituent le fonds le plus original avec des étoffes persanes et byzantines (suaires de saint Siviard, sainte Colombe, et saint Loup), et des vêtements liturgiques (chasuble de saint Ebbon, les vêtements sacerdotaux de Thomas Becket (XIIe s.), et de saint Edme).
Dans une vitrine, une belle collection de reliquaires, crosses, châsses, émaux, et croix, d’époque médiévale jusqu’au 17e siècle. 

Tapisseries des 3 Couronnements. Cette tapisserie présente le roi Salomon couronnant sa mère Bethsabée. Dans son intégralité, cette tapisserie flamande du XVe siècle dépeint trois couronnements : au centre, celui de la Vierge Marie, encadré par celui d’Esther par le roi Assuérus, et enfin, le roi Salomon couronnant sa mère Bethsabée.
 

Châsse représentant l’assassinat et l'ensevelissement de saint Thomas Becket. (c. 1175-1200 - émaux de Limoges). Il existe une châsse semblable au Musée du Louvre.

Dans une autre vitrine, des objets liturgiques du 19e s.

Reliquaire de la vraie croix dit de Charlemagne - Ce reliquaire en forme de croix laisse apparaître les cinq morceaux de la "vraie croix" donnés par Charlemagne au trésor de Sens au début du 9e siècle

Sainte Coupe : ciboire de vermeil. Elle servait à conserver les hosties consacrées. Ce magnifique ciboire de vermeil datant de la fin du XIIe siècle était alors suspendu par une chaine au-dessus du maître autel.

La Sainte Châsse est un coffret byzantin à 12 pans coiffé d’un toit.  Les panneaux historiés représentent des scènes de l'histoire de David et Joseph. Il date du XIIe siècle. Ce coffret, d’une taille exceptionnelle, est l’une des plus grandes pièces d’ivoire connues au monde.

Dans une vitrine vieillotte et mal conçue :
Ce manteau royal orné de fleurs de lys a été donné par Charles X en 1826, à la demande du cardinal de la Fare pour figurer dans la décoration funèbre des services d'anniversaire du "dauphin" dont le mausolée se trouve dans la cathédrale. Ce dauphin, mort en 1765, est Louis-Ferdinand, fils de Louis XV, et père de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X

Un Christ en croix en ivoire, par François Girardon.
-Un collier de l’Ordre du St-Esprit.

Une autre pièce exceptionnelle : 
Chapeau de l'Empereur Napoléon 1er porté à la bataille de Waterloo. Un des 21 chapeaux authentiques recensés.



Dimanche 17 juin 2012 - 5h30 - Vol d'une centaine de monnaies gauloises (globules en alliage d'or), évaluées entre 30 000 et 40 000€.










mardi 16 février 2010

VERSAILLES - Trianons

Le Grand Trianon. Dessin de 1700.
Le Grand Trianon
Dans un précédent billet j'ai illustré quelques salles du château de Versailles. Pour compléter un parcours du site de Versailles, j'ai choisi de décrire le décor peint du Grand Trianon et du Petit Trianon qui se trouvent dans le parc du château.
Le Grand Trianon a été élevé par Jules Hardouin Mansart en 1687 sur l’emplacement du « Trianon de Porcelaine », que Louis XIV avait fait construire en 1670 pour y fuir les fastes de la Cour et y abriter ses amours avec Mme de Montespan. Aile gauche Antichambre (ou salon). Noël Coypel (1628-1707) : 5 toiles sur la vie d’Hercule. - Déjanire envoyant par Licas la chemise empoisonnée à Hercule (Salon de 1704)
Amalthée et la corne d'Abondance (Salon de 1704)
- L'Apothéose d'Hercule (Salon de 1704).
Hercule, Déjanire et le Centaure Nessus (Salon de 1704)
- Combat d'Hercule et d'Acheloüs (Salon de 1699) Boudoir de l’impératrice Marie-Louise. Michel Corneille (1642-1708) : Le Midi – Le Jugement de Midas.
Chambre de l’impératrice
Noël Coypel : accrochés dans l'alcôve. Junon envoyant à la folie Hercule - Hercule faisant un sacrifice à Jupiter (Salon de 1699). Les dessus-de-porte, peints par Jean-Baptiste Monnoyer : compositions florales. Pierre Paulet est l'auteur de la nature morte placée entre les fenêtres, représentant un vase rempli de fleurs. - Un lit en bois doré et baldaquin livrés aux Tuileries par Jacob-Desmalter en 1809 pour Napoléon 1er, modifié par Louis XVIII qui y décédera en 1824. Transporté au Trianon, il sera élargi pour Louis-Philippe et Marie-Amélie. Le dossier porte le chiffre LP couronné. Second salon de l’impératrice : espace dans le prolongement de la chambre. Charles Le Brun (1619-90) : Saint Jean à Patmos. Les quatre dessus-de-porte : Jean-Baptiste Monnoyer : Un vase de fleurs - Un bouquet avec branches de lis. Jean Blin de Fontenay : Un vase posé sur son piédestal de marbre - Un vase orné d'une guirlande de pêches, prunes et fleurs. Premier salon de l’impératrice ou Salon de la chapelle. Chapelle à l'origine, cette pièce deviendra l'une des antichambres de Louis XIV lorsque le Roi s'installera dans cette partie du palais, en 1691, tout en conservant un autel dans un renfoncement fermé par la porte du fond. Charles de La Fosse (1636-1716) : Saint Marc - Saint Luc. (deux tableaux d’un ensemble de 4, avec le St Jean). Jean-Baptiste van Loo : Portraits de Louis XV - de Marie Leszczinska (répliques). Dans l’alcôve (chapelle) : François Verdier : Assomption de la Vierge. Commandé pour la chapelle du grand Trianon en 1688.
Salon (antichambre) des Seigneurs
François Verdier (1651-1730) : Naissance d’Adonis - Vénus prenant congé d'Adonis. René-Antoine Houasse (1645-1710) : Minerve aveuglant Tirésias – Minerve frappant Arachné. Jean-Baptiste Monnoyer : deux natures mortes en dessus de porte. Bocal de fleurs et une Corbeille d'Osier remplie de fleurs - Gros vase de porcelaine de Chine. Jérémie Delutel : reproduit La Famille du Grand Dauphin d'après Pierre Mignard. Et un meuble exceptionnel : -Par Félix Remond : Grande table ronde au plateau d’un seul tenant de 2,77 m de diamètre.(1824)
Le Péristyle
Aile droite Salon rond. Par Pierre-Philippe Thomire : 2 grandes torchères de bronze doré. François Verdier (1651-1730) : Borée enlevant Orythie. -Junon qui se console avec Thétys et Océan des infidélités de Jupiter. François Marot : Vénus et Vulcain. François Desportes (1776-1856) : Dessus de portes. Fleurs et Fruits d'Amérique - Fleurs et Fruits d'Afrique. Salon de famille du roi Louis-Philippe (jaune). Louis de Boullogne (165-1733) : Vénus et Adonis - Vénus, l'Hymen et les Amours – L’Enlèvement d’Europe. Bon Boullogne (1649-1717) : Vénus à sa toilette – Mercure - La Nature recevant l'hommage des Quatre Eléments. René-Antoine Houasse (1645-1710) : Iris et Morphée. François Verdier : Vénus voulant empêcher Adonis de partir pour la chasse. Cabinet topographique de l'Empereur. Jean Jouvenet (1644-1717) : Zéphir et Flore. J.-Baptiste Martin (1659-1735) : Vue des cours du château de Versailles – Le château de Versailles vu de la colline de Montbauron. Pierre-Denis Martin est l'auteur des deux vues peintes pour cette pièce en 1713-1714, représentant : -La Fontaine de l'Obélisque dans les jardins de Versailles. -et Les Bains d'Apollon dans les jardins de Versailles. J.-Baptiste Martin : Les Ecuries vues du château de Versailles. L'Orangerie et le château de Versailles, vue prise des hauteurs de Satory. Petit appartement de l’Empereur Antichambre de l’Empereur - Les murs sont tendus d’un damas de couleur « terre d’Egypte » avec une bordure ponceau et vert, sur lequel sont accrochés les tableaux suivants : -Junon et Flore par Bon de Boulogne ; -Zéphyr et Flore, représentés deux fois, par Noël Coypel et par Michel Corneille, -Apollon reçoit son carquois et ses flèches de Mercure, par Noël Coypel. Cabinet particulier de l’Empereur - Sur la tenture de damas vert enrichie d’une bordure en brocart d’or, sont accrochés les tableaux suivants : -Apollon et la Sybille et Apollon et Hyacinthe par Louis de Boulogne ; -Apollon chez Thétys, par Jean Jouvenet ; -Apollon couronné par la Victoire et le Repos d’Apollon, par Noël Coypel.
Salon des Malachites

Ce salon tire son nom des pierres dures offertes par le tsar Alexandre 1er à Napoléon, et montées en 1809 par Jacob-Desmalter. Copie d'un tableau de Domenico Zampieri, d'après un original conservé au Musée du Louvre, représentant Renaud et Armide

Charles de la Fosse : Apollon et Thétys.
Charles de la Fosse : Clytie changée en tournesol. Deux tableaux peints pour cette pièce en 1688. François Marot : Vénus et Vulcain - Jupiter et Sémélé - Latone et les Paysans de Lycie. Ce dernier sera peint pour ce salon vers 1706. Galerie dite des Cotelle. Ornée de 24 toiles représentant des vues des bosquets de Versailles et de Trianon. Jean Cotelle (1645-1708) peindra 21 des 24 toiles accrochées dans cette salle (entre 1688 et 1690), Etienne Allegrain deux autres, et Jean-Baptiste Martin la dernière.
Jean Cotelle : Salle des Festins.
Jean Cotelle : La Colonnade.
Jean Cotelle : Le Bassin du Dragon.
Jean Cotelle : Vue de l'Orangerie de Versailles prise de la pièce d'eau des Suisses. Le Grand Trianon, côté jardins. Etc.
Le Petit Trianon

Le Roi Louis XV fit ordonner la construction d'un petit Trianon pour sa favorite, Madame de Pompadour. Le chantier, confié à Jacques Ange Gabriel, dura 6 ans, de 1762 à 1768. Mais Madame de Pompadour, celle à qui était destiné le château, mourut le 15 avril 1764, n'assistant pas à l'achèvement de son œuvre. C'est avec sa nouvelle favorite, Madame du Barry, que Louis XV inaugura le Petit Trianon. Louis XV meurt en 1774 et la Comtesse du Barry doit quitter Trianon. Dès son avènement, Louis XVI offre le château à sa femme Marie-Antoinette qui entreprit de nombreux travaux dans le château et dans le domaine.

Antichambre premier étage : dessus de porte. Jacques-Philippe Caresme (1734-96) : Myrrha poursuivie par son père Théias et métamorphosée en myrthe. Elisabeth-Louise Vigée-Le Brun (1755-1842) : Portrait de Marie-Antoinette, dit "à la rose". Très célèbre.
Louis-Simon Boizot (1743-1809) : Buste de Louis XVI. Marbre (1777)
-Une console-desserte par Riesener.
Grande salle à manger. Ornée de 4 grandes toiles. Joseph-Marie Vien (1716-1809) : La Chasse. (1768-72)
Louis Lagrenée (1725-1805) : La Moisson (Salon 1769).
Gabriel-François Doyen (1726-1806) : La Pêche (1772).
Noël Hallé (1711-81) : Les Vendanges. (1772-76)
Clément-Louis Belle (1722-1806) : Vénus et Adonis. (dessus de porte) Petite salle à manger. Carle van Loo (1705-65) : Portrait de la marquise de Pompadour. 3 dessus de porte par J.-Baptiste Pater : La Pêche – Le Bain – Le Concert champêtre. Salon de compagnie. 4 dessus de porte sur le thème des fleurs. Nicolas-Bernard Lépicié (1735-84) : Narcisse changé en fleur du même nom. - Adonis changé en anémone. Nicolas-René Jollain (1732-1804) : Hyacinthe changé en fleur du même nom. - Clytie changée en tournesol. (1768) Théâtre de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon : vue intérieure (1778-80), par Richard Mique.
Le Domaine de la reine : le Temple de l'Amour.
Le Hameau de la reine

Pour avoir plus d'informations sur le Grand Trianon. Pour avoir plus d'informations sur le Petit Trianon.