mercredi 13 mai 2009

CHENONCEAU

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Château de CHENONCEAU
(département : Indre-et-Loire)

Dernière visite le samedi 31 octobre 2004.

Ce très célèbre château du Val de Loire n'entre pas, a priori, dans le cadre de ce blog. En effet, il ne s'agit pas d'un musée, mais d'une demeure privée. Cependant, la collection de peintures que l'on peut y voir est tellement exceptionnelle que je n'ai pu résister au plaisir de la signaler.


Une impressionnante collection de tapisseries.
Une exceptionnelle collection d’une cinquantaine de tableaux : 3 Murillo – 2 Rubens – 2 Correggio – 2 Van Dyck - 2 Bassano – 2 Tintoret - 4 Jouvenet – Primatice - Véronèse – Jordaens – Zurbaràn - Poussin – Rigaud - etc.

La Chapelle.
Giovanni Battista Salvi, dit Il Sassoferrato (Sassoferrato 1609- Roma 85) : La Vierge au voile bleu.
Alonso Cano (1601-67) : Jésus prêchant devant Ferdinand et Isabelle.


Bartolomé Esteban Murillo (1618-82) : St Antoine de Padoue.
Jean Jouvenet (1644-1717) : Assomption. Belle esquisse.

Mino da Fiesole : Vierge à l’enfant. Bas-relief en marbre de carrare.

La Chambre de Diane de Poitiers.

Bartolomé Esteban Murillo (1618-82) : Vierge à l’enfant.
Ec. italienne XVIIe : Le Christ dépouillé de ses vêtements.

Le Cabinet vert. Un grand nombre de peintures.
Jacopo Robusti, dit Il Tintoretto ou Le Tintoret (1518-94) : La Reine de Saba – Portrait d’un Doge.
Jacob Jordaens () : Silène ivre.
Hendrick Goltzius (1558-1617) : Samson et le Lion.
Jean Jouvenet (1644-1717) : Jésus chassant les marchands du Temple.
Apparition du prophète Samuel au roi Saül chez la Pythonisse.
Bartholomeus Spranger (1546-1611) : Scène allégorique.
Paolo Caliari, dit Paolo Véronèse (1528-1588) : Etude de tête de femme.
Nicolas Poussin (1594-1665) : La Fuite en Egypte.
Antoon van Dyck (1599-1641) : L’Enfant aux Fruits.
Jose de Ribera, dit Il Spagnoletto (1591-1652).: Trois évêques.
Giovanni Antonio Bazzi, dit Le Sodoma (1477-1549) : Le Christ et St Thomas.
Ludovico Carracci (1555-1619) : Femme au bain.
Luis Tristan (1585-1624) : Tête de Moine.

La Librairie.
Au-dessus de la porte.
Andrea del Sarto
() : Sainte Famille. Vierge à l’enfant, avec Jean-Baptiste enfant.
Jacopo da Ponte, dit Jacopo Bassano (1510-92) : 2 Scènes de la vie de St Benoît..
St Benoît au Mont Cassin – St Benoît dans son ermitage.
Antonio Allegri, dit Il Correggio ou Le Corrège (1489 - 1534) : Une Martyre.
Jean Jouvenet (1644-1717) : Héliodore chassé du Temple.
Ec. française XVIIe : L'Enlèvement d’Hébé – L'Enlèvement de Ganymède.

La Chambre de François 1er.
Jan van Ravenstein (1572-1657) : l’Homme à la Collerette - L’Homme à la Barbe rousse – L’Homme à la Barbe grise.

Francesco Primaticcio, dit Le Primatice (1504-1570) : Portrait de Diane de Poitiers en Diane chasseresse.
Antoon van Dyck (1599-1641) : Autoportrait.

Ambroise Dubois (1543-1614) : Portrait de Gabrielle d’Estrée en Diane chasseresse.
Francisco de Zurbaràn (1598-1664) : Archimède.

J.-Baptiste van Loo (1684-1745) : Les Trois Grâces (1765). Elles représentent Mesdemoiselles de Nesle, trois sœurs, favorites successives du roi Louis XV : Mme de Châteauroux, de Vintimille, de Mailly.
Ec. allemande XVIIe : Deux évêques.



Le Salon Louis XIV.

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait de Louis XIV. Avec un énorme et somptueux cadre doré, sculpté par Lepautre, et composé de seulement quatre pièces de bois.
 
Pierre-Paul Rubens (1577-1640) : L’Enfant Jésus et Jean-Baptiste enfant. Acheté en 1889 à la vente de la collection du roi d’Espagne, Joseph Bonaparte.
J.-Baptiste van Loo (1684-1745) : Portrait du roi Louis XV.
J.-Marc Nattier (1685-1766) : Portrait de la princesse de Rohan – Portrait de Mme Dupin.
Caspar Netscher (1635-84) : Portrait de Chamillard, ministre de Louis XIV – Portrait d’homme.

Au premier étage.
La Chambre des cinq reines
Pierre-Paul Rubens (1577-1640) : L’Adoration des Mages. Etude pour le grand tableau du Prado.
Pierre Mignard (1612-95) : Portrait de la duchesse d’Olonne.
Ec. italienne du XVIIe : Apollon chez Admète l’Argonaute.

La Chambre de Catherine de Médicis

 
Antonio Allegri, dit Il Correggio ou Le Corrège (1489 - 1534) : L’Education de l’Amour. Avec Vénus et Mercure. (une réplique se trouve à la National Gallery de Londres)

Le cabinet d’estampes.
Importante collection de dessins et de gravures du château de Chenonceau.

La Chambre de César de Vendôme.
Bartolomé Esteban Murillo (1618-82) : Portrait de St Joseph.

La Chambre de Gabrielle d’Estrée.
Francisco Ribalta (1565-1628) : Enfant à l’Agneau.


Ec. florentine du XVIIe : Ste Cécile, patronne des musiciens.


Dans la grande galerie (salle de bal)
Exposition temporaire consacrée à Pierre-Yves Trémois (né en 1921) : Grand Prix de Rome 1943, membre de l’Institut.
Ensemble de peintures, de gravures, et de sculptures. Les sculptures en bronze, plus grandes que nature, représentent des couples couchés, enlacés, en train de faire l’amour. Tout cela bien fait, bien dessiné, mais répétitif et assez banal… rapidement ennuyeux. J'avoue que quand j'étais plus jeune j'aimais beaucoup son travail dessiné et de gravé...

5 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,
Merci pour la découverte :)
Par contre je crois que "Les trois grâces" ont été peint par Carle van Loo et non Jean-Baptiste.
Bonne journée

Jean-Louis Gautreau a dit…

Bien sûr, j'aurais pu commettre une erreur en recopiant les notes du cartel du tableau de Van Loo, et dans ce cas je me serais empressé de corriger le nom de l'auteur (je l'ai déjà fait à plusieurs reprises).
Mais après vérification, il s'agit bien d'une oeuvre de J.-Baptiste (frère de Carle).
Par ailleurs, le traitement des "3 Grâces" semble assez banal pour ne pas être digne de la main de Carle.
Merci tout de même pour votre lecture attentive.
Cordialement.

Anonyme a dit…

Bonjour,
a quelle date "l'éducation de l'amour" a été peint?
merci d'avance

Jean-Louis Gautreau a dit…

Je ne sais pas à quelle date a été peint le tableau du Corrège de Chenonceau. En revanche, la version de Londres date de 1525. Comme ce sont 2 répliques cela peut donner une indication.

Cordialement

Claudio Di Veroli a dit…

Je m'excuse par mon terrible français.

J'ai visitè Chenonceaux il y a quelques années.
Je trouve que le titre de la peinture "Ste Cécile ..." est un erreur.

Il y a pas d'aureole ou autre symbole sacrée.
Il s'agit d'une classique peinture de famille:
"Dame accompagne a l'épinette ses enfants chanteurs".
Un des enfants est mort, donc il est representé come un ange avec un aile.