Dernière visite le jeudi 10 mars 2011.
Le musée est une ancienne auberge, l'auberge Ganne, et possède une collection permanente d’une centaine de tableaux de l'Ecole de Barbizon. Il est difficile de préciser avec exactitude la date de création de l’auberge. Alfred Sensier, historien de Barbizon, donne la date de 1824. C’est à cette époque que les Ganne accueillent les frères Ledieu, Raymond Brascassat, Camille Corot, Théodore Rousseau, Narcisse Diaz de la Peña, Célestin Nanteuil, etc. Cette grande maison est l’actuel musée de l’Ecole de Barbizon. Au premier étage se trouvent les chambres-dortoirs. La restauration entreprise en 1990 a permis de faire réapparaître des éléments de décors peints ou dessinés par les artistes lors de leur séjour dans ces chambres. Durant plus d'un demi-siècle, l'Auberge Ganne est le rendez-vous des artistes. Dans les dernières années du XIXe siècle, la maison cesse d'être une auberge. Elle est rachetée en 1930 par Pierre-Léon Gauthier, qui y établit sa résidence et crée un musée.
Depuis sa création en 1981, le musée de l'École de Barbizon n'a cessé de s'enrichir, grâce à la générosité de nombreux donateurs. A l'issue de l'exposition l'École de Barbizon en 2003, deux descendants de Constant Dutilleux, Monsieur l'abbé Cavaré et Madame Laurent, ont donné trois œuvres de leur ancêtre.
En 2004, des dépôts importants sont consentis par trois grands musées nationaux : le musée du Louvre, le musée d'Orsay et le musée du Château de Fontainebleau : Théodore Rousseau - Jean-François Millet - Narcisse Diaz et Constant Troyon - une peinture et 3 bronzes de Rosa Bonheur.
Par ailleurs, le Conseil général de Seine et Marne acquit de deux collectionneurs privés : une toile de Simon-Mathurin Lantara - et une huile sur bois d'Antoine-Louis Barye.
Rez-de-chaussée


Nicolas Chliffart : Barricade Fg St-Antoine (1851) (tableau au centre de la photo)
Premier étage - Salle 1
Théodore Rousseau : Le Pavé de Chailly.
-Etude de rocher en forêt de Fontainebleau.
Antoine-Louis Barye (1796-1875) : Intérieur de forêt, biches au repos.
Lazare Bruandet (1755-1804) : Paysage au Cavalier.
Simon-Mathurin Lantara (1729-78) : Paysage classique.
Salle 2
Louis Ricard : Portrait d’Alfred Sensier (biographe de Rousseau et Millet).
Jean-Baptiste Georges Gassies (1829-1919)
Charles-Octavie Paul-Séailles (1855-1944) : 9 pochades sur les rues de Chailly-en-bière et Barbizon.
Salle 3
Jean-Ferdinand Chaigneau (1830-1906) : plusieurs toiles.
Jean-Ferdinand Chaigneau : Brebis et Agneau.
Alexandre Defaux (1826-1900) - Charles Olivier De Penne (1831-97).
James Ray Hopkins - Gabriel Prieur (1803-79) - Georges Michel (1763-1843).
Salle 4
Salle 5
Jean-Ferdinand Chaigneau : Fonds de l’atelier.
150 dessins et une trentaine de gravures peuvent être consultés.

Atelier de Jean-François Millet. (maison privée)
C’est dans cette maison que le célèbre artiste a vécu vingt-cinq ans – 1849-1875 – avec sa femme et leurs neuf enfants. C’est ici qu’il est mort, le 20 janvier 1875, à six heures du matin.
A l’entrée, deux pierres anonymes sont un vibrant hommage à deux peintres américains, William Morris Hunt et William Babcock, amis fidèles de Millet. La première pièce, l’atelier, vit naître ses principaux chefs d’œuvre – L’Angélus, Les Glaneuses, L’Homme à la houe, Le Semeur… – et a été conservée dans l’état où l’a laissé sa veuve.
Nombreux documents : dessins, gravures, photos, etc.
James Vibert : Lutte suisse (1894). Bronze.
Rosa Bonheur : Taureau debout. Bronze.
Constant Troyon – Edmond Masson – Jean-Ferdinand Chaigneau.
Charles-Jean Georget – Auguste Schenk.
Antoine Chintreuil – Albert Cuyp – Théodore Caruel d’Aligny.
Théodore Rousseau – Ernest Cherot.
A. Boisgontier – Charles Jacque.
Marie Bavan – Eugène Le Poittevin – Edmond Louis Luniot.
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